Définition de DE

Pour vous voir renoncer par l'hymen d'une reine à la part qu'ils avaient à la grandeur romaine

Lui même en diverses formes Range les troncs coupés des chênes et des ormes

Jusqu'ici de l'amour dédaignant la puissance, Je n'ai connu d'ardeur que celle des combats

Le cardinal Charles de Lorraine, archevêque de Reims.... grand génie, grand homme d'État, d'une vive et agréable éloquence, savant même pour un homme de sa qualité et de ses emplois

Il paraît que Quintilien est né la seconde année de l'empereur Claude, qui est la quarante-deuxième de Jésus-Christ

Ô muses, accourez, solitaires divines, Amantes des ruisseaux

Antoine sur sa tête attira notre haine En se déshonorant par l'amour d'une reine

L'horreur que tu fais voir d'un mari vertueux....

Quelle reconnaissance, ingrate, tu me rends Des bienfaits....

Grâce à ce conquérant, à ce preneur de ville ! Grâce.... - De quoi, madame ? est-ce d'avoir conquis Trois sceptres....

Le respect des autels, la présence des dieux

C'est elle [la foi] qui a produit dans les patriarches l'amour de Dieu, la confiance en ses bontés, le zèle de sa religion, l'espérance de ses promesses

Sans respect des aïeux dont elle est descendue

Du zèle de ma loi que sert de se parer ?

Est-ce que de Baal le zèle vous transporte ?

À l'amour de Pharnace on impute mes pleurs

Il est certain que les oeuvres de miséricorde ne sont pas seulement de conseil, mais de précepte dans le christianisme

Des conseillers d'iniquité, des ministres de la volupté

Pour aller consulter l'homme de Dieu

Tout pécheur est donc un enfant de mort et de colère

Hélas ! ils sont des enfants de lumière pour les affaires du siècle

Dieu à qui il n'est pas plus difficile de faire naître l'enfant de la promesse d'une vieillesse stérile que d'un âge plus fécond

Le crime, cet enfant de ténèbres, ne craint pas la lumière

Lorsque nous vous exhortons à fuir les spectacles lubriques, les assemblées de péché

La malignité de l'ennemi, dit saint Augustin, dresse depuis longtemps deux piéges dangereux à la faiblesse des hommes : un piége de séduction et un piége de terreur

Des entretiens dangereux et des commerces de passion remplissent le reste de ses journées

Ce n'est pas ici une chaire de contention, c'est le lieu de la vérité

Plus Jésus-Christ diminue dans votre coeur, plus l'homme de péché augmente et se fortifie

Cette eau de jalousie dont il est parlé dans le Lévitique

Dans ces maisons de retraite, de prière, d'austérité, où il semble que le Seigneur devrait trouver cette foi qui n'est plus dans le reste de la terre

Cet homme de péché que nous portons dans notre fonds

Ne faisons pas de la profession sainte de la piété une vie d'humeur et de caprice

Cette voix de vertu qui se fait entendre dans l'abîme où l'âme est ensevelie

Après bien des années de vertu

Qu'il est difficile de regarder comme un exil une terre de délices !

Vous placez dans le sanctuaire des vases de rebut et d'ignominie

On ne passe pas en un instant d'un état de justice à un état de péché

L'éducation chrétienne est une éducation de retraite, de pudeur, de modestie, de haine du monde

Une vie entière de prière et de vigilance

Les démons chassés, les aveugles nés guéris, les morts de quatre jours ressuscités

Ils ont exclu l'unité de la signification du mot de nombre

On entend ce que l'on conçoit par le terme de temps ; c'est ce mouvement supposé

Il ne s'ensuivra pas de là que la chose qu'on entend naturellement par le mot de temps soit en effet le mouvement d'une chose créée

Par suite de cette définition il y aura deux choses qu'on appellera du nom de temps

Cet usage du mot de sceptre se trouve à toutes les pages de l'Écriture

Tous les termes de la prophétie sont clairs ; il n'y a que le mot de sceptre que l'usage de notre langue nous pourrait faire prendre pour la seule royauté

Réglez-vous, regardez l'honnête homme de père Que vous avez du ciel ! comme on le considère !

Ô traître ! ô bourreau d'homme

Eh bien, ne voilà pas mon enragé de maître

Et ce jaloux maudit, ce traître de Sicilien, me fermera toujours tout accès auprès d'elle

Vous devez rendre grâces au ciel de l'honnête homme de père qu'il vous a donné

Votre coquine de Toinette est devenue plus insolente que jamais

Un saint homme de chat bien fourré, gros et gras

Mais un fripon d'enfant (cet âge est sans pitié) Prit sa fronde, et du coup tua plus d'à moitié La volatile malheureuse

Il tardait à la dame D'y rencontrer son perfide d'époux

Sa chienne de face

Si mon traître d'époux par bonheur était mort

Quel chien de train ! quelle chienne de vie !

Un diable de neveu Me fait par ses écarts mourir a petit feu

J'ai une drôle d'idée dans la tête

Mes bourreaux de symphonistes raclaient à percer le tympan d'un quinze-vingts

Tiens ! va dire à ton sot de précepteur qu'il te donne d'autres thèmes

Depuis, dis-je, qu'il a perdu, par une querelle de jeu, son libertin de fils aîné, tu sais comment tout a changé pour nous

Le de s'usurpait aussi par qui voulait depuis longtemps

Il n'est vilain qui faute de mieux ne mette au moins un de à son nom

C'est sa nouvelle fantaisie de mettre un de avec son nom, depuis qu'il est éligible et maire de la commune

Eh quoi ! j'apprends que l'on critique Le de qui précède mon nom

Vanité des vanités, et tout est vanité ; c'est la seule parole qui me reste ; c'est la seule réflexion que me permet, dans un accident si étrange, une si juste et si sensible douleur

Humble, et du saint des saints respectant les mystères, J'héritai l'innocence et le Dieu de mes pères

Notre esprit la reçoit [la foi] à son premier réveil, Comme les dons d'en haut, la vie et le soleil

Nous ne pouvions jeter les yeux sur les deux rivages sans apercevoir des villes opulentes, des maisons de campagne agréablement situées, des terres qui se couvraient tous les ans d'une moisson dorée, des prairies pleines de troupeaux

La corruption qui tous les jours peut produire de nouveaux fruits de mort

Là, Vénus, me dictant de faciles chansons, M'a nommé son poëte entre ses nourrissons

Et quoi ? dit le père, que pourrait-il y avoir de manque après que tant d'habiles gens y ont passé ?

David ne donna jamais de plus beau combat

Vous ne faites rien de cela dans la vie que vous menez

Nous voyons que les premiers hommes, lorsque le monde plus innocent était encore dans son enfance, remplissaient des neuf cents ans par leur vie

Voit-on fleurir chez eux des quatre facultés ?

Je n'aime point ces rois qui ont des trois cents femmes

Je suis un paresseux, mon cher philosophe ; je crois que c'est une mauvaise qualité attachée au peu de santé que j'ai ; je passe des six mois sans écrire à mes amis

Nous n'avons point de roi que César

Ceux [les principes] de la volonté sont de certains désirs naturels et communs à tous les hommes, comme le désir d'être heureux

Et cela pourrait expliquer de certaines bizarreries

Il y en a d'aucunes qui prennent des maris seulement pour se tirer de la contrainte de leurs parents

Sans doute ils n'ont aucun dessein d'arrêté

Est-il rien de plus noir que ta lâche action ?

Mais ce qui me paraît encore de plus honorable à la vertu, c'est que....

Il est vrai qu'il n'y en avait eu que trois mille cinq cents de vendus en quatre ou cinq jours

Il n'y a rien qui paraisse de plus insensé à ceux qui ne sont pas éclairés d'en haut

Quoi de pis que de se déshonorer ? Étranger que j'étais, je n'avais rien de mieux à faire que d'étudier cette foule de gens qui y abordaient sans cesse

Je les suivis de rage et m'y rangeai comme eux

De bonheur pour ce loup qui ne pouvait crier, Près de là passe une cigogne

De bonheur pour elle ces gens partirent tout aussitôt

Que ne l'émondait-on sans prendre la cognée ? De son tempérament il eût encor vécu

Mille gens le sont bien, sans vous faire bravade, Qui de mine, de coeur, de biens et de maison Ne feraient avec vous nulle comparaison

Elles étaient, de leur fond et par leurs penchants, douces, patientes, équitables, droites, régulières

Soit d'imprudence, soit de générosité, la suivante crie du milieu des flots : Sauvez-moi, je suis la mère de l'empereur

De lassitude, Messaline se jette dans un de ces tombereaux qui transportent les immondices des jardins

Lorsque Vénus, du haut des célestes lambris, Sans armes, sans carquois vint m'amener son fils

Vivre avec des hommes qui n'ont presque de l'homme que la figure

Bon ! voilà l'autre encor, digne maître D'un semblable valet ! ô les menteurs hardis ! - D'homme d'honneur, il est ainsi que je le dis

Ils ne me mettront d'aujourd'hui en colère

Sans que de tout le jour je puisse voir Titus

Ce chasseur perce donc un gros de courtisans, Plein de zèle, échauffé, s'il le fut de sa vie

Il [Josèphe] avoue qu'il ne put jamais la bien prononcer [la langue grecque], parce qu'il ne l'avait pas apprise de jeunesse, les Juifs estimant peu l'étude des langues

Et je suis plus heureux dans ma captivité Que je ne le fus de ma vie Dans le triste bonheur dont j'étais enchanté

Heureux si, de son temps, pour cent bonnes raisons, La Macédoine eût eu des Petites-Maisons

Ne t'ai-je pas trouvé de nuit tuant un mouton ?

Du moment qu'il l'a vue, Les troubles ont cessé, sa joie est revenue

Je n'avais ni dormi, ni mangé de vingt-quatre heures

Je suis ici de jeudi

Ce n'est pas d'aujourd'hui qu'ils méditent ce dessein

De ce jour tu verras Thyeste dans mes chaînes

Ordre lui vient d'aller au fond de la Norvége, Prendre le soin d'une maison En tout temps couverte de neige ; Et d'Indou qu'il était on vous le fait Lapon

Ils forgeront de leurs épées des socs de charrue et de leurs lances des faux

Et que le sort burlesque, en ce siècle de fer, D'un pédant, quand il veut, sait faire un duc et pair

De chrétien qu'on était, on devient peu à peu tout mondain et presque païen

Errer, un livre en main, de bocage en bocage

De la créature nous devons nous élever au créateur

Du crime au repentir un long chemin nous mène, Du repentir au crime un moment nous entraîne

Allons, unis d'esprit, sans commerce du corps, Achever notre hymen dans l'empire des morts

Elles sont vides de sentiments, qui n'ont régné que depuis leur temps

Combien était ennemie la pieuse reine de ces regards dédaigneux !

Leur patience m'étonne, et d'autant plus qu'elle ne peut m'être suspecte ni de timidité ni d'impuissance

Je laisse mon esprit, libre d'inquiétude, D'un facile bonheur faisant sa seule étude

Un poëte à la cour fut jadis à la mode ; Mais des fous aujourd'hui c'est le plus incommode

Elle tomba premièrement sur une pointe de rocher, et puis sur une autre, de roc en roc ; chacun d'eux emporta sa pièce ; de manière qu'elle arriva le plus joliment du monde au royaume de Proserpine

Las de perdre en rimant et sa peine et son bien

Il était aisé à la reine de faire sentir une grandeur qui lui était naturelle

Oh ! trop heureux d'avoir une si belle femme ! Malheureux bien plutôt de l'avoir, cette infâme !

Mon révérend père, lui dis-je, que le monde est heureux de vous avoir pour maîtres !

Ils ne sont pas adroits d'avoir ainsi averti tout le monde de leur intention

Ils sont admirables de vouloir prendre le parlement pour dupe

Mais ne suis-je pas bien fou de vouloir raisonner... ?

Sottes de ne pas voir que le plus grand des soins....

Un agneau se désaltérait Dans le courant.... Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?

Je n'aurais pas été si hardi que d'entreprendre....

Choisissez de vous-même et je ferme les yeux

Je ne fais rien de moi-même

Il a fait de lui-même ce que vous auriez tôt ou tard exigé

Rien, suivant la raison, n'est juste de soi

Tout cela n'a rien, de soi-même, qui soit contraire à la véritable sagesse

De moi, toutes les fois que j'arrête les yeux à voir....

De moi, plus je suis combattu, Plus ma résistance Montre sa vertu

De moi, je fus touché de voir tant de valeur

Ces tableaux admirables dont parle Pline et qui, selon ce savant connaisseur, n'en étaient que plus admirés, de cela même qu'ils étaient demeurés imparfaits

Qui des deux l'emportera ? Lequel de vous ou de votre ami est venu jusqu'ici ? Or il est temps, ma soeur, de montrer qui nous sommes, Et qui peut plus sur nous, ou des dieux ou des hommes

Qu'ils jugent en partant qui méritait le mieux, Des Français ou de moi, l'empire de ces lieux

Quoi ! de deux personnes qui font les mêmes choses, celui qui ne sait pas leur doctrine pèche ; celui qui la sait ne pèche pas !

Daniel, un des enfants de la captivité

.... Et quoique des plus fins, Il n'avait pu donner d'atteinte à la volaille

Ma femme m'a dit que vous étiez fort honnête homme et tout à fait de ses amis, et je l'ai chargée de vous parler pour un testament que je veux faire

Peut-être êtes-vous de ces hommes qui n'aiment qu'eux-mêmes et qui n'ont égard qu'à leur intérêt propre

J'ai vu le fer en main Étéocle lui-même ; Il marche des premiers

Et de trois [bourses] ; celle-ci fut rude à arracher

Et du sacré bandeau qu'il vous mit sur la tête [il] Acheta de vos voeux la superbe conquête

Tu [amour] m'obligeras plus d'un trait de ta pitié Qu'elle [la fortune] de son crédit ou de son amitié

Si nous sommes obligés à user de cette sage réserve....

C'est une dame Qui de quelque espérance avait flatté ma flamme

[Agnès] N'a plus voulu songer à retourner chez soi, Et de tout son destin s'est commise à ma foi

Elle [la perdrix] fait la blessée et va traînant de l'aile

Contemplant d'un lieu tranquille leur embarras, leurs afflictions, leurs malheurs, ni plus ni moins que les dieux considèrent de l'Olympe les misérables mortels

Je devais par la royauté Avoir commencé mon ouvrage : à la voir d'un certain côté, Messer Gaster [l'estomac] en est l'image

Il me faudrait des journées entières pour me bien expliquer à vous de tout ce que je sens

Choisissez de César, d'Achille ou d'Alexandre

Prosternée aux pieds de Jésus-Christ, elle les arrosa de ses larmes, elle les essuya de ses cheveux

Il a fort vu M. d'Uzès, qui ne peut se taire de vos perfections

Volage muse, aimable enchanteresse, Qui, m'égarant dans de douces erreurs, Viens tour à tour parsemer ma jeunesse De jeux, d'ennuis, d'épines et de fleurs

Il ne vous eût pas été permis de vivre d'humeur, de tempérament, et de ne prendre que ce qui vous plaît pour la règle de ce que vous devez faire

De cette autre entreprise honorez mon audace

Sans me faire payer son salut de mon coeur

Le seul Agamemnon, refusant tant de gloire, N'ose d'un peu de sang acheter la victoire

Laissez à Ménélas racheter d'un tel prix Sa coupable moitié dont il est trop épris

Mais d'un soin si cruel la fortune me joue

.... D'un regard a daigné m'avertir

.... D'un ordre constant gouvernant ses provinces

Venez, de l'huile sainte il faut vous consacrer

Tous les jours je l'invoque, et d'un soin paternel Il me nourrit des dons offerts sur son autel

De quelle noble ardeur pensez-vous qu'ils se rangent Sous les drapeaux d'un roi longtemps victorieux ?

Les prudents du siècle eurent beau lui représenter.... qu'il fallait éblouir les âmes grossières de quelque apparence de gloire

Son fils Ferdinand III qui hérita de sa politique et fit comme lui la guerre de son cabinet

Toi qui prétendais me défendre, tu ne m'as servi de rien

Il [Héraclite] avait écrit de la matière, de l'univers, de la république et de la théologie

Les anachorètes écrivirent de la douceur du rocher et des délices de la contemplation

La muse t'enivra de précoces faveurs

Silencieux abîme où je vais redescendre, Pourquoi laissas-tu l'homme échapper de ta main ! De quel sommeil profond je dormais dans ton sein ?

Non, je n'en ferai rien, la chose est résolue, Ou l'on m'y contraindra de puissance absolue

Si vous ne consolez d'un traitement plus doux Celui qui désormais ne peut vivre sans vous

Anéantissez-vous de honte et de respect

Et même à ses Romains ne daigne repartir Que d'un regard farouche et d'un profond soupir

S'il ne vous traite ici d'entière confidence

[Il] Les traitait malgré lui d'entière égalité

Et de quelque rigueur que le destin me traite, Je perds moins à mourir qu'à vivre leur sujette

Et pour vous témoigner de quelle indifférence J'abandonne un plaisir que j'ai tant poursuivi

Ô folle piété qui d'une même audace Fit la rébellion et reçoit la menace !

Nous volons sur ses pas d'une ardeur unanime

Car Lucile soutient que c'est une chanson, Et m'a parlé d'un air à m'ôter tout soupçon

Et traitant de mépris les sens et la matière, à l'esprit, comme nous, donnez-vous tout entière

Où, de droit absolu, j'ai pouvoir d'ordonner

Et tâchons d'ébranler, de force ou d'industrie, Ce malheureux dessein qui nous a tous troublés

Vous les voulez traiter d'un semblable langage ?

Et traitent de même air l'honnête homme et le fat

Nous faisons maintenant de la médecine d'une façon toute nouvelle

Vous agiriez de mauvais sens

Ils l'aimaient seulement de bouche, et ils lui rendaient de la langue des soumissions trompeuses

.... Ô jour heureux pour moi ! De quelle ardeur j'irai reconnaître mon roi !

Je suis vaincu du temps, je cède à ses outrages

Tantôt je me la vois d'un pirate ravie

Le soldat qui ne s'était jamais vu tromper des [par les] promesses du roi

L'agrément est institué de la nature pour représenter la jouissance

Il a voulu dire seulement avec saint Paul que toute puissance est établie de Dieu

J'ai connu un homme qui prouvait par bonnes raisons qu'il ne faut jamais dire, une telle personne est morte d'une fièvre et d'une fluxion de poitrine, mais elle est morte de quatre médecins et de deux apothicaires

Jésus-Christ est-il mort pour des impies dans le temps destiné de Dieu ?

Animé d'un regard, je puis tout entreprendre

Et de mille remords son esprit combattu

Excité d'un désir curieux

Quoi ! toujours enchaîné de ma gloire passée....

Vaincu du pouvoir de vos charmes

Ô ciel ! si notre amour est condamné de toi

Jadis Priam vaincu fut respecté d'Achille

Aux larmes, au travail le peuple est condamné, Et d'un sceptre de fer veut être gouverné

Ignace suscité de Dieu pour venir au secours de son Église affligée

Appelé de Dieu au ministère de sa parole

Il se regarda donc comme un ouvrier envoyé du père de famille pour défricher cette terre inculte

Une âme rachetée du sang de Jésus-Christ

L'autorité des prophètes, des apôtres, des hommes inspirés de Dieu

Moïse son cadet est établi du ciel chef des armées du Seigneur

Un ver secret et dévorant placé de la main de Dieu au milieu de son coeur

Un impie peut être frappé de Dieu, et sentir le poids de la majesté qu'il avait blasphémée

Quoi ! vous auriez honte d'être choisi de Dieu comme un vase de miséricorde !

être né le premier dans une famille, c'est être choisi du ciel pour succéder aux titres et aux dignités de nos ancêtres

Plus occupé des nouveaux titres dont il est revêtu qu'instruit des derniers avis d'un père mourant

Si vous croyez que l'Évangile est une loi donnée de Dieu

En rendant l'honneur et le tribut aux puissances établies de Dieu

L'esprit de curiosité donné de Dieu à l'homme

Votre Majesté a fait, depuis quarante ans de règne, tout ce qu'il faut pour se faire respecter de ses amis et de ses ennemis

Les Français sont ma proie : ils n'affranchiront pas Les humbles pavillons que mon mépris leur laisse, Déjà vaincus de leur mollesse Et du seul souvenir de nos derniers combats

N'attends pas que ton coeur, de mollesse abattu....

Ô jours de mon printemps, jours couronnés de rose, à votre fuite en vain un long regret s'oppose

Mais je hais vos messieurs de leurs honteux délais

J'adore le bon abbé de tout ce qu'il me mande là-dessus, et de l'envie qu'il a de me voir recevoir une si chère et si aimable compagnie

En vain suis-je séparé du monde d'habit, d'état, de demeure, de fonction et de conversation, si mon esprit et mon coeur y sont attachés

Déjà Troie en alarmes Redoute mon bûcher et frémit de vos larmes

Au moins consolez-moi de quelque heure de paix

Je ne sais point.... De mes sonnets flatteurs lasser tout l'univers, Et vendre au plus offrant mon encens et mes vers

D'un soin officieux j'irritais sa blessure

C'était s'exposer à être traité de séditieux par les Hérodiens

Choisis de leur donner ton sang ou de l'encens

Il lui échappa d'écrire : Qu'a de commun la censure de Rome avec celle de France ?

Il veut aller au delà et nous imposer de croire ce qu'il a décidé seul

Les papes ont souvent entrepris de traiter comme hérétiques ceux qui appelleraient d'eux aux conciles

Ah ! Seigneur, je n'ai pas eu ce dédain qui empêche de jeter les yeux sur les mortels trop rampants

Cessez de vous laisser conduire au premier vent

Rougis plutôt, rougis d'envier au vulgaire Le stérile repos dont son coeur est jaloux

Il exhorta le poëte de ne plus faire de vers la nuit....

Une galère turque où l'on nous avait invités d'entrer

La crainte fait en moi l'office du zèle.... et me réduit d'applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste

Ah ! je vous apprendrai de me traiter ainsi

Que veut-elle dire De ne venir pas ?

Je mérite la mort de mériter sa haine

À toute autorité je fermerais les yeux, Et je ferais beaucoup de respecter les dieux

Je croyais tout perdu de crier de la sorte

Ah ! voilà qui me plaît de parler de la sorte !

Est-ce pour rire ou si tous deux vous extravaguez de vouloir que je sois médecin ?

Si je suis affligé, ce n'est pas pour des prunes, Et je le donnerais à bien d'autres qu'à moi, De se voir sans chagrin au point où je me voi

Quel sort ont nos yeux en partage, Et qu'est-ce qu'ils ont fait aux dieux, De ne jouir d'aucun hommage ?

[Il] s'imagina qu'il ferait bien De se pendre et finir lui-même sa misère

Puisque je vois que je vous ferai plaisir de vous parler....

Un bon prince est toujours assez loué d'être aimé

Vous vous trompez de regarder comme des inclinations inalliables avec la piété ces penchants....

Je me croirais haï d'être aimé faiblement

Grenouilles aussitôt de sauter dans les ondes, Grenouilles de rentrer en leurs grottes profondes

Les médiocres gens Vinrent se mettre sur les rangs ; Elle, de se moquer

L'épouse indiscrète et peu fine Sort du lit quand le jour fut à peine levé, Et de courir chez sa voisine

Mais j'offre ce que j'ai ; l'ours l'accepte ; et d'aller ; Les voilà bons amis avant que d'arriver

Le monarque des dieux leur envoie une grue, Qui les croque, qui les tue, Qui les gobe à son plaisir ; Et grenouilles de se plaindre, Et Jupin de leur dire....

Ce portier du logis était un chien énorme, Expédiant les loups en forme ; Celui-ci s'en douta : serviteur au portier, Dit-il, et de courir ; il était fort agile....

Je visai si juste que je lui fis tomber un bouquet dans le sein ; et de rire

Mais de souffrir ma gloire en la bouche des miens, C'est en ôter le prix au ciel dont je la tiens

Car, de m'imaginer que vous me méprisiez, j'avoue franchement que je n'ai pas si mauvaise opinion de moi

Car de m'imaginer que vous m'ayez gardé quelque place.... j'ai trop bonne opinion de votre esprit pour m'en persuader cette bassesse

Je sais quel est leur prix ; mais de les accepter, Je ne puis, et voudrais vous pouvoir écouter

De dire si la compagnie Prit goût à la plaisanterie, J'en doute

Or d'aller lui dire non, Sans quelque valable excuse, Ce n'est pas comme on en use

Comme si d'occuper ou plus ou moins de place Nous rendait, disait-il, plus ou moins importants

De raconter quel sort les avait assemblés, Quoique sous divers points tous quatre ils fussent nés, C'est un récit de longue haleine

Puisque d'observer sa loi, c'est la moindre de nos pensées

D'expliquer ce qui s'y passe, ce n'en est pas ici le lieu

Car de croire que votre conduite leur soit inconnue, et qu'elle demeure secrète pour eux, abus, chrétiens

De les vouloir parcourir toutes, ce serait une matière infinie

Car de mépriser la règle et d'en ressentir l'onction, c'est ce qui ne fut jamais et ce qui ne peut être

De vous en faire aimer, n'est que le dernier de vos soins

Je l'ai vu quelque part : de savoir où, il est difficile

De savoir quelles sont leurs limites, ce n'est pas une chose facile

De servir un amant, je n'en ai pas l'adresse

Car de penser alors qu'un Dieu tourne le monde Et règle les ressorts de la machine ronde, C'est là, tout haut du moins, ce qu'il n'avouera pas

Thalès répétait souvent que de parler beaucoup n'était pas une marque d'esprit

De la voir ne servirait qu'à augmenter l'aversion

Car de vous le dépeindre en général, vous ne vous reconnaîtriez pas

Vous n'en demeurerez pas à être simple spectateur, vous y applaudirez ; car de s'aller mêler parmi les mondains pour être leur censeur éternel, les avis ne seraient pas là à leur place

Comme si de coopérer à l'ouvrage de la rédemption des hommes était une oeuvre mercenaire

Mais, direz-vous, de vouloir toujours reprendre, corriger, exhorter, ce serait se rendre odieux et importun

De préférer la raison à la félicité, c'est être très insensé

De savoir si Constantin fut cause de la ruine de l'Empire, c'est une recherche digne de votre esprit

De vous dire précisément s'il y a plus de gens à lier dans un pays que dans un autre, c'est ce que mes faibles lumières ne me permettent pas

Et que de supposer qu'un animal est composé de petits animaux est à peu près la même chose que de dire que....

De lui copier ce griffonnage, ce serait pour en mourir

Les Calabrais en veulent surtout aux Français ; de vous dire pourquoi, cela serait trop long

Son caractère particulier était de concilier les intérêts opposés, et, en s'élevant au-dessus, de trouver le secret endroit et comme le noeud par où on peut les réunir

Ses principaux soins sont de travailler pour la grandeur de son maître

Richelieu, ce prélat de qui toute l'envie Est de voir ta grandeur aux Indes se borner

C'est faire injure au maître d'une maison, d'y entrer par la fenêtre

Son père Antonin lui avait appris qu'il valait mieux sauver un seul citoyen que de défaire mille ennemis

Que le ciel la préserve à jamais de danger ! Voyez quelle bonté de vouloir me venger !

Je m'en rapporte à vous-même et vous demande si c'est une chose louable que de rire ; assurément ce n'en est pas une, non plus que de boire et de manger

C'est déshonorer la religion, de croire que....

Ce serait dégrader l'Évangile, de le regarder comme la religion du peuple

Est-ce aimer Dieu que de croire faiblement sa vérité ? que d'entendre indifféremment sa parole ?

Il aima mieux abandonner le butin à son armée que de se l'approprier

J'ai toujours marché depuis par le plus beau temps, le plus beau pays et le plus beau chemin du monde ; vous me disiez qu'il était d'hiver quand vous y passâtes ; il est devenu d'été, et d'un été le plus tempéré qu'on puisse imaginer

Jésus-Christ leur avait fait expressément entendre que son royaume ne serait pas de ce monde

La prière est pour vous d'un dégoût et d'un ennui que vous ne pouvez supporter

Il se vit bientôt des plaisirs du roi, sans que l'envie des courtisans en parût révoltée

.... Mon voyage dépeint Vous sera d'un plaisir extrême

Il n'a pas été de ce passage

D'Hacqueville est de ce voyage

Je ne pouvais me persuader que cette lettre fût de Philoclès [eût été écrite par lui]

Hélas ! tout ce qu'elle aimait devait être de peu de durée

Henriette, d'un si grand coeur, est contrainte de demander du secours ; Anne, d'un si grand coeur, ne peut en donner assez

Il est de la foi, que ce que vous donnez aux pauvres, vous le donnez à Jésus-Christ

Il est de ceci comme d'une beauté excellente et d'une autre qui a des grâces : celle-ci plaît, mais l'autre ravit

Qu'est-ce de ce langage-là ? c'est-à-dire que faut-il penser de ce langage-là ? ô Dieu ! qu'est-ce que de nous ?

Hélas ! si l'on n'aimait pas, que serait-ce de la vie ?

Au temps de Papirius, on ne savait pour ainsi dire ce que c'était que de cavalerie

Non, si j'étais de vous, je le planterais là

Dans le fond rien n'est plus misérable ; et si j'étais de vous....

Et, bien loin des sergents, des clercs et du palais, Va chercher un repos qu'il ne trouva jamais

Pendant que tant de naissance, tant de biens, tant de grâces, qui l'accompagnaient, lui attiraient les regards de toute l'Europe

Combien de fois ainsi, trompé par l'existence, De mon sein pour jamais j'ai banni l'espérance !

Voici de la façon que Descartes l'expose

Ah ! voilà justement de mes religieuses, Lorsqu'un père combat leurs flammes amoureuses

Voilà, ce me semble, de ces cas où il est doux d'avouer qu'on a tort

Diantre de.... au diable soit.... Diantre soit de la folle avec ses visions ! A-t-on rien vu d'égal à ses préventions ?

C'est de là que nous vient cet art ingénieux De peindre la parole et de parler aux yeux

Ô mon père, d'où Molina a-t-il pu être éclairé pour déterminer une chose de cette importance sans aucun secours de l'Écriture ?

D'où vous peuvent venir ces douleurs non communes ?

D'ici je vois la vie, à travers un nuage, S'évanouir pour moi dans l'ombre du passé

Vous, homme vain, qui à peine échappé de parmi le peuple....

Il [Mahomet enfant] ne sera point ôté d'entre les mains des mortels, parce qu'heureuses les mamelles qui l'allaiteront et les mains qui le toucheront

Aussi a-t-il fallu les aller querir bien loin et les faire venir de delà la mer

De quand est cette lettre ? Effets qui diffèrent quand la lune est pleine de quand elle est nouvelle

Voulez-vous d'autres nullités ? Que direz-vous de ce que le pape ne se contente pas de défendre d'écrire, de prêcher et de rien dire de contraire à ses décisions ?

Ce n'est pas tant la peur de la mort qui me fait fuir que de ce qu'il est fâcheux à un gentilhomme d'être pendu

Il est très rare que des premiers ministres s'abaissent à de si honteuses lâchetés, découvertes tôt ou tard par ceux qui ont donné l'argent ou par les registres qui ont fait foi

Et dans tous ses propos On voit qu'il se travaille à dire de bons mots

La première forme se trouve dans les passages suivants : Avoir ensemble d'oisifs et de longs entretiens

D'impitoyables et de faux réformateurs

Vous jugerez que le critique a de profondes et de singulières connaissances de notre histoire

Ces machines qui nous ont fourni de grands et d'éternels moyens de vaincre et de régner

Lorsqu'on voulait se nourrir de sérieuses et d'utiles pensées

La seconde forme se trouve dans ces passages-ci : Revenue d'une si longue et si étrange défaillance

La louange de sage et vigilant père de famille

Une portion de cette liberté durait encore dans le XVIIe siècle ; témoin ces exemples : La puissance de bien juger et distinguer le vrai d'avec le faux

; Le remède plus prompt où j'ai su recourir, C'est de pousser ma pointe et dire en diligence à notre vieux patron toute la manigance

Trouvestu beau, dis-moi, de diffamer ma fille Et faire un tel scandale à toute une famille ?

Il me prend des tentations d'accommoder son visage à la compote et le mettre en état de ne plaire, de sa vie, aux diseurs de fleurettes

Ésope, pour toute punition, lui recommanda d'honorer les dieux et son prince ; se rendre terrible à ses ennemis, facile et commode aux autres, bien traiter sa femme, sans pourtant lui confier son secret ; parler peu et chasser de chez soi les babillards ; ne se point laisser abattre au malheur ; avoir soin du lendemain.... surtout n'être point envieux du bonheur ni de la vertu d'autrui

La peste soit de l'homme et sa chienne de face !

Ce n'est pas de ces sortes de respects dont je vous parle

Ce n'est pas de vous, madame, dont il est amoureux

D'ist di [de ce jour] in avant

De suo part [de sa part]

In figure de colomb [elle] volat à ciel

De cest peril

E si penteiet [si poeniteret] de cel mel [mal] que fait habebant

Preietz [priez] li que de cest periculo nos liberat

Environ lui plus de vint milie homes

D'or et d'argent quatre cenz muls chargez

Enveions i les filz de nos moillers

Et dist au rei : Salvez seiez de Deu

[Il] Conquerrat [à] lui d'ici qu'en Orient

N'avez baron qui mieuz de lui la face [l'avant-garde]

De quinze lieues en ot [ouit] hom la rumur

Il n'ont de blanc ne mais que sul les denz

Saint Gabriel de sa main l'en a pris

Qui de pitié mout durement ne plure

Veez avant de deus lieues de nous

Conquis [il] l'aurat d'hoi cest jour en deus meis

Franc et payen i ferent [frappent] des espées

Morz est de duel [deuil]

La disme eschelle [le 10e escadron] est des barons de France

Ja plus gentis de lui

Tant fu blasmé de ses meillors amis

Sire est en mer de quatre cent dromons

Puis fait mander de ses barons esliz

Après lui vont de ses amis prisés

Mieudres [meilleur] de [que] lui

Dient Franzois, de cui il est amez

Bon [ils] sont à vaincre, de verté le sachez

Itex paroles ressemblent bien [paroles] d'enfans

En vieille geste est escriz de lons ans

De [pour] Durandart fu forment effrayé, Que Sarazin n'en aient poesté

[Il] Manda sa gent de par tout son reigné

Faisons des bierres de verges et de peaux

D'armes porter [en portant les armes] [il] ressembla bien baron

Mais de ce [je] sui en error, Qu'onques n'amai sans poor [peur]

Nule chançon ne m'agrée, S'el ne vient de fine amor

En lui [elle] [il y] a tant de vigor Qu'et hée [hait] sa deshonor

J'alasse à Dieu graces et merciz rendre De ce que ainz [auparavant] soufrites à nul jour Que je fusse beanz à vostre amour

De ce [je] sui au cueur dolente Que cil n'est en cest païs

Et maugré tout mon lignage [je] Ne quier ochoison trouver ; D'autre fasse mariage ; Folz est qui j'en oi [ouis] parler

De cest jour en un mois, sans plus de delaier

Sire, fait-il, laenz sunt quatre bacheler, Des chevaliers le rei ; mais nes volt pas numer ; De par le rei Henri volent à vus parler

Et tut li poples oïd cume li reis fist sun cumandemement de Absalon

Et por ce, envoia li quens et Henris ses freres de lor nés [navires] chargies de dras et de viandes et autres belles choses

Onques de si poi de gent tant de pueple ne fu assegié en une vile

Qui l'ont de lieus en lieus ça et là conqueilli

L'un ot nom Carloman, qui fu de bonne vie

.... et son maistre qui fu de Picardie

Onc plus bele de [que] vous ne vit rois n'emperere

À une fen estrele qui ert [était] faite de pierre

Ainsi fu de [par] la serve liement respondus

De Dieu et de sa mere soiez vous maleoite !

Et l'ermite lui a de son pain presenté

Si lairons de Bertain, que Jhesus beneïe

De Pepin vous dirons à la chere hardie

Fille, il le faisoit bien [il se portait bien] quant de lui [je] dui partir

Sachiez que moult [il] les hait de cuer entierement

Sire, ce a dit Berte, de Dieu et de sa mere [je] Vous defens qu'envers moi n'aiez pensée amere

Li rois de [sur] son afaire lui a mout demandé

Se fié [fief] escheit à home ou à feme de par autre que son pere ou sa mere, et celui ou celle de par qui il li est escheu, en morut saisi

Et il ala tout chancelant pour la flebesce de sa maladie, et prist les dez et les tables et les geta en la mer

Si leur aporterent lettres de leur grant roy au roy de France, qui disoient ainsi : bone chose est de pez [paix]

.... Par quoi les preux aient exemple d'eux encourager en bien faisant

Quand il aperçut qu'il estoit mal de la roine et du comte de Kent

Fut conseillé au roi que il se feignit de cette emprise ; car d'esmouvoir guerre au roi d'Angleterre, et de.... ce n'estoit pas chose qui fust appartenante

Si n'estoit pas de merveille si ceux du pays estoient effrayés et esbahis ; car avant ce ils n'avoient oncques vu homme d'armes, et ne savoient que c'estoit de guerre ni de bataille

Mais tous les passoit, de bien combattre et vaillamment, messire Eustache de Ribeumont

Si estoit ce messire Robert d'Artois si bien du roi qu'il vouloit

Et ainsi le vint-il dire de nuit à la roine d'Angleterre

Et se voulut agenouiller de la grand joie qu'elle avoit

Je cuide et crois de verité que par peché, à tort ou par envie, on a cette roine dechassée, et son fils hors d'Angleterre

Par quoi ce n'est point de merveille s'ils font plus grans journées que autres gens

Or revinrent de l'empereur monseigneur Louis de Bavière....

Et le roi mesme ne se put tenir de la regarder, et bien lui estoit avis qu'onques n'avoit vu si noble, si frisque ni si belle de [que] li

[Les murs du châtel] estoient hauts malement et de pierre dure, et ouvrés jadis de mains de Sarrasins, qui faisoient les soudures si fortes et les ouvrages si estranges que ce n'est point de comparaison à ceux de maintenant

Ainsi que Jacques d'Artevelle chevauchoit par la rue, il s'aperçut tantost qu'il y avoit aucune chose de nouvel contre lui

Grand foison de seigneurs de France revenoient de jour en jour du roi d'Espaigne qui faisoit guerre adonc au roi de Grenade

Cil [Robert d'Artois] la conseilloit et confortoit de ce qu'il pouvoit

Et la festerent de ce qu'ils purent, car bien le savoient faire

Avec lui estoient de chevaliers messire Jacques.... et des escuyers, Gille et Thierri....

.... Et ne voulut oncques reculer, mais s'en vint de grand courage assembler aux Allemands

Lor fit le roi de rechef une semonce très especiale et envoya jusques à douze cents lances de bonnes gens d'armes en l'ost [de] son fils

Ceux de dedans se defendirent très durement de traire et jeter pierres, feu et pots pleins de chaux, jusques environ midi

De la mort Jean Lyon fut le comte grandement resjoui

Vous lui ressemblez de visaige

Messire Olivier de la Marche estoit ney de la conté de Bourgongne

Et fut cause ce bon logis et le sejour que l'on y fist, de saulver la vie à beaucoup de ses gens

Et fut mis en deliberation ce qui estoit de faire

La maison de Lanclastre dont il estoit yssu de par sa mere

Qu'ils apportoient aucunes choses bonnes par escript de par le seigneur de Hymbercourt

De ce que les Bourguignons s'estoient mis à pied et puis remontez à cheval, leur porta grand perte de temps

Se douloit de quoi il luy avoit ainsi couru sus à l'appetit d'autruy

Et que de ses intelligences qu'on luy disoit avoir au pays dudit duc n'estoit point vray, mais toute mensonge ou peu s'en falloit

En la ville y avoit bien quatorze cens hommes d'armes de par le roy et quatre mil francs archiers

Ce n'est pas chose trop seure de tant d'allées ne de venues d'ambassades ; car bien souvent se traictent de mauvaises choses

Et est de croire que ung sage prince met toujours....

Et de ce faire [ce qu'il promettait] luy bailleroit son scellé

Fut prins ung varlet des Angloys [par les Anglais], et fut incontinent amené devant le roy d'Angleterre

Et ces raisons ont esté cause de faire paour à beaucoup de gens de bien

Le roy nostre maistre, qui estoit bien sage, entendoit bien que c'estoit que de Flandres et que ung conte dudit pays de Flandres estoit peu de cas sans avoir ledit pays d'Artois (qui est assis entre le roy de France et eux, leur estant comme une bride)

Et s'adressoit de toutes choses à cet Estienne de Vers

Je ne veux point dire que le roy ne fust sage de son aage, mais il n'avoit que ving et deux ans et ne faisoit que saillir du nid

Et du matin, devant le jour, partismes

Et luy sembloit bien que ledit de Clirieux avoit creu trop de leger

Fit couper la teste au pere de sa femme et tua le frere d'elle

Disant les causes estre justes et raisonnables de sa prinse

Et que de demourer là sans vivres entre Paris et le roy n'estoit possible

Le conte de Richemont, de present roy

Ces trois avis ne sont pas d'oublier [à oublier]

.... Qu'onc ne souffris homme de [que] moi plus grand

.... à homme plein d'outrage N'est de besoing tenir aucun langage

C'est de toy, Dieu très haut, De qui atendre faut Vray secours et defense

.... Et qu'est-ce que de l'homme ? D'avoir daigné de luy te souvenir

Lors à Dieu chanteray louange ; Car de chanter j'aurai de quoy [sujet]

.... Et vaincras ceux qui diront du contraire

Vrai est qu'il leur est à pardonner, vu que ce n'est pas leur gibier que de la sainte Escriture

Ils ne savent que c'est de Dieu, ni de religion, non plus que bestes

C'est une eschappatoire frivole de ce qu'ils babillent, que Jesus Christ est nommé fils de l'homme

Un serf delivré de [par] son maistre

Et comme arbres, ils sont jugés de leurs fruits

Ne savoit-il pas quel crime c'estoit d'adultere et d'homicide ?

Des asnes de prestres, qui ne savent n'aller ne parler

C'est bien autre chose d'abstinence de mariage que de virginité

Conseille moi ce qu'est de [à] faire

Allons y de ce pas, de paour que mort ne le previegne

Lors sonna une cloche six coups seullement, et monagaux d'accourir et monagaux de chanter

.... Que je croy qu'il est en nature Moins des bons hommes qu'en peincture

La philosophie est un fais d'autres espaules que de celles de nostre langue

Ilz trouveront mauvais de ce que j'ose si librement parler

Si j'estoy enquis de ce qu'il me semble de noz meilleurs poëtes françoys

Pour monstrer ce qui est de semblable en ces deux Et ce qui est aussi de difference entre eux

Mais si mes vers sont de quelque merite, C'est pour l'honneur qu'ils ont de vous chanter

Il me semble de voir cette troppe legere En un rond assemblée autour de vostre pere

Il fait du bon chrestien, et n'a ny foy, ny loy

Ce n'estoit qu'un coeur, une maison, un lit, une table et une bourse d'eux deux

Si Dieu ne donne mieulx au roy de Navarre, j'ay peur que de 15 jours il ne soit prest à partir d'icy

Les cris du peuple et des femmes et enfants abandonnez à la boucherie

Il apperçut trois gentilshommes qui d'une hardiesse incroyable soutenoient seuls l'effort de son armée

Elles d'un coeur magnanime s'adviserent de....

J'ay veu un gentilhomme de bonne maison aveugle nay, au moins aveugle de tel age qu'il ne savoit que c'est de veue

D'un visage ferme, Phyton....

Perdre [tuer] d'un plomb malheureux

De dueil s'arracher les poils

De cholere, de desespoir

Un roy de nos voysins

Ordonnant que de dix ans on ne....

Ayant reçu de Dieu

La nation de quoy estoit le conte

De troupe à troupe

Il y a des petites bestes qui....

De dessus un bastion

Des principaux bienfaicts de la vertu est le mespris de la mort

La premiere nuict d'après ses oblations

Si ce sot de roy de France eust sceu....

Ce n'est rien que de nous

Escrire de [sur] la religion

En toutes autres choses, s'il y a de bel et bon en la maison, c'est l'oeil du maistre qui le fait

De moi [quant à moi], si je pensois....

Il y a de deux sortes de pieges, dont le diable se sert en ceci

Dieu pour semblables iniquitez a anciennement exterminé des peuples entiers de devant sa face

La peste s'attachera en toy, jusques à ce qu'elle t'aura consumé de dessus la terre

Quand les estrangers ont plus de faveur et auctorité que les naturels

Celui qui persecute est du diable, et celui qui est persecuté est de Dieu

C'estoit bien peu de chose des villes des Acheïens

C'est toy-mesmes qui as abondance de maladies et très dangereuses

Ce mot de prochain s'estend indifferemment à tous les hommes

Ce sera beaucoup si de six il s'en trouve deux

Un gentilhomme de trois ou quatre mille livres de rente

Il n'est richesse que de santé

Aussi eux ne les tiennent pas en autre estime que de bestes brutes

Minutius, ardent du desir de combattre sans propos, et faisant de l'audacieux, alloit gaignant la bonne grace des soudards

Et y eut bien huit cents de tuez

Quelqu'un pensant faire du plaisant

Ce n'estoit encore rien de ce que l'on ostoit, au prix de ce qui revenoit

Elles [figues] estoient toutes vertes et cueillies de frais

Le peuple se deffioit de leur suffisance, et s'en donnoit de garde

Il vint au degré de commander, ayant appris à obeïr

Son vieillard de pere s'en alla en sa maison tout fasché

Cestuy Onesicritus avoit esté des disciples de Diogenes le cynique

Le muscle tenar, plus gros et cras de tous les autres....

Tes pieds de trop courir sont ja foibles et las

Ta couleur est d'un mort qu'on devalle en la fosse

Elle est pleurante au cabinet entrée, Où tout le bien que plus cher elle avoit, D'un soin de femme en garde reservoit

Si j'avois de puissance autant que j'ay d'oser

Tout ce qui est de beau ne se garde longtemps

Environ le quatorzieme de decembre

C'est un étrange fait du soin que vous prenez, à me venir toujours jeter mon âge au nez [le fait du soin, le fait qui est le soin]

Qui sait si.... Ce roi [Mithridate].... N'accuse point le ciel qui le laisse outrager, Et des indignes fils qui n'osent le venger ?

Notez encore et n'imitez pas : Ces sages Qui dans un noble exil sur des lointains rivages....

Il faut appeler l'attention sur l'emploi de de dans les exemples suivants : Je ne regarde pas tout ce qui me paraît de poli et de régulier

Rien ne me paraît de plus inhumain que de....

Laissant tout ce qui est de vrai, et chassant tout qu'il y a de faux

Ce qui est de merveilleux est qu'il n'y en a point de laides [de femmes] dans toute l'île [Majorque]

Ce qui est de plus admirable, c'est qu'au milieu de tant de faiblesse...

J'ai bonne opinion de lui de vous aimer

Cette conduite va bien plus à.... que celle de suivre....

De tous mes châteaux en Espagne, il ne me reste que celui de chercher une occupation

Il y a quelque chose de dur et d'injuste de compter pour rien ce que j'ai fait

De coup ou de poison il est permis changer

Accentus est anima verborum sive vox syllabae, quae in sermone plus sonat de ceteris syllabis