L'oeuvre Les fourberies de Scapin de Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE

Ecrit par Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE

Date : 1671

Citations de "Les fourberies de Scapin"

Pages 1

Utilisé pour le motCitation
ABANDONNEMENTDans l'abandonnement où je me suis trouvée
ABOYERNous avons de tous côtés des gens qui aboient après nous
AISEJe suis bien aise d'apprendre cela
AMOUREUSEMENTElle faisait fondre chacun en larmes, en se jetant amoureusement sur le corps de cette mourante, qu'elle appelait sa chère mère
APRÈSJe suis après à m'équiper
ARRACHERNe te fais pas arracher les mots de la bouche
ASSASSINERAh ! infâme ! ah ! traître ! ah ! scélérat ! c'est ainsi que tu m'assassines !
ATTAQUERJe ne suis point personne à reculer lorsqu'on m'attaque d'amitié. - Et lorsque c'est d'amour qu'on vous attaque ?
ATTRAITElle brillait de mille attraits, et ce n'était qu'agrément et que charmes que toute sa personne
ATTRAPERLe pendard de Scapin, par une fourberie, m'a attrapé cinq cents écus
AVISERJe vais consulter un avocat et aviser des biais que j'ai à prendre
AVOIROui, monsieur, seulement pour vous faire peur, et vous ôter l'envie de nous faire courir toutes les nuits, comme vous aviez de coutume
BAILLERUn sergent baillera de faux exploits, sur quoi vous serez condamné sans que vous le sachiez
BARQUEJe te conjure de prendre la conduite de notre barque
BECJe ne prétends pas qu'on me fasse passer la plume par le bec
BLANCS'aller marier de but en blanc avec une inconnue
BON, BONNEOses-tu bien paraître devant mes yeux après tes bons déportements ?
BRASSIÈRESUne autre [jeune personne] aurait paru effroyable en l'état où elle était ; car elle n'avait pour habillement qu'une méchante petite jupe avec des brassières de nuit qui étaient de simple futaine
BROUILLERJe n'ai pas l'esprit comme toi de me brouiller avec la justice
BRUITJe serais d'avis que vous ne fissiez point de bruit
CAMPAGNEDes raisons qui ne feront que battre la campagne
CENTSait-il bien ce que c'est que cinq cents écus ? - Oui, monsieur, il sait que c'est mille cinq cents livres
CHAPITREJ'ai l'humeur enjouée, et sans cesse je ris ; mais, tout en riant, je suis sérieuse sur de certains chapitres
CHAPITRERDemandez-lui comme je l'ai chapitré sur le peu de respect qu'il portait à son père
CHARGEJe te pardonne à la charge que tu mourras
CHARGERZerbinette m'a chargé promptement de venir vous dire que....
CHEVALCroit-il que mille cinq cents livres se trouvent dans le pas d'un cheval ?
CLOCHEREt que ceux qui veulent gloser doivent bien regarder chez eux s'il n'y a rien qui cloche
COEURJ'ai cette insulte sur le coeur
COLLATIONIl nous a donné la collation
COMPAGNONHenri IV était bon compagnon, J'ai ouï dire que vous avez été autrefois un bon compagnon
COMPOSERTâchez de vous composer par étude
CONSOLATIF, IVEJe suis homme consolatif, homme à m'intéresser aux affaires des jeunes gens
CONTEJ'ai une démangeaison naturelle à faire part des contes que je sais
COQUIN, INEAh ! ah ! vous voilà ! je suis ravi de vous trouver, monsieur le coquin. - Scapin : Monsieur, votre serviteur ; c'est trop d'honneur que vous me faites
COUPC'est un de ces braves de profession, de ces gens qui sont tout coups d'épée, qui ne parlent que d'échiner
COUREUR, EUSENe voudrait-on point que je mariasse mon fils avec elle ? une fille inconnue qui fait le métier de coureuse ?
COURT, COURTEN'as-tu point honte, toi, de demeurer court à si peu de chose ?
COUTUMEPour vous ôter l'envie de nous faire courir toutes les nuits comme vous aviez de coutume
CREVERJe vois se former de loin un nuage de coups de bâton qui crèvera sur mes épaules
CUL ou CUPour moi, j'ai pratiqué toujours cette leçon dans ma petite philosophie ; et je ne suis jamais revenu au logis, que je ne me sois tenu prêt à la colère de mes maîtres, aux réprimandes, aux injures, aux coups de pied au cul, aux bastonnades, aux étrivières ; et, ce qui a manqué à m'arriver, j'en ai rendu grâces à mon bon destin
DEUne galère turque où l'on nous avait invités d'entrer
DÉCHARGERDans cette pensée, il résolut de décharger son désespoir sur vous, et de vous ôter la vie pour venger son honneur
DÉLIBÉRERLe hasard a fait ce que la prudence des pères avait délibéré
DÉMANGEAISONJ'ai une démangeaison naturelle de faire part des contes que je sais
DENIERVotre procureur s'entendra avec votre partie et vous vendra à beaux deniers comptants
DÉPORTEMENTLes mauvais déportements des jeunes gens viennent le plus souvent de leur mauvaise éducation
DESJe lui ai bien fait entendre que vous n'étiez point une dupe, pour vous demander des cinq ou six cents pistoles
DÉSAGRÉABLEVous vous moquez ; la tranquillité en amour est un calme désagréable
DESSUSEt qu'a-t-il demandé ? - Oh ! d'abord des choses par-dessus les maisons
DIGÉRERIl ne peut digérer les cinq cents écus que je lui arrache
DIVERTIRCherchant à divertir cette tristesse, nous sommes allés nous promener sur le port
DONTAprès quelques paroles dont je tâchai d'adoucir la douleur de cette charmante affligée....
DOUCEURIl lui conte des douceurs
DRÔLEJ'ai ouï dire que vous faisiez de votre drôle avec les plus galantes
ÉBAHI, IEVous serez ébahi que vos juges auront été sollicités contre vous
ÉCHINERDe ces gens qui ne parlent que d'échiner
ÉGYPTIEN, IENNELa destinée a voulu que je me trouvasse parmi une bande de ces personnes qu'on appelle Égyptiens, et qui, rôdant de province en province, se mêlent de dire la bonne fortune et quelquefois de beaucoup d'autres choses
ÉMOUVOIRJe ne saurais voir d'honnêtes pères chagrinés par leurs enfants que cela ne m'émeuve
ENIl va vous emmener votre fils en Alger
ENFERHé ! monsieur, si vous le pouvez, sauvez-vous de cet enfer-là [les procès]
ENFONCEREnfonce ton bonnet en méchant garçon
ENFONCERVous allez vous enfoncer dans d'étranges épines
ENTREPRENDREJe hais ces coeurs pusillanimes qui, pour trop prévoir les suites des choses, n'osent rien entreprendre
ENTREPRISEJe me plais à tenter des entreprises hasardeuses
ÉPINEVous allez vous enfoncer dans d'étranges épines [en plaidant]
ÉQUIPERNous voilà au temps que je dois partir pour l'armée ; je suis après à m'équiper
ESSUYERPuisque vous le voulez, je veux bien essuyer mes pleurs
FAIREQue fait-il tout le long du jour ? Le ciel me sera témoin que j'ai fait pour toi tout ce que j'ai pu
FAIREJ'ai ouï dire, moi, que vous avez été autrefois un bon compagnon parmi les femmes ; que vous faisiez de votre drôle avec les plus galantes de ce temps-là
FATALEMENTScapin : Que voulez-vous ? il y a été poussé par sa destinée. -Argante : Ah ! ah ! voici une raison la plus belle du monde ; on n'a qu'à commettre tous les crimes imaginables, et dire, pour excuse, qu'on y a été poussé par sa destinée. - Scapin : Mon Dieu ! vous prenez mes paroles trop en philosophe ; je veux dire qu'il s'est trouvé fatalement engagé dans cette affaire
FEUSon coeur prend feu dès ce moment
FILETIl semble que le ciel, l'un après l'autre, les amène dans mes filets
FILSMon amant dans l'état où l'on voit très souvent les fils de famille [sans argent]
FOLIEJ'ai bien la mine, moi, de payer plus cher vos folies
FONDANT, ANTEUne jeune fille toute fondante en larmes, la plus belle et la plus touchante qu'on puisse voir
FORGERAh ! Scapin, si tu pouvais trouver quelque invention, forger quelque machine, pour me tirer de la peine où je suis
FORTUNEUne bande de ces personnes qu'on appelle égyptiens, qui, rôdant de province en province, se mêlent de dire la bonne fortune
FOURBERVous vous êtes accordés, Scapin, vous et mon fils, pour me fourber....- Ma foi, monsieur, si Scapin vous fourbe. je m'en lave les mains
FREDAINEJe voudrais bien savoir si vous-même n'avez pas été jeune, et n'avez pas, dans votre temps, fait des fredaines comme les autres ?
FURIBOND, ONDEEnfonce ton bonnet en méchant garçon, campe-toi sur un pied, mets la main au côté, fais les yeux furibonds
GALANTERIEJ'ai sans doute reçu du ciel un génie assez beau pour toutes les fabriques de ces gentillesses d'esprit, de ces galanteries ingénieuses à qui le vulgaire ignorant donne le nom de fourberies
GALÈREQue diable allait-il faire dans cette galère ? ah ! maudite galère !
GARÇONEnfonce ton bonnet en méchant garçon
GARDEIl n'a garde d'aller avouer cela, ce serait faire tort....
GARDEIl se tiendra sur ses gardes assurément
GIBETLe valet est un scélérat qui sera par Géronte envoyé au gibet avant qu'il soit demain
GROS, OSSEQue diable ! te voilà grand et gros comme père et mère
HAUT, AUTEIl faut du haut et du bas dans la vie
HONNEURIl ne prétend à vous qu'en tout bien et en tout honneur
IMPERTINENCELe valet lui faisait comprendre à tous coups l'impertinence de ses propositions
INCLINATIONPourquoi faut-il que de justes inclinations se trouvent traversées ?
INCOMPARABLEIl s'appelle Scapin, c'est un homme incomparable, et il mérite toutes les louanges que l'on peut donner
INVITERIls avaient vu une galère turque où on les avait invités d'entrer
JAMBEJe voudrais bien que l'on m'eût donné autrefois nos vieillards à duper ; je les aurais joués tous deux par-dessous la jambe
JOUERJe les aurais joués tous deux par-dessous la jambe
JUSQUE et JUSQUESSi vous n'abrégez ce récit, nous en voilà pour jusqu'à demain
JUSTICEJe te conjure, au moins, de ne m'aller point brouiller avec la justice
LADREVoilà mon ladre, voilà mon vilain dans de furieuses angoisses, et la tendresse qu'il a pour son fils fait un combat étrange avec son avarice
LANGUEC'est avoir bien de la langue que de ne pouvoir se taire de ses propres affaires
LAVERMa foi, monsieur, si Scapin vous fourbe, je m'en lave les mains et vous assure que je n'y trempe en aucune façon
MAIN-FORTENous pouvons nous barricader, et envoyer quérir main-forte contre la violence
MAISONQu'a-t-il demandé ? - Oh ! d'abord des choses par-dessus les maisons
MANQUERLe ciel me sera témoin que j'ai fait pour toi tout ce que j'ai pu, et que, si tu manques à être racheté, il n'en faut accuser que le peu d'amitié d'un père
MARAUD, AUDEJe me déferai de ce maraud fieffé, de ce faquin d'Argante
METu quitterais le dessein que tu as, si tu m'en voulais croire
MÉCHANT, ANTEEnfonce ton bonnet en méchant garçon
MÊLERJe l'ai trouvé tantôt tout triste de je ne sais quoi que vous lui avez dit, où vous m'avez mêlé assez mal à propos
MENACELes menaces ne m'ont jamais fait mal ; et ce sont des nuées qui passent bien loin sur nos têtes
MENERIl faut pourtant paraître ferme au premier choc, de peur que, sur votre faiblesse, il ne prenne le pied de vous mener comme un enfant
METTREJe l'ai mis sur ce mariage
MINEUn jeune Turc de bonne mine nous a invités d'y entrer, et nous a présenté la main
MINEJ'ai bien la mine de payer plus cher vos folies
MORIGÉNERSi vous aviez, en brave père, morigéné votre fils, il ne vous aurait pas joué le tour qu'il vous a fait
MORTPar la mort ! par la tête ! si je le trouve, je le veux échiner
MOULU, UEAh ! monsieur, je suis tout moulu, et les épaules me font un mal épouvantable
MULETScapin : Il me faut encore, a-t-il dit, un mulet pour porter.... - Argante : Oh ! qu'il aille au diable avec son mulet !... - Scapin : Monsieur, un petit mulet ! - Argante : Je ne lui donnerais pas seulement un âne
NASSELes fils se pourraient bien raccommoder avec les pères ; et toi, tu demeureras dans la nasse
NUAGEJe vois se former de loin un nuage de coups de bâton qui crèvera sur mes épaules
OEILJ'attendrai, d'un oeil constant, ce qu'il plaira au ciel de résoudre de moi
OEILGéronte : Tenez-vous que je vous voie en face. - Léandre : Comment ? - Géronte : Regardez-moi entre deux yeux
OFFICEScapin : La tendresse paternelle fera son office. - Argante : Elle ne fera rien
ONDÉENous allons faire pleuvoir sur toi une ondée de coups de bâton
ORAGEJe vais voir fondre sur moi un orage soudain d'impétueuses réprimandes
PARPar le sang ! par la tête ! s'il était là, je lui donnerais tout à l'heure de l'épée dans le ventre
PAREREt quand, par les plus grandes précautions du monde, vous aurez paré tout cela
PASCroit-il, le traître, que mille cinq cents livres se trouvent dans le pas d'un cheval ?
PASSABLEElle n'est point tant sotte, ma foi, et je la trouve assez passable
PASSERNérine : Vous n'avez qu'à entrer dans ce logis. - Passe devant
PAUVREAh ! mon pauvre Scapin ! je suis mon pauvre Scapin, à cette heure qu'on a besoin de moi
PEINENe saurais-tu trouver quelque moyen pour me tirer de peine ?
PENDARD, ARDELe pendard de Scapin, par une fourberie, m'a attrapé cinq cents écus
PERCÉ, ÉEIl n'y avait personne qui n'eût l'âme percée de voir un si bon naturel
PERDU, UESilvestre : Voilà votre père qui vient. - Octave : ô ciel, je suis perdu !
PERMISSIONAvec votre permission, il n'a pas dit la vérité
PIEDDe peur que, sur votre faiblesse, il ne prenne le pied de vous mener comme une enfant
PIEDComment, vous reculez ! pied ferme, morbleu ; pied ferme !
PLAIDERC'est être damné dès ce monde que d'avoir à plaider
PLAIDERVotre avocat ne se trouvera point lorsqu'on plaidera votre cause
POINTEQuel diable d'étourdi qui suit toujours sa pointe !
POURJe hais ces coeurs pusillanimes qui, pour trop prévoir les suites des choses, n'osent rien entreprendre
POUSSERElle se rend à sa poursuite ; il pousse sa fortune ; le voilà surpris avec elle par ses parents
POUSSERIl y a été poussé par sa destinée
PREMIER, IÈREMe trahir de cette manière ! un coquin qui doit par cent raisons être le premier à cacher les choses que je lui confie, est le premier à les aller découvrir à mon père
PRENDREDe peur que, sur votre faiblesse, il ne prenne le pied de vous mener comme un enfant
PRÉTENDREIl ne prétend à vous qu'en tout bien et en tout honneur
PRÉVOIRJe hais ces coeurs pusillanimes qui, pour trop prévoir les suites des choses, n'osent rien entreprendre
PROCÈSC'est être damné dès ce monde que d'avoir à plaider ; et la seule pensée d'un procès serait capable de me faire fuir jusqu'aux Indes
PROMENERPour peu qu'un père de famille ait été absent de chez lui, il doit promener son esprit sur tous les fâcheux accidents que son retour peut rencontrer
PROTESTERProtester de violence, déclarer que c'est par violence que.... Il devait donc aller tout aussitôt protester de violence chez un notaire
PROVISIONVous savez que, pour l'esprit, il n'en a pas, grâce à Dieu, grande provision
PUSILLANIMEJe hais ces coeurs pusillanimes qui, pour trop prévoir les suites des choses, n'osent rien entreprendre
QUARTAUTHé bien, monsieur, puisque vous le voulez, je vous confesse que j'ai bu avec mes amis ce petit quartaut de vin d'Espagne dont on vous fit présent il y a quelques jours
QUELa douce chose que d'aimer, lorsque l'on ne voit point d'obstacle à ces aimables chaînes dont deux coeurs se lient ensemble !
QUERELLERC'est toi, pendard, qui m'as bu mon vin d'Espagne, et qui as été cause que j'ai tant querellé la servante, croyant que c'était elle qui m'avait fait le tour
QUERELLERArgante : Laisse-moi un peu quereller en repos. - Scapin : Vous voulez quereller ? - Argante : Oui, je veux quereller. - Scapin : Hé ! qui, monsieur ? - Argante : Ce maraud-là
QUICes galanteries ingénieuses, à qui le vulgaire ignorant donne le nom de fourberies
QUIIl lui faut aussi un cheval pour monter son valet, qui coûtera bien trente pistoles
QUOIL'éducation des enfants est une chose à quoi il faut s'attacher fortement
RAISONCe sont des gens qui n'entendent point de raison
RAISONNABLEIl me faut un cheval de service, et je n'en saurais avoir un qui soit tant soit peu raisonnable, à moins de soixante pistoles
RAPPORTEUR, EUSECombien d'animaux ravissants par les griffes desquels il vous faudra passer, sergents, procureurs, avocats, greffiers, substituts, rapporteurs, juges et leurs clercs
RAVISSANT, ANTEJetez les yeux sur les détours de la justice : voyez combien d'animaux ravissants par les griffes desquels il vous faudra passer : sergents, procureurs, avocats, greffiers
RAVOIRLa peine qu'il souffre [de la captivité de son fils] lui fait trouver cent moyens ridicules pour ravoir son fils
RECOURIRQue dois-je faire ? quelle résolution prendre ? à quel remède recourir ?
RECULERAh ! coquin ! ah ! canaille ! vous en voulez par là !... soutenez, marauds ; soutenez.... comment, vous reculez !
RECULERJ'accepte la proposition, et ne suis point personne à reculer lorsqu'on m'attaque d'amitié
REGRETNous entrons dans une salle, où nous voyons une vieille femme mourante, assistée d'une servante qui faisait des regrets
REMETTRENe te l'ai-je pas donné [l'argent] ? - Scapin : Non vraiment, vous l'avez remis dans votre poche
REMPLI, IEOui, j'étais toute remplie du conte, et je brûlais de le redire
RENVERSERNe vous mettez pas en peine, je vous réponds de renverser tout cet obstacle, et j'y vais travailler de ce pas
RÉPONDRESongez à répondre résolûment sur tout ce qu'il vous pourra dire
RÉPRIMANDELorsque mon père apprendra les choses, je vais voir fondre sur moi un orage soudain d'impétueuses réprimandes
RÉPUTATIONZerbinette : Monsieur, je vous prie de m'excuser ; je n'aurais pas parlé de la sorte, si j'avais su que c'était vous ; et je ne vous connaissais que de réputation. - Géronte : Comment ! que de réputation ?
REQUÉRIRVa, va vite requérir mon fils
RÉSOLÛMENTSongez à répondre résolûment sur ce qu'il pourra vous dire
RETENIRC'est toi qui as retenu ma montre ?
RETENIRJ'ai ouï dire, il y a longtemps, une parole d'un ancien que j'ai toujours retenue
ROITiens-toi un peu, enfonce ton bonnet en méchant garçon ; campe-toi sur un pied ; mets la main au côté ; fais les yeux furibonds ; marche un peu en roi de théâtre
ROMPREArgante : Cela m'aurait donné plus de facilité à rompre ce mariage. - Scapin : Rompre ce mariage ? - Argante : Oui. - Scapin : Vous ne le romprez point
ROUEREt pour le coquin de Silvestre, je le rouerai de coups
SACIl vous en faudra [de l'argent] pour les consultations et plaidoiries des avocats, pour le droit de retirer le sac, et pour les grosses d'écritures
SECOURSAh, tête ! ah, ventre ! que ne le trouvé-je à cette heure avec tout son secours ! que ne paraît-il à mes yeux au milieu de trente personnes !
SORTEJe ne m'y fie encore que de la bonne sorte
SOUFFLETIl n'y a pas un de ces gens-là qui, pour la moindre chose, ne soit capable de donner un soufflet au meilleur droit du monde
SOUPÇONCela ne vous offense point ; il ne tombe entre lui [votre père] et vous aucun soupçon de ressemblance
SUBSTITUTCombien d'animaux ravissants, par les griffes desquels il vous faudra passer, sergents, procureurs, avocats, greffiers, substituts, rapporteurs, juges et leurs clercs !
SUIVREQuel diable d'étourdi qui suit toujours sa pointe !
SURJ'ai été trouver le frère de cette fille qui a été épousée.... je l'ai mis sur ce mariage
SÛRETÉSonge à bien prendre tes sûretés avec lui
TÂCHERMa foi, monsieur, si vous m'en croyez, vous tâcherez, par quelque autre voie, d'accommoder l'affaire
TAIREC'est avoir bien de la langue de ne pouvoir se taire de ses propres affaires
TANTElle n'est pas tant sotte, ma foi ; et je la trouve assez passable
TENIRIl voit une jeune personne qui lui veut du bien (car il tient cela de vous, d'être aimé de toutes les femmes)
TENIRArgante : Ah ! maudite galère ! - Scapin, à part : Cette galère lui tient au coeur
TÊTEPar la mort ! par la tête ! par le ventre ! si je le trouve, je le veux échiner
TIRERFais-nous un peu ce récit, qu'on m'a dit qui est si plaisant, du stratagème dont tu t'es avisé pour tirer de l'argent de ton vieillard avare
TOUCHANT, ANTEUne jeune fille toute fondante en larmes, la plus belle et la plus touchante qu'on puisse jamais voir
TOURNERJe l'ai tant tourné de tous les côtés, qu'il a prêté l'oreille aux propositions que je lui ai faites d'ajuster l'affaire pour quelque somme
TRAINVoilà l'affaire en bon train
TRAITERMe traiter de coquin, de fripon, de pendard, d'infâme !
TRAVERSÉ, ÉEHélas ! pourquoi faut-il que de justes inclinations se trouvent traversées !
TREMPERMa foi, monsieur, si Scapin vous fourbe, je m'en lave les mains, et vous assure que je n'y trempe en aucune façon
TRISTEJe l'ai trouvé tantôt tout triste de je ne sais quoi que vous lui avez dit
TUERC'est un de ces braves de profession, de ces gens qui sont tout coups d'épée.... qui ne font non plus de conscience de tuer un homme que d'avaler un verre de vin
TURC, URQUENous avons arrêté nos yeux sur une galère turque assez bien équipée
TURC, URQUEGéronte : Cinq cents écus ! n'a-t-il point de conscience ? - Scapin : Vraiment oui, de la conscience à un Turc !
UNI, IEVous vous moquez ! la tranquillité en amour est un calme désagréable ; un bonheur tout uni nous devient ennuyeux
USERJe te promets cet habit-ci, quand je l'aurai un peu usé
VENGEANCEEt je prétends faire de lui une vengeance exemplaire
VENTRES'il était là, je lui donnerais tout à l'heure de l'épée dans le ventre
VENTREPar la mort ! par la tête ! par le ventre ! si je le trouve, je le veux échiner
VENUEC'est que je vois que, sans nécessité, tu vas courir risque de t'attirer une venue de coups de bâton
VILAIN, AINEIl a un père qui, quoique riche, est un avaricieux fieffé, le plus vilain homme du monde
VILAIN, AINEOui, Géronte, justement ; voilà mon vilain ; je l'ai trouvé : c'est ce ladre-là que je dis
VOIRArgante : Tous leurs discours seront inutiles. - Scapin, à part : Nous allons voir
VOULOIRQue voulez-vous qu'il ait dit... ? comment imaginez-vous qu'il ait pu dire.... ? Que voulez-vous, mon père, que j'aie fait ?
VRAI, AIEAh ! Octave, est-il vrai ce que Silvestre vient de dire à Nérine, que votre père est de retour, et qu'il veut vous marier ?

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