Définition de PUSILLANIME

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : pu-zil-la-ni-m'

DÉFINITIONS

1
Qui a l'âme faible et timide.
Je hais ces coeurs pusillanimes qui, pour trop prévoir les suites des choses, n'osent rien entreprendre
de Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE dans Scapin, III, 1
Homme pusillanime, si les deux grands fantômes, la douleur et la mort, t'effrayent, lis Sénèque
de Denis DIDEROT dans Claude et Nér. II, 5
2
Qui annonce de la pusillanimité.
Est-il indifférent pour un enfant d'entendre autour de son berceau le murmure pusillanime de la servitude, ou les accents nobles et fiers de la liberté ?
de Denis DIDEROT dans Claude et Nér. I, 10
N'éprouvez point, mon fils, d'effroi pusillanime
de Marie-Joseph CHÉNIER dans Charles IX, II, 4

HISTORIQUE

1
XIIIe s.
Pusillanimes, ce est à dire de poure cuer
de Brunetto LATINI dans Trés. p. 272
Pusillanimes est cil qui est dignes d'avoir dignitez granz, et si ne s'en ose entremettre ne recevoir les, ainz s'en fuit et repont [cache]
de Brunetto LATINI dans ib. p. 288
2
XVIe s.
Pusillanime et absurde vanterie
de Michel de MONTAIGNE dans IV, 220

ÉTYMOLOGIE

1
Lat. pusillanimis, de pusillus, petit (diminutif de pusus, petit garçon, le même que putus, petit garçon, puta, petite fille, voy. PUTE), et animus, esprit, courage.

Synonymes de PUSILLANIME

Phonétiquement proche de PUSILLANIME