L'oeuvre Abufar ou La Famille arabe de Jean-François DUCIS
Ecrit par Jean-François DUCIS
Date : 1795
Citations de "Abufar ou La Famille arabe"
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Utilisé pour le mot | Citation |
ABREUVER | Les puits où vont le soir s'abreuver nos troupeaux |
ACCOURIR | A vos genoux bientôt s'il accourait se rendre ? |
ADOPTER | N'a-t-il pas adopté Nos climats et nos moeurs et notre liberté ? |
BÊLANT, ANTE | Je vous ai vu, le soir, pour nos brebis bêlantes Soulever de nos puits les pierres trop pesantes |
BIEN | Le bien qu'on croit caché sort de la nuit obscure, Et le ciel tôt ou tard le paye avec usure |
CENTRE | Ô cieux ! cachez ma honte au centre de la terre |
CONSOLANT, ANTE | Honorez le malheur par des soins consolants |
CONSTERNER | Qui donc consterne ainsi ton courage abattu ? |
CONSUMÉ, ÉE | Le voyageur pourtant, le mortel égaré, Consumé par la faim, par la soif dévoré, Trouve en tout temps ici la tente de mon père |
COUVRIR | Nous pourrons tous les deux, empressés à lui plaire, Couvrir de nos respects la vieillesse d'un père |
CRIME | C'est ainsi que le crime, à lui-même odieux, Jusque dans son repos se trahit à ses yeux |
DE | N'attends pas que ton coeur, de mollesse abattu.... |
DÉGAGER | Va, de ce vain respect ma fureur te dégage |
DÉPENDANCE | Soumis à mes travaux, aimant ma dépendance, J'ai senti les bienfaits de mon adversité |
DÉVORANT, ANTE | Tu n'as pas senti De ces vents du désert la dévorante haleine |
DÉVORER | Déjà l'ardente soif le sèche et le dévore |
DÉVORER | Eh bien ! je dévorais une haine funeste |
DISCULPER | Oui bientôt Odéide, en défendant son frère, Saura le disculper dans l'esprit de son père |
DISTRAIRE | Quoi ! de ces noirs ennuis rien ne peut vous distraire ? |
DORMIR | ....c'est ici que dorment nos aïeux |
DOULEUR | De douleur en douleur je traverse la vie |
DOULOUREUX, EUSE | Ce bonheur douloureux, cette tendre langueur, L'aliment, le plaisir et le charme du coeur |
ÉCOLE | À l'école des moeurs et de la pauvreté, J'ai senti le bienfait de mon adversité |
ÉGARD | Vos égards dès longtemps ont adouci mes maux |
ÉGARER | Je ne sais quelle erreur égarait ma pensée |
EMBRASÉ, ÉE | Sous ce ciel embrasé j'ai suivi votre frère |
ENCENS | Les lieux où croît l'encens, où murmure l'abeille |
ENCHAÎNER | Mêmes goûts, mêmes soins, la commune habitude, Tout semble m'enchaîner dans cette solitude |
ENCHANTER | Jeune, sensible, ardent, tel qu'il frappa mes yeux. Quand seul il enchantait et la terre et les cieux |
ENSEVELIR | Le chameau mieux instruit, courbé sous la tempête, Dans le sable du moins ensevelit sa tête |
ENTRER | L'amour innocemment est entré dans son âme |
ENTRER | Dans nos amitiés même il entre du destin |
ENVELOPPER | S'il faut s'envelopper des ombres du mystère, C'est lorsqu'on craint surtout d'offenser la misère |
ENVENIMÉ, ÉE | Ce vent de nos déserts, terrible, envenimé, Moins brûlant que l'amour dans mes sens allumé |
ESPACE | Je regardais au loin ; j'interrogeais l'espace ; De tes pas vers mes pas je rappelais la trace |
ESPACE | [Aussi] Trop serré dans l'espace et dans l'immensité, Promène-t-il partout sa vague inquiétude |
ÉTERNITÉ | [J'ai] Quelquefois, sur l'Atlas, médité, près des dieux, L'éternité du temps, l'immensité des cieux |
ÉTINCELANT, ANTE | Quand le soleil brûlant Embrasait de ses feux le sable étincelant |
ÉTOILE | .... Lorsque la nuit sur ses immenses voiles De leur rayon tremblant fait briller les étoiles |
ÉTOUFFER | Sur ces sables muets, cette mer sans courroux S'entr'ouvre, nous dévore, et se ferme sur nous ; Ma soeur, j'étouffe encore |
ÊTRE | Où la vertu n'est point, la liberté n'est pas |
EXTRÊME | Hélas ! pour mon malheur le ciel me fit extrême |
EXTRÊME | Les extrêmes, ma soeur, sont bien près l'un de l'autre |
FATIGANT, ANTE | Un besoin fatigant, un désir furieux De sortir de moi-même et de voir d'autres cieux |
FÉCOND, ONDE | Soleil dont la lumière et la chaleur féconde Sont l'oeil, l'âme, la règle et la splendeur du monde |
FÉCONDÉ, ÉE | Dans ces champs fécondés Par les trésors du Nil dont ils sont inondés |
FEMME | Tous les soins d'une femme ont un charme si doux |
FORT, ORTE | Pour murmurer jamais ma tendresse est trop forte |
FOUGUEUX, EUSE | Est-ce à vous libre, errant, fougueux dans vos désirs, à goûter comme moi ces funestes plaisirs ? |
FRAÎCHEUR | Hélas ! déjà privé de sa fraîcheur première, Ton front, bientôt flétri, penchera vers la terre |
FROID, OIDE | Froid cercueil |
FROID | Dis-moi donc.... Que voulais-je ? ah ! dans mon trouble extrême, Je veux.... je crains.... j'ai froid |
FRONT | Son front était pensif, son âme était émue |
FRUIT | Je te donne des fruits, une tente, un chameau ; Voilà tous mes trésors, c'est là notre richesse |
FURIE | Crois-moi, dans leur furie, Les coeurs les plus ardents ont leur mélancolie |
FURIEUX, EUSE | Un besoin fatigant, un désir furieux De sortir de moi-même et de voir d'autres cieux |
GERMER | La terre sous leurs pas fait germer tous les maux |
GLOBE | Le cours silencieux De ces globes brillants dispersés dans les cieux |
GOUFFRE | Tu péris, et si jeune ! ah ! nos sables peut-être, Ou les gouffres des mers t'auront vu disparaître |
HEUREUX, EUSE | Non je ne croirai pas que mon fils inflexible, Sous des dehors heureux cache un coeur insensible |
HOMICIDE | Vents homicides |
HOMME | Allons, reprends tes sens, sois homme |
HORIZON | Au bout de l'horizon, mes désirs et mes yeux Reculaient pour te suivre et la terre et les cieux |
HOSPITALIER, IÈRE | Vous ne reverrez plus la tribu de mon père, Les fils de Samuel, la tente hospitalière |
IMPRIMÉ, ÉE | Mes pas pressaient vos pas sur le sable imprimés |
IMPUISSANCE | Dans un songe pénible, abusés par leurs voeux, Ils traînent l'impuissance et l'espoir d'être heureux |
INCLINER | Sujet et courtisan, Cours au pied d'un despote incliner ton turban |
INCULTE | Dans un vaste désert je me crois transportée, Sur une terre aride, inculte, inhabitée |
INEXPRIMABLE | J'allais, je regardais, mon oeil ne voyait pas ; Un charme inexprimable entraînait tous mes pas |
INHABITÉ, ÉE | Dans un vaste désert je me crois transportée, Sur une terre aride, inculte, inhabitée |
INNOCEMMENT | L'amour innocemment est entré dans mon coeur |
MÂLE | Mâles travaux |
MALHEUREUX, EUSE | Hélas ! les malheureux sont des objets sacrés |
MATIN | Heureux dans mon matin, plus heureux vers le soir, De faire encor le bien qui reste en mon pouvoir |
METTRE | Faudra-t-il que sa fille Mette à son tour le deuil, le trouble en sa famille ? |
MOEURS | Le vice auprès des moeurs n'est jamais sans effroi |
MOISSON | J'errais parmi les fleurs, les moissons, les ruisseaux |
MUGISSANT, ANTE | Entends-tu l'aquilon mugissant ? |
NATAL, ALE | Sol natal |
NUAGE | Ce nuage d'ennui, cette sombre langueur.... |
PENCHER | Ton front bientôt flétri penchera vers la terre |
PREUVE | J'ai lu dans tous ses traits la preuve de son crime |
RAPPROCHER | Son âme est libre encore, et Pharasmin peut plaire, Leur âge les rapproche.... |
SÉCHER | Déjà l'ardente soif le sèche et le dévore |
SOIF | Déjà l'ardente soif le sèche, le dévore |
SOL | Vous ne reverrez plus la tombe de mon père.... Le sol où croît pour nous le doux fruit du dattier |
SORTIR | J'aurais voulu, courant, m'élançant loin de toi, Sortir de cet amour qui fuyait avec moi |
SOURD, SOURDE | De ses sourdes douleurs j'ai vu la violence |
VISITER | J'ai couru les déserts et les palais des rois, Visité des tombeaux, des temples, des ruines |
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