Définition de DVORER

DÉFINITIONS - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : for-fè-tu-r'

DÉFINITIONS

1
Prévarication d'un magistrat. Il a été destitué pour cause de forfaiture.
2
Sémantique : Terme de féodalité. Violation du serment de foi et hommage. Le fief pouvait être repris pour cause de forfaiture.
Sémantique : Par extension.
Le duc de Noailles était mal avec M. et Mme la duchesse de Bourgogne, et, par même forfaiture, en abomination à la cour d'Espagne
de Louis de Rouvroy, duc de SAINT-SIMON dans 404, 17
XIe s.
Qui tort eslevera ou faus jugement fera, seit en la forfaiture le rei de quarante solz
dans Lois de Guill. 41
XIIIe s.
Se li sires prent le fief en se [sa] main, par le [la] reson de le [la] forfeture de celi qui tenoit en bail....
de Philippe de BEAUMANOIR dans XV, 17
XIVe s.
Nous avons ordonné que les gardes auront la quinte partie de toutes les fourfaitures [confiscations] qu'il trouveront
dans Ord. des rois, t. III, p. 150
XVIe s.
Cueurs endurcis par obstination, Voyez celluy qui de la forfaiture Du pere Adam faict satisfaction
de Jean des Mares ou Des Marets, dit Jean MAROT dans p. 221, dans LACURNE
....Ne crains point des Dieux la forfaicture [punition] ; Car contre amour loy ne peut estre faicte
de ST GELAIS dans p. 155, dans LACURNE

ÉTYMOLOGIE

1
Forfaire ; provenc. forfaitura, forfachura.

Synonymes de FORFAITURE

Termes proches de FORFAITURE