L'oeuvre Les amants magnifiques de Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE

Ecrit par Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE

Date : 1670

Citations de "Les amants magnifiques"

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ASSURÉ, ÉEEst-il possible qu'un homme si assuré dans la guerre soit si timide en amour ?
ATTITUDEIls font entre eux une danse ornée de toutes les attitudes que peuvent exprimer des gens qui étudient leurs forces
CADEAUElles y ont reçu des cadeaux merveilleux de musique et de danse
CAJOLERLe compliment est d'un amant adroit, et vous avez entendu dire qu'il fallait cajoler les mères pour obtenir les filles
CASMa fille fait cas de vous
CASSÉ, ÉECette nuit j'ai songé de poissons morts et d'oeufs cassés, et j'ai appris du seigneur Anaxarque que les oeufs cassés et le poisson mort signifient malencontre
CAUTIONLes épreuves que tout le monde a vues de l'infaillibilité de mes prédictions sont les cautions suffisantes des promesses que je puis faire
CONCERTRedoublons nos concerts
CONSEILLERSi vous conseilliez à moi, je serais fort embarrassé
CORDEIl ne faut point toucher à cette corde-là
DECe n'est pas de vous, madame, dont il est amoureux
DÉCLARERS'il était si hardi que de me déclarer son amour, il perdrait pour jamais ma présence et mon estime
DÉFENDREJusques ici je me suis défendu de m'expliquer
DONNERIl ne faut point douter qu'elle ne donne à pleine tête dans cette tromperie
DONTC'est moi, vous dis-je, moi, dont le patron le sait
DONTLa bassesse de ma fortune, dont il plaît au ciel de rabattre l'ambition de mon amour
DONTDans le XVIIe siècle, ce pléonasme était toléré : Ce n'est pas de vous, madame, dont il est amoureux
DRESSERPour lequel des deux princes au moins dressez-vous cet artifice ?
DRESSERDressons notre promenade, ma fille, vers cette belle grotte où j'ai promis d'aller
EFFORTFais-toi quelque effort
ÉGAYERMais la princesse a voulu égayer sa dextérité, et de son dard qu'elle lui a lancé un peu mal à propos....
ENNEMI, IEVers ma belle ennemie Portons sans bruit nos pas, Et ne réveillons pas Sa rigueur endormie
EXAGÉRATEUR, TRICEC'est un homme.... ne parlant jamais qu'à propos, point prompt à décider, point du tout exagérateur incommode
FAVEURVous savez que je suis auprès d'elle en quelque espèce de faveur, que j'y ai les accès ouverts....
FORTUNEJamais il n'a été en ma puissance de concevoir comme on trouve écrit dans le ciel jusqu'aux plus petites particularités de la fortune du moindre homme
GALIMATIASMon Dieu, prince, je ne donne point dans tous ces galimatias où donnent la plupart des femmes
GARDERGardons bien que, par nulle autre voie, elle en apprenne jamais rien
GÂTERVous savez que votre présence ne gâte jamais rien
GOÛTJe n'ai pas si méchant goût que vous avez pensé
HOMMAGEJe lui ai fait des hommages soumis de tous mes voeux
IMPERTINEMMENTLe sanglier mal morigéné s'est impertinemment détourné contre nous
INCOMMODÉ, ÉEAussi est-ce à vous seul qu'on voit avoir recours toutes les muses nécessitantes ; vous êtes la grande protectrice du mérite incommodé
LAISSEREh ! laisse-moi, Clitidas, dans ma sombre mélancolie
LE, LA, LESJe veux être mère parce que je la suis, et ce serait en vain que je ne la voudrais pas être
MALENCONTRELes oeufs cassés et le poisson mort signifient malencontre
MEQu'on me laisse ici
MÉCHANT, ANTEMais peut-être, madame, que leur danse sera méchante. - Méchante ou non, il la faut voir
MORCEAUVoilà auprès de vous un beau petit morceau de prince !
MORIGÉNÉ, ÉELe sanglier mal morigéné s'est impertinemment détourné contre nous
MOULÉ, ÉELe moyen de contester ce qui est moulé ?
NEJe ne crois pas qu'on puisse mieux danser qu'ils dansent
NÉCESSITANTEAussi est-ce à vous seule qu'on voit avoir recours toutes les muses nécessitantes
NIQuand je plaisais à tes yeux, J'étais content de ma vie, Et ne voyais rois ni dieux Dont le sort me fit envie
NIEst-il possible que ce même Sostrate qui n'a pas craint Brennus ni tous les Gaulois....
NOISEIl [un sanglier] passait son chemin, et il était bon de ne lui rien dire, de ne point chercher de noise avec lui
NOUVELLEPuisque cela vous incommode, je rengaîne ma nouvelle, et m'en retourne droit comme je suis venu
OUVRIRNon, non, ma fille ; vous pouvez, sans scrupule, m'ouvrir vos sentiments
PARLERVous en parlez fort à votre aise ; et le métier de plaisant n'est pas comme celui d'astrologue
PAROLEQu'on dise que je suis une bonne princesse, que j'ai de la parole pour tout le monde, de la chaleur pour mes amis
PASSERIl [un sanglier] passait son chemin, et il était bon de ne lui rien dire
PÉNÉTRANT, ANTELes gens comme vous ont toujours les yeux pénétrants
PENSÉEIl est attaché à ses pensées
POUVOIRIl ne se peut rien de plus beau
PROMENERQu'on me laisse ici promener toute seule
PROPREJe me sens mal propre à bien exécuter ce que vous souhaitez de moi
RENGAINERPuisque cela vous incommode, je rengaine ma nouvelle, et m'en retourne droit comme je suis venu
RESSORTNotre Vénus a fait des merveilles, et l'admirable ingénieur qui s'est employé à cet artifice a si bien disposé tout.... si bien caché ses fils de fer et tous ses ressorts.... qu'il y a peu de gens qui n'y eussent été trompés
SAVOIRLaissez-moi faire : je suis homme qui sais ma cour
SENTIROuais, je ne sais d'où cela vient ; mais il sent ici l'amour
SOLLICITERJ'ai cru faire assez de fuir l'engagement dont j'étais sollicitée
TIMIDEEst-il possible, dis-je, qu'un homme si assuré dans la guerre soit si timide en amour ?
TOURNERRendez cet office à ces princes de savoir adroitement de ma fille vers qui des deux ses sentiments peuvent tourner
TRACERMêlez vos pas à nos sons, Et tracez sur les herbettes L'image de nos chansons
TREMPEC'est un esprit que je redoute, et qui n'est pas de trempe à se laisser mener comme celui de sa mère
TROPVous savez que votre présence ne gâte jamais rien, et que vous n'êtes point de trop, en quelque lieu que vous soyez
VAUTRÉ, ÉENous avons vu le sanglier mort, tout vautré dans son sang
VERSJe me sens également obligée à l'amour, aux empressements, aux services de ces deux princes ; et je trouve une espèce d'injustice bien grande à me montrer ingrate, ou vers l'un ou vers l'autre, par le refus qu'il en faudra faire dans la préférence de son rival
VERSERMadame, vous avez cent personnes dans votre cour sur qui vous pourriez mieux verser l'honneur d'un tel emploi

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