L'oeuvre Venceslas de Jean de ROTROU

Ecrit par Jean de ROTROU

Date : 1647

Citations de "Venceslas"

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Utilisé pour le motCitation
ABANDONNERAbandonnant le corps, n'abandonnez pas l'âme
ACCIDENTEt pour garder enfin ses États d'accident
ACCORDVaillant, j'en suis d'accord, mais vain, fourbe, flatteur
ACCUEILA quel étrange office, amour, me réduis-tu ? De faire accueil au vice et chasser la vertu !
ACQUÉRIR[Elle] Efface son estime et s'acquiert des mépris
ACQUITTERVers la couronne et vers vous acquitté, J'implore une faveur de Votre Majesté
ACTENe m'ordonnez point un acte de faiblesse
ACTIONPartant pour cette grande et fameuse action, Vous en mîtes le prix à sa discrétion
ADORABLEYeux adorables
AFFABLE[Il] doit mêler à propos l'affable et le sévère
AGENTCassandre par le prince est si persécutée Et d'agents si puissants pour lui sollicitée
AISÉ, ÉECe beau feu dont pour vous ce coeur est embrasé, Trouvera tout possible et l'impossible aisé
ALTESSE... Je sais, sage princesse, Quelles soumissions je dois à Votre Altesse
AMANT, ANTENon, je ne puis souffrir, en quelque rang qu'il monte, L'ennemi de ma gloire et l'amant de ma honte
AMPLED'un mépris vengeur la marque la plus ample
APPAREMMENTÔ ciel ! ta providence, apparemment prospère, Au gré de mes soupirs de deux fils m'a fait père
APPÂTJe ne vois sous l'éclat dont il est revêtu Que de traîtres appâts qu'il tend à ma vertu
ARTISANL'artisan des maux que le sort vous destine, Tombera le premier dessous notre ruine
ASCENDANTEt régnez dans les coeurs, par un sort dépendant Plus de votre vertu que de votre ascendant
ASSAILLI, IED'un trouble si confus mon esprit assailli Se confesse coupable ; et qui craint a failli
ASSEZAssez et trop longtemps sous ma feinte poursuite
ASSISTANCEContre moi mon rival obtient mon assistance
ASSISTÉ, ÉEAu retour de la chasse, hier, assisté des miens
AUTREMENTS'il en est ainsi, tout ira de soi-même ; autrement, que d'embarras ! Proportionnez vos voeux à vos mérites, Autrement, au mépris et du trône et du jour, Dans votre infâme sang j'éteindrai votre amour
AVENIRQui souhaite la mort, craint peu, quoi qu'il avienne
AVENIROn peut voir l'avenir dans les choses passées
AVERSIONIntéresser l'État dans votre aversion
BANDER.... Octave passant s'est donné le souci De bander ma blessure....
BASSEMENTLa victoire m'honore, et m'ôte seulement Un caprice obstiné d'aimer trop bassement
BATAILLETrêve, trêve, Nature, aux sanglantes batailles, Qui si cruellement déchirent mes entrailles
BOUILLANT, ANTEEt j'en ai vu l'effet si bouillant et si prompt
BOUTMettez à bout l'effet qu'amour a commencé
BRAS.... L'un est votre coeur si l'autre est votre bras
BRASIERDe l'indigne brasier qui consumait mon coeur, Il ne me reste plus que la seule rougeur
CERFLe carnage du cerf se préparant aux chiens
CHALEUREt si cette chaleur n'est bientôt apaisée, Jamais sédition ne fut plus disposée....
CHARGELes siens qu'il agrandit, les charges qu'il dispense....
CHIFFRECe fer porte le chiffre et le nom du coupable
CHOQUEREncor que de ma part tout vous choque et vous blesse
CHUTEDébile et mal remis encor de la faiblesse Où ma perte de sang et ma chute me laisse
COEURLe parti du duc et de mon frère Dont l'un est votre coeur, si l'autre est votre bras
COLÀ l'État j'en dois le sacrifice. - Hé bien, achevez-le ; voilà ce col tout prêt
COLONNEQui rencontre à son trône une ferme colonne
COLORERPour en rompre les noeuds et colorer ses crimes
COMMETTREEt mille observateurs que j'ai commis exprès Ont si bien vu leurs feux qu'ils ne sont plus secrets
COMPLIMENTVoilà les compliments que l'amour leur suscite
CONDITIONUn roi vous semble heureux, et sa condition Est douce au sentiment de votre ambition
CONDUITE[Il] Ménagea notre vie avec tant de conduite
CONFORMEEt presque aucun avis ne se trouvant conforme
CONJOINT, OINTELe prix est si conjoint à l'heur de vous servir Que c'est une faveur qu'on ne me peut ravir
CONSEILLERVoyons les beaux discours qu'un flatteur lui conseille
CONSÉQUENCENe m'en faites point craindre les conséquences
CONSIDÉRERSeul il se considère, il s'aime et non pas moi
CONTENIRIci mon seul respect contient votre caprice
CORRUPTIONSes plaintes, ses écrits et la corruption De ceux qu'il crut pouvoir servir sa passion
COUCHANT, ANTESur mon couchant enfin ma débile paupière Me ménage avec soin ce reste de lumière
COUCHEQui vous a si matin tiré de votre couche ?
COULERJe coulai mes avis dans ce libre murmure
COULEUREst-ce vous, Ladislas, Dont la couleur éteinte et la vue égarée....
COUPERCoupons dès cette nuit tout accès à ses voeux
COURROUXJe sais que mes crimes Vous ont causé souvent des courroux légitimes
COUVERTJe veux me voir en vous renaître de ma cendre, Et, par vous à couvert des outrages du temps, Commencer à mon âge un règne de cent ans
CRÉANCES'il faut qu'à cent rapports ma créance réponde....
CRIMEAinsi que les vertus, les crimes enchaînés Sont toujours ou souvent l'un par l'autre traînés
CURIEUX, EUSEC'est les examiner d'un soin trop curieux
DEEt pour vous témoigner de quelle indifférence J'abandonne un plaisir que j'ai tant poursuivi
DÉBILEDébile et mal remis encor de la faiblesse Où ma perte de sang et ma chute me laisse
DÉCHARGERComment, dis-je, mon père, accablé de tant d'âge, Ne se décharge-t-il, avant qu'y succomber, D'un pénible fardeau qui le fera tomber ?
DÉCLINJe me vois, Ladislas, au déclin de ma vie
DÉFENSEContre ces charges, prince, avez-vous des défenses ?
DÉFÉRER.... mes desseins pour elle, aux vôtres préférés, Sont ces puissants respects à qui vous déférez
DÉGOÛTEt guérir aisément d'un dégoût qu'elle a pris
DÉGOUTTERVoyez, voyez le sang dont ce poignard dégoutte
DEGRÉOui, du degré de l'âge il faut porter la peine
DÉNIERCe que veut tout l'État se peut-il dénier ?
DÉPORTEMENTSur leurs déportements il faut fermer les yeux
DÉPOUILLERPrenez mes sentiments et dépouillez les vôtres
DÉPOUILLERJe me dépouillerai de toute passion
DÉSHONNEUREn mon seul déshonneur bornait tous ses désirs
DÉSIRJ'ai perdu le désir avecque l'espérance
DESSEINTous deux ont eu dessein dessus ma liberté
DESSERVIR[Il] Met à me desservir ses plaisirs les plus doux
DESSILLERSitôt que le respect m'a dessillé la vue....
DEVOIRAgréer ses devoirs et le revoir encore
DIADÈMEPour moi le diadème aurait de vains appas
DIFFÉRENDChangez ces différends en des voeux mutuels
DIFFÉRER.... Nous ne différons ni de coeur ni de sang
DIFFICULTÉ... les difficultés sont le champ des vertus
DILIGENCEAux desseins importants la diligence importe
DIMINUERMa part de votre ennui diminuera la vôtre
DISCERNERFaisons par vos travaux et ma reconnaissance Du maître et du sujet discerner la puissance
DISCORDÉtouffons nos discords dans nos embrassements
DISCRÉTIONPourtant, pour cette grande et fameuse action, Vous en mîtes le prix à sa discrétion
DISPENSATEUR, TRICEGrand roi, de l'innocence auguste protecteur, Des peines et des prix juste dispensateur
DISPENSERLes siens qu'il agrandit, les grâces qu'il dispense
DISPOSÉ, ÉEJamais sédition ne fut mieux disposée
DISTINCTEMENTMais les songes suivis Et qui distinctement marquent les aventures
DIVIN, INEEt le plus adorable et plus divin objet
DONNERS'il donne, il est prodigue, et s'il épargne, avare
DONNERNé pour donner des lois, commencez par vous-même
DURERAh ! méritez, mon fils, que cet amour vous dure
ÉCHAFAUDAdieu, sur l'échafaud portez le coeur d'un prince
ÉCHANGEVous feriez un échange et non pas une perte
EFFACERMais hélas ! ce portrait qu'elle s'était tracé Perd beaucoup de son lustre et s'est bien effacé
ÉGALITÉL'amour sait bien sans sceptre établir sa puissance, Et, soumettant nos coeurs par de secrets appas, Fait les égalités et ne les cherche pas
ÉGARÉ, ÉEVue égarée
ÉLIRERégnez ; après l'État j'ai droit de vous élire
ÉLOIGNEMENTAccordez-moi sa grâce ou mon éloignement
EMBRASÉ, ÉEEt pour dire à quel point mon coeur est embrasé
EMPOISONNÉ, ÉELe trait empoisonné que ses yeux m'ont lancé
ENCHANTÉ, ÉEVotre valeur enfin naguère si vantée Dans de folles amours languit comme enchantée
ENCOURIREt si pour encourir votre indignation
ENDURCIRMon coeur s'est endurci par toutes mes disgrâces
ENGAGERJ'engageai mon honneur engageant ma parole
ENGAGERJe vous devais connaître et ne m'engager pas Aux trompeuses douceurs de vos cruels appas, Ou, m'étant engagé, n'implorer point votre aide
ENJOINDREMon frère, un père enjoint que je vous satisfasse
ENJOINDREMon devoir m'enjoindra de répondre de vous
ENRAGÉ, ÉEL'instinct enragé qui meut ses passions Ne mettra plus de borne à vos prétentions
ENTREMISEL'infante l'a mandée, et par son entremise J'espère à vos souhaits la voir bientôt soumise
ENTREPRENDRE. Mais quoi que sur mes voeux mon frère ose entreprendre
ÉPARGNEL'épargne qu'il manie avec profusion
ÉPOUSERJe prends loi de Cassandre, épousons dès ce soir
ÉPOUVANTEEst-ce un si grand sujet d'en prendre l'épouvante ?
ESCALADERJ'escalade les murs, gagne une galerie
ESSAYEREssayons l'artifice où la rigueur est vaine
ÉTEINDRESi le duc est vivant, quelle vie ai-je éteinte ?
ÉTEINDREDans votre infâme sang j'éteindrai votre amour
ÉTERNITÉEt j'estimerai plus une mort qui lui plaise.... Qu'une éternité qui ne lui plairait pas
ÉTOILEÀ ma mauvaise étoile imputons mon ennui
EXCÉDERCe sont des actions dont la reconnaissance Du plus riche monarque excède la puissance
EXCUSEFaites-lui mon excuse
EXEMPT, EMPTETous le disent exempt de la rigueur des lois
EXIGENCEEt selon l'exigence et des temps et des lieux Savoir faire parler et son front et ses yeux
EXILJe m'impose à moi-même un exil volontaire
FAIREJ'ai fait du souverain et j'ai tranché du brave
FAVEURLe duc par sa faveur vous a blessé les yeux
FEUEn cet âge de feu Où le corps à l'esprit s'assujettit si peu
FINÀ quelque heureuse fin que tendent ses projets, Jamais il ne fait bien au gré de ses sujets
FLEURIRPar ses soins tout nous rit, tout fleurit, tout succède
FONDERFondez votre repos en me faisant heureux
FORGERChacun à son gré forgeant des potentats
FOU ou FOL, FOLLEJe dois bien moins en prendre [des lois] et d'un fol et d'un fils
FROIDEUR....Plaintes froideur, menace ni prison Ne l'ont pu jusqu'ici réduire à la raison
GARDERIl passe pour cruel s'il garde la justice
GARDERGardez-vous de l'humeur d'un sexe ambitieux ; L'espérance d'un sceptre est brillante à ses yeux
GÉNÉRALEMENTMais généralement, chacun plaint vos vieux ans
GESTECe geste encor, seigneur, ce maintien interdit....
GLOIREAvec un peu de peine on achète la gloire
GUÉRIRDu prince la raison a guéri le caprice
HAUT, AUTEÉlevez peu de gens si haut qu'ils puissent nuire
HÉRITERRoi, je n'hérite point des différents du prince
HEURTERIl ne pourra heurter votre pouvoir suprême
HONNÊTETÉEt pour venir à bout de mon honnêteté, Il met tout en usage et crime et piété
IMPOSSIBLECe beau feu dont pour vous mon coeur est embrasé Trouvera tout possible et l'impossible aisé
INACCESSIBLEJe voudrais à l'amour paraître inaccessible
INCAPABLEMais quand je crois mon mal de secours incapable
INDIGNITÉIl me fera raison de cette indignité
INDULGENCEAllez et n'imputez cet excès d'indulgence Qu'au pouvoir absolu qui retient ma vengeance
INFÂMEQui, tant que sa poursuite a cru m'avoir infâme, Ne m'a point souhaitée en qualité de femme
INHUMAIN, AINEAdorable inhumaine, hélas ! où fuyez-vous ?
INOPINÉMENTÔ ciel ! de quel poison Sens-je inopinément attaquer ma raison ?
INQUIÉTUDEAllez, indigne objet de mon inquiétude
INSIGNEIl y respectera la vertu la plus digne Dont l'épreuve ait jamais fait une femme insigne
INTERROMPREMais les songes suivis et dont, à tout propos, L'horreur se rencontrant interrompt le repos....
ISSU, UE[Il] est d'aïeux issus de sang royal
LÂCHERJe n'ai point sans sujet lâché cette parole
LANGAGESais-je si mal d'amour expliquer le langage ?
LÉGÈREMENTVous en prenez [des alarmes] sans doute un peu légèrement
LICENCEIl faut qu'enfin quelqu'un réprime ses licences
LIEUJ'aime en un lieu, seigneur, où je ne puis atteindre
LOYAL, ALEIl me fut un voisin généreux et loyal
LOYERPouvoir dire : ce bras a servi Venceslas, N'est-ce pas un loyer digne de cent combats ?
MAINTIENCe geste encor, seigneur, ce maintien interdit
MAL, ALEMon coeur, es-tu si tendre Que de donner des pleurs à l'époux de Cassandre, Et vouloir mal au bras qui t'en a dégagé ?
MALHEUREUX, EUSELe trône bien souvent porte des malheureuses
MASQUEMettre bien la franchise et la feinte en usage, Porter tantôt un masque et tantôt un visage
MASQUEDe l'artifice enfin il faut bannir l'usage, Il faut lever le masque et montrer le visage
MATINMais quel soin peut du lit vous chasser si matin ?
MENTEUR, EUSESottes prétentions, grandeurs qui nous flattez, Est-il rien de menteur comme vos vanités ?
MERCENAIREOeuvre mercenaire
MÉRITEProportionnez vos voeux à vos mérites
MERVEILLEPar quelle merveille Mon oeil peut-il sitôt démentir mon oreille ?
MESSAGECes libres entretiens, ces messages infâmes
MONARQUEEt, monarque, oubliez les différends du prince
MOU, MOLLES'il pardonne, il est mol, s'il se venge, barbare
MOURIRJe mourrai plus que vous du coup qui vous tuera
MOURIRJ'étais mort pour la gloire, et je n'ai pas vécu
MOURIRNe nous obstinons point à des voeux superflus, Laissons mourir l'amour où l'espoir ne vit plus
NUITTout obscure qu'elle est, la nuit a beaucoup d'yeux, Et n'a pas pu cacher votre forfait aux cieux
NUITEt tomber avec moi dans la nuit du cercueil
OBSERVATEUR, TRICEEt mille observateurs que j'ai commis exprès
OEUVRENe faites point, seigneur, par l'offre d'un salaire, D'une action de gloire une oeuvre mercenaire
OFFICEÀ quel étrange office, amour, me réduis-tu ? De faire accueil au vice et chasser la vertu ?
OFFICELe sang fait son office et le roi s'attendrit
OFFICES'il me rend près de vous tant de mauvais offices
OUTRÉ, ÉEQuoi ! quand le coeur outré de sensibles atteintes....
OUVRIRParlez, duc, et sans peine ouvrez-moi vos secrets
PALAISEt puis qu'est un palais qu'une maison pompeuse... ?
PÂLISSANT, ANTEDéjà du jour, seigneur, la lumière naissante Fait voir par son retour la lune pâlissante
PARLERSavoir faire parler et son front et ses yeux
PARTEt si, pour encourir votre indignation, Il ne faut qu'avoir part en mon affection
PASSIONJe me dépouillerai de toute passion
PAYERêtre prompt à payer et tardif à punir
PLACEJe tombe, et hors de moi demeure sur la place
PLAUSIBLEDe plausibles maximes
PRENDREEt l'ingrate beauté dont le charme m'a pris
PRENDREVous ne prenez de lois que de votre caprice
PRÉSOMPTIONSottes présomptions, grandeurs qui nous flattez
PRESSANT, ANTEOrdres pressants
PRIS, ISEEt l'heure est prise enfin pour nous donner les mains
PRISEN'avez-vous pas eu prise avecque votre frère ?
PRODUIRESon amour pour le duc lui produit votre haine
PROPORTIONNER....Proportionnez vos voeux à vos mérites
QUEL, QUELLEQuel des deux voulez-vous, ou mon coeur ou ma cendre ? Quelle des deux aurai-je, ou la mort ou Cassandre ?
QUOIJ'ai de quoi me défendre et de quoi vous répondre
RAISONIl me fera raison de cette indignité
RÉPUGNANCEQue j'ai de répugnance à cette lâcheté !
REQUÉRIRLe duc, pour récompense, a requis cette grâce
RETIRERFuyez-en le péril et vous en retirez
RÉVEILLERQui vous réveille donc avant que la lumière Ait du soleil naissant commencé la carrière ?
RIREPar ses soins tout nous rit, tout fleurit, tout succède
ROUESort, voilà de tes jeux, et la roue a tourné
SAIN, AINEEt faire, par des choix judicieux et sains, Tomber le ministère en de fidèles mains
SATISFAIREMon frère, un père enjoint que je vous satisfasse
SENSIBLEMENTSonge avant-coureur d'aventure tragique ! Combien sensiblement cet accident s'explique !
SINISTREAprès ces sentiments à mon honneur sinistres
SINISTRECet insolent ministre Qui vous est précieux autant qu'il m'est sinistre
SOIGNERLe prince : Faites observer qu'aucun ne nous écoute. - Théodore : Soignez-y, Léonore
SOMMEILJe dérobe au sommeil, image de la mort, Ce que je puis du temps qu'elle laisse à mon sort
SOUFFRIREt j'aurais cette injure impunément soufferte !
SUITEUn songe interrompu, sans suite, obscur, confus
SUPPRIMERSupprimons les doux noms et de fils et de père
SURVENU, UEUne douleur légère, à l'instant survenue, Ne me peut aujourd'hui souffrir l'heur de sa vue
TENDREÀ quelque heureuse fin que tendent ses projets, Jamais il [un roi] ne fait rien au gré de ses sujets
TOMBEREt faire, par des choix judicieux et sains, Tomber le ministère en de fidèles mains
TONEt, m'écriant d'un ton qui t'aurait fait horreur, J'ai dissipé mon songe, et non pas ma terreur
TORTUREMettra-t-on tous les jours mon âme à la torture ?
TRAITERL'hymen qui se traitait du duc et de Cassandre
TROMPEUR, EUSEEt puis, qu'est un palais, qu'une maison pompeuse Qu'à notre ambition bâtit cette trompeuse [la Fortune] ?
VAINCU, UEJ'étais mort pour ma gloire et je n'ai pas vécu, Tant que ce lâche coeur s'est dit votre vaincu
VICEEsprits oisifs, que le vice possède
VICTOIREQui veut vaincre est déjà bien près de la victoire ; Se faisant violence, on s'est bientôt dompté, Et rien n'est tant à nous que notre volonté
VISAGEMettre bien la franchise et la feinte en usage ; Porter tantôt un masque, et tantôt un visage
VOLONTÉEt rien n'est tant à nous que notre volonté

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