L'oeuvre La mère coupable, ou L'autre Tartuffe de Pierre Augustin Caron de BEAUMARCHAIS
Ecrit par Pierre Augustin Caron de BEAUMARCHAIS
Date : 1792
Citations de "La mère coupable, ou L'autre Tartuffe"
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Utilisé pour le mot | Citation |
DE | Depuis, dis-je, qu'il a perdu, par une querelle de jeu, son libertin de fils aîné, tu sais comment tout a changé pour nous |
DÉBARRASSÉ, ÉE | Que tout l'or du monde périsse et que je sois débarrassé de lui |
DÉBAT | Je m'attendais à des débats, à des objections sans nombre ; et je la trouve juste, bonne, généreuse |
DÉCHIRÉ, ÉE | Ce n'est point là non plus l'écrit d'un méchant homme ; un malheureux égarement.... je me sens déchiré |
DÉLABRER | Envahir les biens d'une maison qui se délabre |
DÉNATURER | Comme il fait surtout des efforts pour dénaturer sa fortune |
DÉRANGÉ, ÉE | Le mari de ta mère était fort dérangé ; en mourant, il ne laissa rien |
DESSERRER | Quel intérêt assez pressant lui fait faire une telle école, desserre les dents d'un tel homme ? |
DÉVOILER | Dévoiler la honte d'un père, ce serait un crime |
DEVOIR | Nous servions dans le même régiment, dont je vous dois d'être major |
DOMESTICITÉ | La chère Suzanne, chargée de toute la confiance, sere notre surintendante, commandera la domesticité |
ENTAMÉ, ÉE | Quand j'aurai l'agrément du roi pour l'échange entamé de toutes mes terres d'Espagne contre des biens dans ce pays |
ÉVASION | Point d'évasion, monsieur : elle était d'une humeur charmante ; en sortant d'avec vous on la voit fondre en larmes |
EXÉCRABLE | Depuis qu'un exécrable duel nous a ravi notre autre fils |
EXPLICATION | Sous quelque forme qu'elle en parle, une explication sévère éclaircit ma honte à l'instant |
FACTOTUM | De valet, barbier, chirurgien, vous l'avez établi trésorier, secrétaire, espèce de factotum |
FAILLIR | Jeune si j'ai failli souvent, que ce jour acquitte ma vie |
FALOT | Un sot est un falot ; la lumière passe à travers |
FIDÉLITÉ | Oh ! ce n'est point légèrement qu'on a donné tant d'importance à la fidélité des femmes |
FLEUR | Ah ! noble espion, la fleur des drôles, qui faites ici le bon valet et voulez nous souffler la dot |
FLEURIR | La comtesse : Qui t'a donc fleurie si matin ? - Florence : Madame on ne m'a point fleurie, c'est moi qui ai fait des bouquets |
FRAPPER | Frappe, mon Dieu ; car je l'ai mérité |
GOUTTE | Suzanne, des gouttes à ta maîtresse ! tu sais comment je les prépare |
HEURTER | Quand on veut vivre dans un pays, il n'en faut pas heurter les préjugés |
HORREUR | Il se trame ici quelque horreur |
IMPORTANT, ANTE | L'important serait de savoir quel talisman vous employez pour dominer tous les esprits |
INTRODUIRE | Il s'introduit souvent de grands fripons dans les maisons |
LABYRINTHE | Grâce à l'Ariane Suzon, je tiens le fil du labyrinthe, et le Minotaure est cerné |
LÉGION | C'est une légion de diables enfermés dans un seul pourpoint |
LIBELLE | Qu'il fasse des libelles, dernière ressource des lâches |
MACHINATEUR, TRICE | Ce profond machinateur a su les entraîner de l'Andalousie en ce pays |
MAIN | Il aura la grande main sur tout |
MALHEUREUX, EUSE | Devais-je m'expliquer devant un malheureux valet ? |
MANQUER | Vous me manquez, monsieur ; je vais m'en plaindre à votre maître |
MAUVAIS, AISE | Personne ne trouve mauvais qu'on tue une bête enragée |
MÉNAGER | L'entreprendre sans succès, c'est lui ménager un triomphe |
MINE | Il aurait la mine bien longue, s'il était instruit qu'à minuit.... |
MINOTAURE | Grâce à l'Ariane Suzon, je tiens le fil du labyrinthe, et le Minotaure est cerné |
MONDE | Madame sort sans livrée ! nous avons l'air de tout le monde |
MONSIEUR | Prie monsieur, de ma part, de passer un moment ici |
NOTORIÉTÉ | Il est de notoriété que vous n'avez quitté l'Espagne que pour dénaturer vos biens, par la vente ou par des échanges |
NOYÉ, ÉE | Ciel ! vos yeux noyés de larmes et votre visage défait m'annoncent quelque grand malheur |
OBTENIR | Qu'obtiendra donc de vous l'attachement, si vous payez ainsi la perfidie ? |
OUVRAGE | Apportez-nous, mon fils, votre discours : moi, je vais prendre quelque ouvrage pour l'écouter avec plus d'attention |
PARADIS | Le paradis ou l'enfer des familles dépend à tout jamais de l'opinion qu'elles ont donnée d'elles |
PAS | Le saint respect des morts doit avoir le pas devant tout |
PÉRIR | Notre maître est sombre à périr |
PESER | Ce Figaro pèse sur ma poitrine |
PISTE | Un dieu m'a mis sur votre piste |
PLACE | Non, j'entendrai debout ; vous savez qu'en parlant je ne saurais tenir en place |
PLAINDRE | Chacun a bien fait son devoir, ne plaignons point quelques moments de trouble |
PORTER | Mes chers enfants, je vous porte en mon coeur |
PORTER | Ce misérable enfant qui porte les traits d'un perfide |
PRÉCIPITER | En précipitant trop les choses, on se précipite avec elles |
PRÊTER | Asseyez-vous, monsieur, je vous conjure, et prêtez-moi votre attention |
RADIEUX, EUSE | Te voilà, Florestine ; je te trouve radieuse ; mais voyez donc comme elle est fraîche et belle |
REMETTRE | Ô mon Dieu, tu permets qu'en partie je répare la faute involontaire qu'un insensé me fit commettre ; que j'aie, de mon côté, quelque chose à remettre à cet époux que j'offensai |
REPTILE | Ce reptile vous a sifflé que j'étais là pour trahir vos secrets ? |
SCÉLÉRAT, ATE | Ah ! les scélérats d'hommes ! quand on les étranglerait tous .... |
SEC, SÈCHE | Quelle est donc la sèche amitié qui repousse mes confidences ? |
SÉDUIRE | Les misérables femmes, en se laissant séduire, ne savent guère les maux qu'elles apprêtent |
SEL | Des sels ! des sels ! Suzanne ! un million, si vous la sauvez |
SENTIR | Qui est-ce qui dit mon père, à la cour ? Monsieur, appelez-moi monsieur ! vous sentez l'homme du commun ! |
SORTIR | Et d'où sors-tu donc ? règle certaine, mon enfant, lorsque telle orpheline arrive chez quelqu'un comme pupille, ou bien comme filleule, elle est toujours la fille du mari |
SOTTISE | La sottise et la vanité sont compagnes inséparables |
SPHINX | Deviner l'énigme du sphinx, ou bien en être dévoré |
SUBJUGUER | Il n'est pas temps encore ; ils sont tous subjugués par lui |
TOUCHER | Cette jeune Florestine, que vous nommez votre pupille et qui vous touche de plus près |
TRAHIR | M'avez-vous vu, monsieur, trahir la vérité dans quelque occasion que ce fût ? |
VENIR | Discours d'enthousiaste ! on voit où vous en voulez venir |
VOIR | Dois-je me voir toujours froissée par l'injustice de chacun ? |
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