L'oeuvre Le père de famille de Denis DIDEROT
Ecrit par Denis DIDEROT
Date : 1758
Citations de "Le père de famille"
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Utilisé pour le mot | Citation |
DE | Il a fait de lui-même ce que vous auriez tôt ou tard exigé |
DÉSERT | Je ne ferai point un désert de ma maison, parce qu'il s'y passe des choses qui me déplaisent comme à vous |
DISPARAÎTRE | Cependant cette fille disparaît, et vous êtes convaincu de l'avoir emmenée |
DISSUADER | Il me blâme, il me dissuade, il m'arrête, et c'est pour me trahir ! |
DOUBLET | Terne encore ; les doublets me poursuivent |
ENFANT | Je suis la plus jeune de ses enfants |
ENFERMER | Il ignore qu'au même instant son oncle travaille à le faire enfermer |
ÉTENDRE | Saint-Albin : J'ai quinze cents livres de rente ? - Le commandeur : Tant qu'elles peuvent s'étendre |
ÉTERNEL, ELLE | La passion voit tout éternel ; mais la nature humaine veut que tout finisse |
FAUTEUR, TRICE | Je n'en passerai pas moins pour fauteur d'un rapt |
FILLE | Vous connaissez les différents états ; dites-moi, en est-il un plus triste et moins considéré que celui d'une fille âgée ? |
GAGNER | Le désordre s'est établi dans votre maison ; il a gagné de toute part |
GÊNER | Mademoiselle, approchez ; ne vous gênez pas ; vous entendrez mieux |
IL, au singulier, ILS, au pluriel | L'autorité, l'autorité, ils n'ont que ce mot |
INSENSÉ, ÉE | Le commandeur : Insensé ! - Saint-Albin : Je sais ; c'est ainsi qu'on appelle ceux qui préfèrent à tout une femme jeune, vertueuse et belle |
JOUER | S'il n'était que vicieux, je n'en désespérerais pas ; mais s'il joue les moeurs et la vertu ! |
JOUR | Pour la vieille qui l'a attiré chez elle, et la jeune dont il a la tête tournée, il y a beaux jours que j'aurais fait sauter tout cela |
LAMPE | La lueur pâle et sombre d'une petite lampe éclairait cette scène de douleurs |
LOIN | Je m'en irai si loin que je n'entendrai parler ni d'eux ni de vous |
MAIN | Tournez la main, psit, ce n'est plus cela |
MALÉDICTION | Éloignez-vous de moi, enfant ingrat et dénaturé ; je vous donne ma malédiction |
MARCHER | D'abord marcher sourdement et ne point troubler leur sincérité |
MAUDIRE | Il m'a maudit, il m'a chassé, il ne lui restait plus qu'à se servir de vous pour m'arracher la vie |
MÉCONNAÎTRE | Parce que nous sommes pauvres, on nous méconnaît, on nous repousse |
MÊLÉ, ÉE | Je me doutais bien que les valets étaient mêlés là-dedans |
MERCI | Me voilà, grâce à vous, à la merci de mes gens |
MERVEILLEUX, EUSE | Voilà donc le fruit de cette éducation merveilleuse dont ton père était si vain ! |
MUR | Elle vit sous un toit entre quatre murs tout dépouillés |
NAISSANCE | J'avais des ressources, et votre mère avait de la naissance |
NOMMER | Et toi, tu aurais cent enfants que je n'en nommerais pas un |
NOURRIR | Sa passion préparerait votre malheur et le sien, si vous la nourrissiez |
OMBRE | Il y a là une femme de chambre qui ne me quitte non plus que mon ombre |
ORAGE | Il se forme un orage ; je le vois ; je le sens |
OUVRAGE | Prenons mon ouvrage.... cela me dispensera du moins de le regarder |
PAIN | Mme Hébert : Ah ! monsieur, c'est le garçon le plus honnête ! - Sophie : C'est un malheureux qui gagne son pain comme nous, et qui a uni sa misère à la nôtre |
PAR (DE) | De par le roi, monsieur l'exempt, faites votre devoir |
PERDRE | Mon cher oncle, je m'en irai ; je m'en retournerai ; ne me perdez pas |
PORTER | J'ai de la peine tout ce que j'en peux porter |
PRENDRE | L'âge s'avance, les charmes passent, les hommes s'éloignent, la mauvaise humeur prend |
RASSEOIR | Il me semble que tout commence à se rasseoir ici |
REBOURS | Je sortirai d'une maison où tout va au rebours du sens commun |
REGARDER | Personne, comme lui, n'a le talent de regarder et de ne rien voir |
RETIRER | Toute ma tendresse s'est retirée sur toi, ma chère nièce |
REVENIR | Le commandeur : Sais-tu ce qui te revient du bien de ta mère ? - Saint-Albin : Je n'y ai jamais pensé, et je ne veux pas le savoir |
SATISFACTION | Des secours continus, des satisfactions réciproques [dans la famille] |
SAUTER | Pour la vieille qui l'a attiré chez elle, et la jeune dont il a la tête tournée, il y a beaux jours que j'aurais fait sauter tout cela |
SECOUER | Secouons, s'il se peut, de mon âme l'impression que cet enfant y a faite |
SOULIER | Ce sera quelque parente de ce Germeuil qui n'aura pas de souliers à mettre à ses pieds |
TANT | Qui pouvait imaginer que, pour une fille comme il y en a tant, tu tomberais dans l'état où je te vois ? |
TEMPS | Les temps sont durs ; accordez-lui le délai qu'il demande |
TEMPS | Il s'échappe seul à pied, toutes les nuits, par toute sorte de temps, à toute heure |
TENIR | Je t'ai promis ma fortune et ma nièce ; c'est notre traité, et il tient |
TOIT | Pour votre Germeuil, je vous avertis que nous ne pouvons plus loger lui et moi sous un même toit |
TROP | Mademoiselle, votre approbation est de trop |
UNIQUE | C'était, Dieu lui pardonne, une femme unique pour gâter ses enfants |
VENU, UE | Qu'on s'avise de remarquer en eux quelques-uns des défauts dont ils se reprennent, on y sera bien venu |
VOUS | Et vous êtes un père de famille, vous ? |
VU, UE | Le commandeur : Allons, nous verrons. - Saint-Albin : Tout est vu |
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