Définition de D

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : dé, et, dans l'épellation moderne, de

DÉFINITIONS

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La quatrième lettre de l'alphabet et la troisième des consonnes. Le d appartient aux consonnes nommées dentales.
Dans la plupart des livres que l'on imprime aujourd'hui [XVIIe siècle], on ôte le d de tous les mots où il ne doit point se faire sentir ; ainsi, comme on trouve écrit avenir, avis, ajourner, ajuger, ajuster, on ne saurait point se tromper à la prononciation de ces mots ; plusieurs font encore sentir le d dans adversité, mais tout le monde prononce aversaire
À la fin des mots et après une nasale, il est ordinairement muet : grand, il rend ; et s'il sonne sur la voyelle suivante, il sonne comme un t : grand homme, prononcez granit homme.
Dans la musique, D ou D-la-ré (pour ré-fa-la-ré) indique le ton de ré. D écrit au-dessus de la portée signifie doux (dolce). Quelquefois, en tête d'une partie, il marque que c'est celle du dessus.
En chiffres romains, D signifie 500, et, quand il est surmonté d'un trait, 5000.
D, Sur les anciennes monnaies de France, indique qu'elles ont été frappées à Lyon.
D M P après une signature signifie docteur en médecine de la faculté de Paris.
D est l'abréviation de don, titre donné aux seigneurs italiens et espagnols : D. Pedro. Il est aussi l'abréviation de dom, titre donné aux moines bénédictins : D. Rainard.
N. D. signifie Notre-Dame, la vierge Marie.
D. O. M. est dans les inscriptions, l'abréviation de Deo optimo maximo [à Dieu très bon, très grand].
Dans l'ancien alphabet chimique, D indiquait le sulfate de fer.

HISTORIQUE

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XIIIe s.
D [D signifie ici Dieu] jeta ceux de l'aigre feu Qui touz tems fussent en enfer ; D fu en fust, D fu en fer ; D eut au C [croix] angoisse et soif, Senefiance de l'A B C
de JUBINAL dans t. II, p. 276

ÉTYMOLOGIE

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D de l'alphabet latin, qui est le delta de l'alphabet grec, lequel, à son tour, est le daleth de l'alphabet phénicien. (daleth, porte).