L'oeuvre Hercules mourant de Jean de ROTROU
Ecrit par Jean de ROTROU
Date : 1634
Citations de "Hercules mourant"
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Utilisé pour le mot | Citation |
ACCOURCIR | Et ma jalouse humeur t'est un monstre plus fort Que tous ceux dont tes bras ont accourci le sort |
ACCOURIR | Mon père, à ma venue, accourt les bras ouverts |
ACÉRÉ, ÉE | La plainte qu'on permet à des désespérés Ne te sauvera pas de ses traits acérés |
BATTEMENT | Son sein est travaillé d'un cruel battement |
BAVE | Cerbère l'a versé ; jadis ce monstre esclave Fit écumer sur lui sa venimeuse bave |
CONSTAMMENT | Qui vit avec honneur doit mourir constamment |
CONVERTIR | Ce feu véhément Convertirait en soi le liquide élément, Avant qu'il éteignît cette ardeur violente |
DARDER | Frappe ce lâche sein du trait de ton tonnerre Le plus fort que jamais tu dardes sur la terre |
DE | Lui même en diverses formes Range les troncs coupés des chênes et des ormes |
DÉCONFIRE | Et combien les enfers qu'il avait déconfits, Ont respecté le père à cause de son fils |
DÉCONFIT, ITE | Qu'une jeune effrontée, une insolente esclave Dont le père a suivi ses peuples déconfits, Vienne en ce lieu donner des frères à mes fils |
DÉVOTIEUX, EUSE | Que le taureau soit prêt, quand j'aurai dans les cieux Poussé le zèle saint d'un coeur dévotieux |
DISSIPER | L'orage se dissipe et les cieux sont ouverts |
DIVISER | Il faudra que je perde ou divise son coeur |
DOIGT | Ton aiguille à mon doigt est un faix bien léger |
DONNER | Je donne aux immortels la peur que j'ôte aux hommes |
DOUBLE | âme double et traîtresse, Tu portes sans orgueil le nom de ta maîtresse |
DOUCEMENT | On se perd doucement quand on perd ce qu'on hait ; Et qui tue en mourant doit mourir satisfait |
DRESSER | Qu'au plus haut de ce mont un bûcher soit dressé |
DUEL | Et ta seule beauté causa notre duel |
ÉCHELLE | Encelade fendra ce pénible fardeau Qui lui servit d'échelle, et, depuis, de tombeau |
ÉCLOS, OSE | Vois que sur ce beau sein les lis à peine éclos.... |
ÉCUMER | Cerbère l'a versé, jadis ce monstre esclave Fit écumer sur lui sa venimeuse bave |
EFFRONTÉ, ÉE, | Qu'une jeune effrontée, une insolente esclave Vienne en ce lieu donner des frères à mes fils |
ENCHANTEUR, ERESSE | Agréable enchanteur de mes jeunes années |
ENCLOS, OSE | En ce vase chétif tout Hercule est enclos, Je puis en une main enfermer ce héros |
ENDURER | Un traître ne pourra se vanter un moment D'avoir fait endurer Alcide impunément |
ENFERMER | En ce vase chétif tout Hercule est enclos, Je puis en une main enfermer ce héros |
ENGOURDI, IE | Non, non, si sans le fer ce bras est engourdi..... |
ENNEMI, IE | Le plus fier ennemi, quelque ardeur qui l'enflamme.... |
ENRAGÉ, ÉE | Sers-toi d'une enragée et d'une furieuse |
ENTRETENIR | Entretenez d'encens cette sainte fumée |
ÉPAULE | Suis-je ce même Alcide ? ai-je de ces épaules Pour le secours d'Atlas soutenu les deux pôles ? |
ESPRIT | Et fais que sur ma tombe Arcas rende l'esprit |
ESPRIT | Mais combien mon esprit répugne à ce devoir ! |
ÉTENDU, UE | Je l'ai vu sous vos coups étendu sur la terre |
ÊTRE | Est-ce que vous feignez d'ignorer ma naissance ? |
EXALTER | Pour sauver du mépris ma constance abattue, Je ne puis exalter l'ennemi qui me tue |
EXPOSER | Sitôt que ce jeune astre aux regards de la reine Exposa sa clarté si belle et si sereine |
FAIX | Ton aiguille à mes doigts est un faix bien léger |
FERME | Le plus ferme souvent manque à ce qu'il propose |
FEUILLAGE | Les arbres dépouillés de leurs feuillages verts |
FINIR | Soyez, soyez Alcide en finissant de l'être |
FLÉTRIR | Il [le temps] flétrit les oeillets, il efface les roses |
FOIS | Tentons une autre fois la faveur de son eau |
FONDRE | Tous se trouvent saisis et chacun fond en pleurs |
FORT, ORTE | Montrez un esprit fort en un corps abattu |
FORT, ORTE | Un fort ne se rend point qui n'est point combattu |
FOSSE | Je me sens étouffer, je rends l'âme, et ma fosse N'est pas sous Pélion.... |
FURIEUX, EUSE | Sers-toi d'une enragée et d'une furieuse |
FUSEAU | Achevez de mes jours le pénible fuseau |
GAI, GAIE | Un jour, gaie et l'esprit plus content que jaloux, Je suivais en Argos cet infidèle époux |
GÂTER | Si je gâte ces fleurs, tu les peux corriger |
GÉANT, ANTE | Que n'ont tant de géants accourci mon destin ! |
GLISSER | Quelle horrible frayeur se glisse dans mes veines ! |
GORGE | Elle avait le poignard contre sa gorge nue |
HIDEUX. EUSE | Chaque instant m'est un jour, tout objet m'est hideux |
HIVER | Je connais un vieillard dont les secrets divers Ont fait naître des fleurs au milieu des hivers |
HONTEUX, EUSE | L'amour est avec vous, et cet enfant honteux N'aime pas les témoins et se tait devant eux |
ILLUMINER | Mais quel nouveau soleil illumine les airs ? |
IMPUDICITÉ | Ne joins plus, insolente, à l'impudicité Ces mépris orgueilleux et cette vanité |
INDOMPTÉ, ÉE | Ce grand, cet indompté n'a plus de Déjanire |
INSTRUIRE | Hercule s'instruira de l'usage des larmes |
JAILLIR | Ou c'est du sang mortel qui de l'hydre jaillit Et que ce traître esprit peut-être recueillit |
JUPIN | Épouse de Jupin, contente ma colère |
LAS | Las ! apprends en deux mots quelle crainte me presse |
LASCIF, IVE | Détournez donc ailleurs cette flamme lascive |
LINGE | Par le linge fatal imbu du sang de Nesse |
LOURD, OURDE | Mais il lève déjà sa tête lourde et lasse |
LOURD, OURDE | Et les plus hauts palais font les plus lourdes chutes |
LUBRIQUE | Hercule, qui nous voit écarter de la rive, Reconnaît à l'instant son lubrique dessein |
MAGIE | Ruinons par magie une amitié si forte |
MANOIR | [Pluton] Ouvre encore à mes cris ton horrible manoir |
MORTELLEMENT | Et le monstre aussitôt blessé mortellement |
MUET, ETTE | Voyant sur un tombeau ces muettes reliques |
NAÎTRE | Je connais un vieillard dont les secrets divers Ont fait naître des fleurs au milieu des hivers |
NATUREL, ELLE | Attends qu'au naturel je figure ces lis Dont elle a ton beau sein et ton front embellis |
OBLIQUE | De son oblique cercle arracher le soleil |
OBSCUR, URE | Fumée obscure |
OBSCURCIR | Voulez-vous de vos pleurs obscurcir le renom ? |
ODORANT, ANTE | Dieux ! et quel lui parut ce brasier dévorant ? - Ce que te paraîtrait un parterre odorant |
OMBRAGE | Les cerfs sont étonnés d'y perdre leurs ombrages |
OS | Quelle soudaine ardeur jusqu'aux os me consume ? |
OURDIR | Et vous, fatales soeurs, reines des destinées, Vous dont les noires mains ourdissent nos années |
PARAÎTRE | Mais tu portes le coup et tu ne parais pas |
PAROLE | Elle a fini sa vie avec cette parole |
PERVERS, ERSE | Siècle pervers |
PÔLE | Suis-je ce même Alcide ? ai-je de ces épaules Pour le secours d'Atlas soutenu les deux pôles ? |
PORTEUR, EUSE | Toi, funeste porteur De ce présent fatal, apprends-moi son auteur |
PROVOQUER | Provoquer au combat |
RANGER | [Il] Range les troncs coupés des chênes et des ormes |
RELIQUE | Voyons sous un tombeau ces muettes reliques |
RÉPRIMER | Madame, réprimez ces plaintes inutiles |
RÉPUGNER | Mais combien mon esprit répugne à ce devoir ! |
RÉSIDER | Quelle vertu réside en ce débile sang ? |
RIANT, ANTE | Oeil riant |
ROMPRE | Les astres font leur cours, le ciel ne se rompt pas |
ROUGEÂTRE | Ce sang qu'à la couleur il pourrait reconnaître, N'est plus qu'une eau rougeâtre |
SAIN, AINE | Son esprit toujours sain ne fut point altéré |
SÉANT, ANTE | Oyez si mon esprit conçoit une prière, Séante dans ma bouche, et digne de mon père |
TACHÉ, ÉE | Je crains que le présent taché du sang de Nesse.... |
TARDIF, IVE | Ô remède trop lent ! ô filles trop tardives |
TEINT | Comme dans ces prisons son teint s'est altéré ! |
TERME | Quels termes n'a franchis ma course vagabonde ? |
VENIMEUX, EUSE | Cerbère l'a versé ; jadis ce monstre esclave Fit écumer sur lui sa venimeuse bave |
VISITER | En un lieu que le jour n'a jamais visité |
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