L'oeuvre La Mort de Chrispe ou Les Malheurs domestiques du Grand Constantin de François L'Hermite, sieur du Soliers, dit TRISTAN L'HERMITE
Ecrit par François L'Hermite, sieur du Soliers, dit TRISTAN L'HERMITE
Date : 1644
Citations de "La Mort de Chrispe ou Les Malheurs domestiques du Grand Constantin"
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Utilisé pour le mot | Citation |
ACCROISSEMENT | L'indulgence d'Auguste en fait l'accroissement [de ce mal] |
ACQUITTER | Essayons de lui faire acquitter sa promesse |
AMOINDRIR | Seigneur, s'il vous plaisait d'entendre ma défense, Possible que l'excuse amoindrirait l'offense |
ANTIDOTE | Que l'amour qu'elle a prise et qu'elle m'a ravie, Lui serve d'antidote et de contre-poison |
ARBRE | La source est à chercher plutôt que les ruisseaux ; Il faut s'en prendre à l'arbre et non pas aux rameaux |
ARC | Pour vous éterniser sous ces arcs glorieux Qu'une savante main taille aux victorieux |
ARMET | Et ses yeux qui brillaient sous un front assuré Éclataient à l'envi de son armet doré |
ATTERRÉ, ÉE | Craindre un ennemi seul atterré par tes mains |
BATTRE | Qu'on ne m'en parle plus, la chose est résolue. - Seigneur, considérez. - C'est en vain battre l'air |
BRONZE | Quel colosse de bronze et taillé doctement.... |
BRÛLER | Je m'en sens tour à tour et brûler et glacer |
CANAL | Les charges, les emplois, et le bien et le mal Passent par cette main, coulent par ce canal |
CESSE | Sa haine contre vous n'aurait jamais de cesse |
CISEAU | La plus belle vie.... D'un prompt coup de ciseau se voit souvent tranchée |
COEUR | Je vous pardonnerai de bon coeur tout ce crime |
CONDUITE | Détester en pleurant votre peu de conduite |
CONSEILLER | Conseillez-vous-en donc avec des gens de bien |
CONTRARIER | Et lui du même temps, par une erreur extrême, Pour nous contrarier est contraire à lui-même |
CORDEAU | Elle n'est plus vivante ! - Quoi ! si tôt ? par le feu, le fer ou le cordeau ? |
COULER | Il coulera du temps avant qu'il s'établisse |
COUP | Non, je ne veux plus voir à tous coups hasardé, Un si grand différend par le sort décidé |
COURRIER | Un courrier dépêché porte cette nouvelle |
COUVERTURE | L'étroite parenté leur sert de couverture |
CREVER | Tu crèveras bientôt du venin que tu jettes |
CRIME | Toute l'horreur du crime a sa source dans l'âme |
DE | De moi, je fus touché de voir tant de valeur |
DÉBATTRE | Il faut débattre encore une palme gagnée |
DÉBILITÉ, ÉE | Ô cieux ! déjà ma vue en est débilitée |
DÉCOCHÉ, ÉE | Et d'un trait décoché j'en ai vengé la perte |
DÉGRADER | Nos titres sont trop beaux, ne nous dégradons point |
DÉLIER | Qu'on me l'attache bien, de peur qu'il se délie |
DÉMENTIR | [Il] Fit ferme longtemps et puis se démentit |
DÉPÊCHÉ, ÉE | Un courrier dépêché porte cette nouvelle |
DÉPOURVU, UE | En ce discours dépourvu de science |
DÉSALTÉRER | Constance dans son sang pourra désaltérer Cette brûlante soif qui nous fait soupirer |
DÉSOLER | Rien ne peut égaler l'ennui qui la désole |
DÉTACHER | De tout autre intérêt vos pleurs m'ont détaché |
DETTE | Eh bien ! je prends sur moi la dette tout entière |
DÉVORER | L'excès de sa douleur dévore sa parole [l'intercepte] |
DIAMANT | Le plus beau diamant qui brille à ma couronne |
DIFFAMER | Au moins rien de honteux ne nous diffamera |
DISTINCTEMENT | Assez distinctement on me l'a fait entendre |
DOCTEMENT | Quel colosse de bronze et taillé doctement |
DONNER | Je ne vous dirai point comment les miens donnèrent |
DOS | Il faut remettre encor le harnais sur le dos |
ÉBLOUISSEMENT | Il m'a pris tout à coup des éblouissements |
ÉCLAIRER | Nous saurons éclairer jusqu'au fond de son âme |
ÉCLAIRER | Constance deviendra l'espion de Licine, Et, l'éclairant de près, fera toujours savoir.... |
ÉCUEIL | Le coeur ingrat de ce héros Braverait l'effort de mes larmes Comme un superbe écueil brave celui des flots |
EFFRONTÉ, ÉE, | Quoi Chrispe rira donc avec cette effrontée Du plaisir qu'elle a pris à m'avoir irritée ? |
ÉGALER | Pour nous égaler ceux que nous avons soumis |
EMBRASSER | Je veux, comme il souhaite, embrasser la douceur |
EMPORTER | Il s'emportait parfois d'une noble insolence |
ENCHANTER | [Il] va de sa part enchanter ses ennuis |
ENCHÉRIR | Ta mort pour me déplaire enchérit sur ta vie |
ENCLIN, INE | Et mon âme est encline où le péril est grand |
ENGEANCE | Ah ! sortez promptement, engeance de vipère |
ENTIER, IÈRE | En tous ses sentiments elle est assez entière |
ENTRECOUPER | Et de votre penser chassez les déplaisirs Qui font entrecouper votre voix de soupirs |
ENVI (À L') | Et ses yeux qui brillaient sous son front assuré Éclataient à l'envi de son armet doré |
ENVIE | L'envie avec sa trahison |
ENVIEILLI, IE | Une haine envieillie en un coeur déloyal |
ÉPANDRE | Pour ce trait de douceur le nom de Constantin S'épandra désormais du couchant au matin |
ÉPINE | [Elles] S'en vont bientôt changer nos épines en roses |
ERRANT, ANTE | Que je raffermirai votre fortune errante |
ÉTERNISER | Pour vous éterniser sous ces arcs glorieux Qu'une savante main taille aux victorieux |
ÊTRE | Ces soleils sont parfois longtemps à se lever |
ÉTREINTE | Serre encore ces noeuds d'une étreinte plus forte |
EXACT, ACTE | Ici l'exact refus fait montre d'amitié |
EXPRIMER | Licine à la campagne exprimait tant d'audace.... |
FACE | On ne l'a point revu sur la face de l'eau |
FAIRE | Le plaisir de bien faire est un plaisir céleste |
FAUX | Je vais faire passer la faux sous cette fleur |
FERME | [Il] Fit ferme quelque temps et puis se démentit |
FILÉ, ÉE | Il est juste, seigneur, que vous goûtiez la joie De rétablir des jours filés d'or et de soie |
FLOT | Tu verras des flots d'or rouler dans ta maison |
FORTUNE | La fortune est changeante |
GROS, OSSE | Le sein gros de soupirs et tout trempé de pleurs |
GUERRE | Je dois craindre Licine, il est homme de guerre |
GUIRLANDE | L'amour paraît de l'autre [côté], entouré de délices ; Et la guirlande qu'il me tend Éclate sur des précipices |
HARNAIS ou HARNOIS | Il faut remettre encor le harnois sur le dos |
HÂTER | Hâte-le de subir cette juste ordonnance |
HAUT, AUTE | Je tiens qu'il faut un peu lui tenir la main haute, Afin que son esprit reconnaisse sa faute |
HAUTAINEMENT | Ici son insolence est un peu réprimée ; Assez hautainement je me suis exprimée |
INCONSTANCE | J'ai longtemps contemplé l'inconstance des choses |
INFLUENCE | Si la bonté du ciel ou l'humaine prudence Ne font passer ailleurs la maligne influence |
INJURIER | On vient m'injurier, puis soudain on m'apaise |
INSTABILITÉ | J'ai promené mes yeux Sur l'instabilité qu'on trouve sous les cieux |
INTÉRESSÉ, ÉE | Et bien qu'intéressé dans la gloire de Rome |
IRE | Je n'aperçois partout que de tristes présages, Qui de l'ire du ciel m'apportent les messages |
LAMENTABLE | Sort lamentable |
LEVANT | N'est-il pas adoré comme un soleil levant ? |
LIBÉRALEMENT | Et libéralement remettre une couronne |
LIMITÉ, ÉE | Pouvoir limité |
LIS | Les roses et les lis de votre beau visage |
MALHEUR | On appréhende tout étant dans le malheur |
MALIN, MALIGNE | Maligne influence |
MIROIR | Cet illustre empereur, ce miroir des grands princes |
MONUMENT | Qu'on le fasse sans bruit porter au monument |
NOURRITURE | Comme il est votre fils, il est ma nourriture |
PARFOIS | Le ciel voit nos pensers et parfois les découvre |
PENSÉE | Le plus souvent la première pensée Dans le meilleur esprit n'est pas la plus sensée |
PIS | Et nous verrons bientôt, s'il me veut mettre au pis, Lequel l'emportera de la femme ou du fils |
PLOMB | Du plomb avec de l'or fais-tu comparaison ? |
PRENDRE | Il faut se prendre à l'arbre et non pas aux rameaux |
PRENDRE | Mais par où m'y prendrai-je ? et que faudra-t-il faire ? |
PRIVÉ, ÉE | Non plus en empereur, mais en homme privé |
RAFRAÎCHIR | Et du vent de son aile il me rafraîchissait |
RAMPER | J'ai plus d'horreur de vous que des feux, que des fers Et de tous les serpents qui rampent aux enfers |
RAPPORTER | Aller lui rapporter.... Qu'elle peut sur ma vie exercer sa vengeance |
RAVISER (SE) | S'il abuse si fort, il faut qu'il se ravise |
REDRESSER | Vous redressiez vous-même un trône renversé |
RÉFLÉCHIR | Quoi ! si je lance un trait, ô rigoureuse loi, Pour me percer le coeur il réfléchit sur moi |
RÉGNER | Jamais la piété ne peut accompagner Un coeur préoccupé du dessein de régner |
RELUIRE | Chrispe est comme un enfant qui voit un fer reluire, Et qui le veut avoir, quoiqu'il lui puisse nuire |
RÉSOLUTION | Armez-vous un moment de résolution |
RETIRER | Constance a de ce mal retiré mille biens |
RÊVERIE | Ne revenez donc plus, tragiques rêveries |
ROI | De grands rois tous les jours la fortune se joue |
ROMPRE | ....c'est un joug qu'à peine il recevra. - Je l'y forcerai bien ; s'il ne plie, il rompra |
ROULER | L'abondance des pleurs roulant sur mon visage A fait évanouir cette funeste image |
SERVAGE | Craignant de son époux la honte ou le servage |
SOUDAINEMENT | Il faut qu'on la retire, et que soudainement On la fasse sans bruit porter au monument |
SOURCE | La source est à chercher plutôt que les ruisseaux |
TAILLÉ, ÉE | Quel colosse de bronze et taillé doctement ! |
TAILLER | Pour vous éterniser sous ces arcs glorieux Qu'une savante main taille aux victorieux |
TALONNER | De même qu'un lion que vingt chasseurs talonnent |
TARI, IE | Tous ses fleuves étaient ou taris ou troublés |
TIMON | Il veut tenir tout seul le timon des affaires |
TISSU | Quel tissu de malheurs forme ta destinée ! |
TOUFFU, UE | Une plume touffue ondoyait sur sa tête |
TRANSE | Son discours m'a laissé dans des transes mortelles |
TROMPE | Le bruit des chiens et des trompes qui sonnent |
VERTU | La vertu rend parfois les malheurs vénérables |
VEUF, VEUVE | J'eusse été plutôt veuf d'une méchante femme |
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