L'oeuvre La toison d'or de Pierre CORNEILLE
Ecrit par Pierre CORNEILLE
Citations de "La toison d'or"
Pages 1
Utilisé pour le mot | Citation |
ACCABLER | Leurs membres décharnés courbent sous mes hauts faits, Et la gloire du trône accable les sujets |
ACQUÉRIR | Il pense m'acquérir par cette perfidie |
BATTEMENT | En découpant les airs par un battement d'ailes |
CHANGER | Et qui change une fois peut changer tous les jours |
CHARME | Je n'ai que des attraits et vous avez des charmes [en parlant à Médée] |
COEUR | Ces favorables mots vous ont rendu le coeur |
COIN | Dans un coin du jardin, sous un épais nuage, Je l'enveloppe encor d'un sommeil assez doux |
COLORÉ, ÉE | Cette offre peut-elle être un refus coloré ? |
COMMIS, ISE | Mais pour la conquérir qui s'ose hasarder Trouve un dragon affreux commis à la garder |
CONJECTURE | On peut sur le passé former ses conjectures |
CONTRE | J'ai parlé contre moi, j'agis contre ma soeur |
CORAIL | Sur cet amas brillant de nacre et de coral, Qui sillonne les flots de ce mouvant cristal |
COURBER | Quatre monstres marins courbent sous ce fardeau |
COURONNÉ, ÉE | Encore un lustre ou deux et sous tes destinées J'aurais rangé le sort des têtes couronnées |
COURSE | Jason de tant de maux borna soudain la course |
CROIRE | Et vous n'en croirez pas toute cette colère |
DANS | Alors que dans son trône il rétablit mon père |
DAVANTAGE | On perd souvent l'acquis à vouloir davantage |
DE | Anéantissez-vous de honte et de respect |
DÉCHARNÉ, ÉE | L'État est florissant, mais les peuples gémissent, Leurs membres décharnés courbent sous mes hauts faits |
DÉCHIRER | Ou si par mes taureaux il se fait déchirer, Voulez-vous que je l'aime afin de le pleurer ? |
DÉGUISEMENT | Sous ces déguisements j'ai déjà rétabli Presque en toute sa force un amour affaibli |
DÉLOYAL, ALE | Arrête, déloyal, et laisse-moi parler |
DÉMON | Leur chef nous a paru le démon des combats |
DÉPARTIR | C'est toi qui règles les états, C'est toi qui dépars les couronnes |
DÉPLACER | Et toi de qui la voix inspire l'âme aux arbres, Enchaîne les lions et déplace les marbres |
DÉPOSITAIRE | Et qui la sacrifie [la justice] aux tendresses de père, Est d'un pouvoir si saint mauvais dépositaire |
DESTIN | Des arrêts du destin l'ordre est invariable |
DEUIL | Et la peur d'être ingrat étouffe votre deuil |
DIGNE | On regarde sa mort comme un digne supplice |
DISTANCE | Mais comme assez souvent la distance des lieux Affaiblit dans le coeur ce qu'elle cache aux yeux |
DIVORCE | Rien n'échappe à sa vue, et le sommeil sans force Fait avec sa paupière un éternel divorce |
DIVORCE | Tu mets dans tous mes sens le trouble et le divorce ; Je veux ne t'aimer plus, et n'en ai pas la force |
DOMINER | Prince, que voulez-vous d'un coeur préoccupé Sur qui domine encor l'ingrat qui l'a trompé ? |
DON | .... Qui veut un don ne doit pas l'exiger |
DONNER | À des fantômes vains donnez moins de pouvoir |
DONT | Savez-vous les raisons dont il peut se défendre ? |
DORÉ, ÉE | Il faudrait craindre peu pour la toison dorée |
DOUX, DOUCE | La remontrance est douce, obligeante, civile |
ÉBAUCHER | On va bientôt, madame, achever à vos yeux, Ce qu'ébauche par là votre abord en ces lieux |
ÉCART | Nous pouvons à l'écart, sur ces rives du Phase, Parler en sûreté du feu qui vous embrase |
ÉCHANGE | Mais quitter l'un pour l'autre est un échange heureux |
ÉCHO | Quel favorable écho, pendant que je soupire, Répète mes frayeurs avec un tel empire ? |
ÉCLAT | Tout me paraît facile en l'éclat où je suis |
ÉCLATER | Mais puisque le péril a fait parler l'amour, Je veux bien qu'il éclate et se montre en plein jour |
ÉMAILLÉ, ÉE | Telle, tous les matins, l'aurore Sur le sein émaillé de Flore Verse la rosée et le jour |
EMBRASEMENT | Leurs yeux [des dragons] sont tout de flamme, et leur brûlante haleine D'un long embrasement couvre toute la plaine |
EMPESTÉ, ÉE | La valeur ne peut rien contre un air empesté |
EMPLUMÉ, ÉE | Zéthès et Calaïs, ces héros emplumés |
ENCHANTÉ, ÉE | Mais le mien [art], quoique moindre, a pleine autorité De vous faire sortir d'un séjour enchanté |
ENCHANTER | Assoupis le dragon, enchante la princesse |
ENCOURAGER | Et pratiquez mieux l'art de les encourager |
ENFERMÉ, ÉE | La vue présente aux yeux divers coteaux dont cette campagne est enfermée |
ENGAGER | Toutes deux à ma perte à l'envi s'engager ! |
ENRACINER | Ces tendres sentiments Que l'amour enracine au coeur des vrais amants |
ENTENDRE | D'où vient que mon coeur même à demi révolté Semble vouloir s'entendre avec ta lâcheté ? |
ENTREPRISE | Allons, déesse, allons ; et sûrs de l'entreprise, Reportons à Médée une âme plus soumise |
ENTR'IMMOLER (S') | Ils s'entr'immolent tous au commun adversaire |
ENTR'OUVRIR | Le nuage descend, il s'arrête, il s'entr'ouvre |
ENVELOPPER | Dans un coin du jardin sous un épais nuage Je l'enveloppe encor d'un sommeil assez doux |
ENVELOPPER | Et [elle] m'envelopperait dans le juste courroux Qu'elle aurait pour le roi, qu'elle prendrait pour vous |
ÉPAIS, AISSE | Ils l'ont enveloppé d'une épaisse fumée |
ESCLAVE | Je ne souffrirai point qu'Hypsipile me brave, Et m'enlève ce coeur que j'ai vu mon esclave |
ÉTENDU, UE | De tes forfaits la peinture étendue Ne laisse plus flotter ma haine suspendue |
ÉTENDUE | Mes sentiments d'estime auront plus d'étendue |
ÉTINCELANT, ANTE | L'opale étincelante |
ÉTINCELANT, ANTE | Que d'yeux étincelants sous d'horribles paupières Mêlent au jour qui fuit d'effroyables lumières ! |
ÉTOILÉ, ÉE | L'opale étincelante à la perle mêlée Renvoie un jour pompeux vers la voûte étoilée |
ÉTOUFFER | Et la peur d'être ingrate étouffe votre deuil |
ÊTRE | Que si j'étais à moi, je voudrais être à vous |
ÉTREINTE | Et lors d'un noeud sacré l'inviolable étreinte |
ÉVAPORÉ, ÉE | Mais après ce nuage en l'air évaporé |
EXCUSE | Et l'état où je suis ne saurait consentir Que j'en fasse une excuse ou montre un repentir |
EXHALER | .... Quels abîmes ouverts Exhalent jusqu'à moi les vapeurs des enfers ? |
EXILER | Exile de mes yeux cet insolent vainqueur |
EXPRÈS | De ta soeur tout exprès j'ai pris l'image entière |
FACILITÉ | Votre facilité se trouverait punie |
FAIRE | Tous sauraient comme lui, pour faire une maîtresse, Perdre le souvenir des beautés de leur Grèce |
FAIRE | Ce trône refusé dont vous faites le vain |
FAIRE | C'est à l'heur du retour que leur courage aspire Et non pas à l'honneur de me faire un empire |
FAUTE | À faute d'être aimée on peut se faire craindre |
FINISSEMENT | Les frises, les festons, les corniches et les chapiteaux sont d'or, et portent pour finissement des vases de porcelaine, d'où sortent de gros bouquets de fleurs |
FLORISSANT, ANTE | L'État est florissant, mais les peuples gémissent |
FONDRE | Tous les monstres s'envolent ou fondent sous terre |
FORCE | Son exemple aurait force, et ferait qu'à l'envi Tous voudraient imiter le chef qu'ils ont suivi |
FORCER | Si j'aimais assez mal pour essayer mes armes à forcer des périls qu'ont préparés vos charmes |
FORMER | Cette reine incomparable Dont les soins et l'exemple ont formé ton grand roi |
FOURNIR | Et jamais on n'eût pu fournir Aux intérêts divers de la Seine et du Tage Ni zèle plus savant [que celui de Mazarin et du ministre espagnol] en l'art de réunir Ni savoir mieux instruit du commun avantage |
FRAIS, FRAÎCHE | Souvent votre Médée y vient prendre le frais, Et pour y mieux rêver s'échappe du palais |
FRONT | A-t-il encor le front de vous parler de moi ? |
FUIR | Que d'yeux étincelants, sous d'horribles paupières, Mêlent au jour qui fuit d'effroyables lumières ! |
FULMINER | Et si ma bouche encor n'en fulmine l'arrêt, Rends grâces à ma soeur qui prend ton intérêt |
FUMÉE | Ils [des dragons vomissant du feu] l'ont enveloppé [Jason] d'une épaisse fumée |
FUNESTE | Et c'est toujours prudence, en un péril funeste, D'offrir une moitié pour conserver le reste |
GAGNER | S'ils renversent des murs, s'ils gagnent des batailles.... |
GÊNER | Ne vous obstinez point à gêner une vie, Que de tant de malheurs vous voyez poursuivie |
HALEINE | Leurs yeux [de dragons] sont tout de flamme, et leur brûlante haleine D'un long embrasement couvre toute la plaine |
HARMONIE | Les surprenantes harmonies De ces miraculeux génies Savent tout balancer, savent tout soutenir |
HASARDER | L'ardeur de vous revoir l'a hasardée aux flots ; Elle a pris après vous la route de Colchos |
HÂTER | Hâtez à votre gré ce secours de descendre |
HAUSSER | Plus vous me faites voir d'amour et de mérite, Plus vous haussez le prix des trésors que je quitte |
HAUT, AUTE | Vous qui parliez tantôt, et si haut, contre lui |
HEURE | Il [l'Hymen] représente ce portrait [de la reine] aux yeux de la Discorde et de l'Envie, qui trébuchent aussitôt aux enfers, et ensuite il le présente aux chaînes qui tiennent la Paix prisonnière, lesquelles tombent et se brisent tout à l'heure |
IMAGE | De sa soeur tout exprès j'ai pris l'image entière ; Mon visage a même air, ma voix a même ton |
INCONSTANCE | Ce vif ressentiment qu'excite l'inconstance |
INFATIGABLE | Vos ordres me seront des lois inviolables, J'aurai pour les remplir des soins in fatigables |
INGRAT, ATE | On plaint mort un ingrat qu'on détestait vivant |
INGRATITUDE | Repasse mes bontés et tes ingratitudes |
INTÉRESSER | Qu'ai-je fait que le ciel contre moi s'intéresse, Jusqu'à faire descendre en terre une déesse ? |
INVARIABLE | Des arrêts du destin l'ordre est invariable |
ISSUE | Votre plainte, madame, aurait pour toute issue Un nouveau déplaisir de la voir mal reçue |
JETER | Si ce nom sur leur front jette tant d'infamie |
JOUR | Une ombre est toujours ombre, et des nuits éternelles Il ne sort point de jours qui ne soient infidèles |
JOURNALIER, IÈRE | Mais comme la fortune est souvent journalière, Il faut en redouter de funestes retours |
JUSTE | Un soupir poussé juste en suite d'une excuse Perce un coeur bien avant quand lui-même il s'accuse |
LABOURÉ, ÉE | On les [les taureaux qui lançaient le feu] a vus au joug, et le champ labouré |
LAISSER | Traitez-moi de princesse, Jason, et laissez là l'encens et la déesse |
LANGAGE | Voyant toute l'Europe apprendre ton langage [de la France] |
LARGE | Il ouvre un champ plus large à ces guerres d'esprit |
LIEU | Aimez en d'autres lieux et plaignez Hypsipile |
LOIN | J'ai d'autres yeux, Absyrte, et vois un peu plus loin |
LOURD, OURDE | Nos esprits sont plus lourds que ceux de votre Grèce |
LUTH | Prends ton luth, cher Orphée, et montre à la déesse Combien ce doux espoir charme notre tristesse |
MAIN | Et c'est faire un hommage et ridicule et vain, De présenter le coeur et retirer la main |
MALAISÉMENT | Assez malaisément on sort de mon empire |
MALHEUR | .... Mais dieux ! que vois-je ! ô ciel ! je suis perdu, Si j'ai tant de malheur qu'elle m'ait entendu |
MALTRAITÉ, ÉE | Quoi, vous vous offensez d'Hypsipyle quittée ! D'Hypsipyle pour vous à vos yeux maltraitée |
MANIÈRE | Dites-moi seulement que vous ne m'aimez plus, Ces deux mots suffiront pour réduire en poussière.... - Va, quand il me plaira, j'en sais bien la manière |
MÉLANCOLIQUE | Parmi ces grands sujets d'allégresse publique, Vous portez sur le front un air mélancolique |
MÊME | Et le même intérêt qui vous fit consentir, Malgré tout votre amour, à me laisser partir, Le même me dérobe ici votre couronne |
MÉPRIS | Le trône, qu'à vos yeux j'ai traité de mépris |
MESSAGER, ÈRE | Regardez de Junon briller la messagère, Iris nous vient du ciel dire ses volontés |
MIROIR | On peut sur le passé former des conjectures. - Le passé mal conduit n'est qu'un miroir trompeur, Où l'oeil bien éclairé ne fonde espoir, ni peur |
MONSTRUEUX, EUSE | Ce monstrueux dragon dont les fureurs la gardent [la toison d'or] |
NACRE | Sur cet amas brillant de nacre et de coral |
NATAL, ALE | Et leur pays natal leur imprime un amour Qui partout les rappelle et presse leur retour |
NÉANT | Retourne en ton néant, et rends-moi la toison |
OBLIGEANT, ANTE, | La remontrance est douce, obligeante, civile |
OBLIGER | Il faut subir la loi de qui peut obliger |
OBSCURITÉ | Dans cette obscurité tout me devient suspect |
OBSTINÉMENT | Et bien que tout mon coeur obstinément se donne, Ma raison n'ose me donner |
OMBRE | Une ombre est toujours ombre, et des nuits éternelles Il ne sort point de jours qui ne soient infidèles |
ORIPEAU | Le palais du soleil... a ses colonnes toutes d'oripeau et son lambris doré |
OÙ | Contre ceux qu'on pressait de vous faire périr, Je n'avais que les airs par où vous secourir |
OUTRAGEUX, EUSE | Arrête, déloyal, et laisse-moi parler, Que je rende un plein lustre à ma gloire ternie Par l'outrageux éclat que fait la calomnie |
OUVERT, ERTE | L'âme de cette reine, à la douleur ouverte, à toute sa famille imputerait sa perte |
PAROLE | Des paroles enfin ne sont que des paroles |
PART | D'un bien qu'ils ont sauvé je leur dois quelque part |
PART | Ah, reine, en votre coeur il garde trop de part |
PAS | Quoi ! les abandonner en ce pas dangereux ? |
PASSER | Ah ! que tu connais mal jusqu'à quelle manie D'un amour déréglé passe la tyrannie ! |
PASSER | L'antiquité n'a rien fait passer jusqu'à nous qui soit si généralement connu que le voyage des Argonautes |
PATRIE | Pour moi point de patrie, où vous ne serez pas |
PERDU, UE | Je sais que sa brigade, à peine descendue, Rétablit à nos yeux la bataille perdue |
PILLÉ, ÉE | Mes habitants pillés, mes campagnes brûlées |
PORTER | Parmi ces grands sujets d'allégresse publique Vous portez sur le front un air mélancolique |
PRENDRE | Prenez des sentiments plus justes et plus doux |
PRENDRE | Et tu devais tenir pour assuré présage, ....Que toute cette Europe allait prendre tes lois |
PRESSER | Et quand tes trahisons pressent leur noir effet |
PROMETTRE | Vous vous promettez plus que vous ne voudrez faire, Et vous n'en croirez pas toute cette colère |
PRUDENCE | Et c'est toujours prudence en un péril funeste D'offrir une moitié pour conserver le reste |
PUISSANCE | Tu vois comme déjà ces deux hautes puissances Que Mars semblait plonger en d'immortels discords... |
RANGER | France ingrate, tu veux la paix.... Encore un lustre ou deux, et sous tes destinées J'aurais rangé le sort des têtes couronnées |
RÉDUIRE | Le trône a des splendeurs dont les yeux éblouis Peuvent réduire une âme à l'oubli du pays |
REGORGER | Leur sang partout regorge, et Jason au milieu Reçoit ce sacrifice en posture d'un dieu |
RELEVER | Quarante, qui l'eût cru ? quarante, à leur abord, D'une armée abattue ont relevé le sort, Du côté des vaincus rappelé la victoire.... |
RENDRE | Un favorable aveu pour ce digne hymenée Rendrait ici sa course heureusement bornée |
RENGLOUTIR | Et la terre en courroux de n'avoir pu lui nuire [à Jason] Rengloutit l'escadron qu'elle vient de produire |
RENVOYER | L'opale étincelante à la perle mêlée Renvoie un jour pompeux vers la voûte étoilée |
REPASSER | Repasse mes bontés et tes ingratitudes |
REPASSER | Je vous vois chaque jour.... sans cesse repasser Le souvenir des traits qui vous ont su blesser |
RESSAISIR | Et sur une rivale, et confuse, et trompée, Ressaisir avec gloire une place usurpée |
RÉTABLIR | Je sais que sa brigade, à peine descendue, Rétablit à nos yeux la bataille perdue |
RETOMBÉ, ÉE | Prince, vous savez mal combien charme un courage Le plus frivole espoir de reprendre un volage, De le voir, malgré lui dans nos fers retombé, Échapper à l'objet qui nous l'a dérobé |
RETOUR | Mais, comme la fortune est souvent journalière, Il en faut redouter de funestes retours |
ROMPRE | Hélas ! je ne craignais que tes beautés de Grèce, Et je vois qu'une Scythe a rompu ta promesse |
ROSÉE | Telle tous les matins l'aurore Sur le sein émaillé de Flore Verse la rosée et le jour |
ROUTE | Zéthès et Calaïs, ces héros emplumés, Qu'aux routes des oiseaux leur naissance a formés |
RUDESSE | Reprends, reprends, Jason, tes premières rudesses ; Leur coup m'est bien plus doux que tes fausses tendresses |
SAISON | Si vous m'aviez parlé comme vous me parlez, Vous auriez obtenu le bien que vous voulez ; Mais en est-il saison au jour d'une conquête... ? |
SILLONNER | Sur cet amas brillant de nacre et de coral, Qui sillonne les flots de ce mouvant cristal |
SOULEVER | J'ai soulevé les vents, qui, brisant son vaisseau, Dans les flots mutinés ont ouvert son tombeau |
TARDER | Ces héros.... prirent terre à Lemnos, dont était reine Hypsipile, et où ils tardèrent deux ans |
TARIR | Peuple, fais voir ta joie à ces divinités Qui vont tarir le cours de tes calamités |
TENIR | Tiens, voilà de quoi vaincre et taureaux et gens d'armes |
TIMIDE | Et, timide à l'aimer, je meurs [je brûle] d'en être aimée |
TOMBER | Tomber à bas d'un trône est un sort rigoureux |
TON | De sa soeur tout exprès j'ai pris l'image entière, Mon visage a même air, ma voix a même ton |
TORRENT | Ils ont poussé d'abord de gros torrents de feux |
TREILLISSÉ, ÉE | Ces statues portent sur leurs têtes des corbeilles d'or treillissées et remplies de pareilles fleurs |
TROUVER | Aujourd'hui que la guerre est finie, Votre facilité se trouverait punie |
TYRANNIQUE | Quel tyrannique effroi.... |
UNIR | N'est-il herbes, parfums, ni chants mystérieux, Qui puissent nous unir ces bras victorieux ? |
VAINCRE | Ce coeur se laisse vaincre aux voeux que j'ai formés |
VALOIR | Mais commander ici vaut bien servir ailleurs |
VÉNAL, ALE | Mais, puisque tu te vends, va chercher qui t'achète, Perfide, et porte ailleurs cette vénale foi Qu'obtiendrait ma rivale à même prix que moi |
VENDRE | Qu'il te faut la toison pour revoir tes parents, Qu'à ce prix je te plais, qu'à ce prix tu te vends |
VERDURE | Ces climats désolés, où même la nature Ne tient que de votre art ce qu'elle a de verdure |
VOULOIR | Puisque Jason en veut à la toison dorée |
VRAI, AIE | À vous dire le vrai, cette hauteur m'étonne |
Pages 1