L'oeuvre Démocrite de Jean-François REGNARD

Ecrit par Jean-François REGNARD

Date : ????

Citations de "Démocrite"

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Utilisé pour le motCitation
ASSASSINVous êtes dans votre art [la cuisine] tous de francs assassins Produits par les en fers, payés des médecins
BELLEMENTOh ! morgué, bellement ; comme vous êtes rude !
BON, BONNELa drôlesse un matin s'en vint, bon jour, bonne oeuvre, Jusqu'à notre maison porter ce beau chef-d'oeuvre
CARNASSIER, IÈREToujours boire et manger ! carnassier animal, C'est bien fait ; suis toujours ton appétit brutal
CHEF-D'OEUVRELa drôlesse, un matin, s'en vint, bon jour, bonne oeuvre, Jusqu'à notre maison porter ce beau chef-d'oeuvre [un enfant trouvé]
COMBUSTIBLELa nature en naissant vous fit l'âme sensible. Le soufre préparé n'est pas plus combustible
CONFORMEEt mon sort, de tout point, est si conforme au vôtre, Qu'il semble que le ciel nous ait faits l'un pour l'autre
CONVIVEVous voyez un seigneur fort satisfait de soi, Un convive échappé de la table du roi
COQUIN, INELe coquin dans le bois a volé quelque coche
COQUIN, INEMa femme en ce pays et dans cette figure ! La coquine aura su par quelque ami présent Se faire consoler de son époux absent
COU ou COLRendez-moi mon bijou, Et je prends, pour partir, mes jambes à mon cou
CRÉATUREJ'ai quelque souvenir de cette créature
CROQUERMais ils n'en croqueront, ma foi, que d'une dent
CROQUIGNOLEL'un me baille un soufflet, et l'autre un coup de pied, L'autre une croquignole ; enfin chacun s'empresse, Tout du mieux qu'il le peut, à me faire caresse
DESi mon traître d'époux par bonheur était mort
DÉDAIGNEUX, EUSECela lui sied fort bien, et cet air dédaigneux Qu'elle a pris à la cour, lui sied encore mieux
DEDANSQue je souffre en dedans et qu'il me mortifie !
DÉFAIREOn sait de son esprit se servir à propos, Revenir, s'apaiser, se remettre en colère, Faire bien le jaloux et vouloir se défaire
DÉFUNT, UNTE.... Quand je songe à la femme Dont j'étais le mari, Dieu veuille avoir son âme, Je la crois bien défunte....
DÉGAGÉ, ÉELibre de passions, dégagé de faiblesse, Votre coeur, je le sais, se ferme à la tendresse
DÉPARLER.... Ma joie est extrême D'y voir certaines gens, tout fiers de leur maintien, Qui ne déparlent pas et qui ne disent rien
DÉTRAQUERDeux yeux, deux yeux charmants avaient, pour ma ruine, Détraqué les ressorts de toute la machine
DÉTROUSSER....Voilà peut-être de ces gens Qui vont par les forêts détrousser les passants
DONNER.... Que diriez-vous qu'un roi, cherchant à plaire, Comme un aventurier, donnât dans la bergère ?
DRÔLESSELa drôlesse, un matin, s'en vint, bon jour, bonne oeuvre, Jusqu'à notre maison porter ce beau chef-d'oeuvre
ÉCORNIFLEUR, EUSENous sommes dans ces lieux à l'abri des visites, Des sots écornifleurs et des froids parasites
ÉGRILLARD, ARDEQuelle est cette égrillarde Qui d'un oeil curieux me tourne et me regarde ?
ENNEMI, IEMa manière d'agir, ma critique et mes ris M'attireraient bientôt un monde d'ennemis
ÉQUIVOQUESavez-vous bien qu'ici votre face équivoque, Et rare en son espèce, étrangement nous choque ?
ÉTOURDIRUn tel événement étourdit ma prudence
FONDEt que la vérité, que chacun se propose, Est dans le fond d'un puits....
FOURRÉ, ÉEDans les plus creux vallons fondre en désespérés, Percer rapidement les bois les plus fourrés, Ignorer où l'on va, n'avoir qu'un chien pour guide
FRELATÉ, ÉESon visage est tout neuf et n'est point frelaté
GALOPINIl n'est, je veux bien vous le dire, Prince ni galopin que vous ne fassiez rire
GARÇONSuivant de Démocrite et garçon philosophe
GÂTERD'accord, son coeur novice à l'infidélité, Par le commerce humain n'est pas encor gâté
GAUSSER (SE)...Tout franc je n'aime pas Qu'on se rie à mon nez et qu'on suive mes pas ; Si quelqu'un vient encor se gausser davantage, Je lui sangle d'abord mon poing par le visage
GÎTEVa, fuis ; que le démon, qui te prit en ton gîte Pour t'amener ici, t'y remporte au plus vite
GOURMANDERTu ne peux gourmander un penchant trop fatal, Homme pusillanime, imbécile, brutal
GUÉDÉ, ÉEOuf, je suis bien guédé ! par ma foi, la science Ne s'acquiert point du tout à force d'abstinence
HABILLEROn voit assez à l'air dont il est habillé, Que c'est l'original dont on nous a parlé
HABITUDESuivant de Démocrite en cette solitude, Ce n'est qu'avec les ours que j'ai quelque habitude
HÉTÉROCLITEAh ! te voilà, Thaler ? ta mine hétéroclite Me réjouit l'esprit
HOQUETN'êtes-vous point de ceux [de ces galants].... à qui beaucoup de vin fait sortir la tendresse, Qui vont en cet état aux pieds de leur maîtresse Exhaler les transports de leurs brûlants désirs, Et pousser des hoquets en guise de soupirs ?
HOULETTEEt le sort prend plaisir, d'une chaîne secrète, D'allier quelquefois le sceptre et la houlette
ICITous les honnêtes gens d'ici sont des fripons
IMPORTUNANCESire, excusez l'affront de notre importunance
INFANT, ANTEHé ! vous voilà, princesse, infante de ma vie
JOUERLa fortune m'a bien joué d'un autre tour
LIANT, ANTEMon esprit peu liant, mon amour trop sincère, Ma manière d'agir, ma critique et mes ris M'attireraient bientôt un monde d'ennemis
MAINC'est une fleur qui sort des mains de la nature
MALTÔTIERFaites-moi maltôtier toujours pour commencer
MENERC'est vous, à ce qu'on dit, qui menez cette intrigue
METTREOui, qu'on mette à l'instant sur table, s'il vous plaît
MODÈLEOù la fortune a-t-elle Mis en vos mains l'époux d'un bizarre modèle ?
MOITIÉEt je suis convaincu que nombre de maris Voudraient de leurs moitiés se voir loin à ce prix
MONDEMa manière d'agir, ma critique, mes ris, M'attireraient bientôt un monde d'ennemis
MORTIFIERQue je souffre en dedans ! et qu'il me mortifie !
NOVICE....Ton coeur, novice à l'infidélité, Par le commerce humain n'est pas encor gâté
NOYERÀ la noyer [ma femme] cent fois je m'étais attendu ; Mais je n'en ai rien fait de peur d'être pendu
OEILEt quand vous me forcez à rester en ces lieux, Je sais que ce n'est point du tout pour mes beaux yeux
OMBRAGEUX, EUSEIvrogne, débauché, scélérat, ombrageux, Pour sa mort je faisais tous les jours mille voeux
Votre amour où vos soins veulent m'intéresser
PARCHEMINJe suis un parchemin, mon corps est diaphane
PARTCléanthis, à part : Homme, veuf, ni garçon ! - Strabon, à part : Fille, femme ni veuve ! - Cléanthis, à part : Le cas est tout nouveau. - Strabon : L'aventure est très neuve
PARTROUBLÉ, ÉEOn est si partroublé qu'on ne sait ce qu'on fait
PAYERVotre mère a payé les droits à la nature
PIE-GRIÈCHECoquette, sans esprit, menteuse, pie-grièche, à la noyer cent fois je m'étais attendu
PLANTEAurait-on jamais cru que cette jeune plante Que j'avais pris plaisir d'élever de mes mains Eût trompé mon espoir, et trahi mes desseins ?
POTC'est un homme sans foi qui prend de toute main, Et ne fait pas un bail qu'il n'ait un pot-de-vin
PRENDREIl faut prendre ou laisser, et l'on ne choisit pas
QUEJe ne sais point, seigneur, ce que c'est que d'aimer
RACCROCHERVous avez fait divorce avec le genre humain ; Mais vous vous raccrochez encore au féminin
RÉCIPROQUER.... Je n'ai point senti de transports aussi doux Pour tout autre mortel que j'en ressens pour vous. - En vous réciproquant, vous êtes, je vous jure, De ces heureux transports payés avec usure
RÉCOMPENSERLe ciel me le devait [un autre mari], pour me récompenser De mon premier mari....
REGIMBERLe corps contre l'esprit regimbe à tout moment
REPRENDREJe ne serai pas seul qui d'une âme enchantée Aura repris sa femme après l'avoir quittée
REQUÉRIRUne belle me voit, je suis requis d'amour
REVOYAGERJ'aime mieux être ermite et brouter des racines, Revoyager vingt ans, nus pieds, sur des épines, Que de vivre avec vous ; adieu....
SANGLERTout franc, je n'aime pas Qu'on se rie à mon nez et qu'on suive mes pas ; Si quelqu'un vient encor se gausser davantage, Je lui sangle d'abord mon poing par le visage
SAUTLe pauvre diable en a tout autant qu'il en faut, Et toute sa morale a, parbleu, fait le saut
SAVOIRL'amour, ne vous déplaise, est un je ne sais quoi, Qui vous prend, je ne sais ni par où, ni pourquoi ; Qui va, je ne sais où ; qui fait naître en notre âme Je ne sais quelle ardeur que l'on sent pour la femme ; Et ce je ne sais quoi, qui paraît si charmant, Sort enfin de nos coeurs, et je ne sais comment
SCEPTREEt le sort prend plaisir d'une chaîne secrète D'allier quelquefois le sceptre et la houlette
SEIGNEURVous voyez un seigneur [Strabon, suivant de Démocrite] fort satisfait de soi, Un convive échappé de la table du roi ; Il tient bon ordinaire et je l'en félicite
SUIVANT, ANTESuivant de Démocrite, en cette solitude, Ce n'est qu'avec les ours que j'ai quelque habitude
TANTMais elle n'est pas tant ma fille que l'on pense
TANTETPour Criséis il a l'âme un tantet férue
TRAITERC'est un petit repas que le roi m'a rendu : Nous nous traitons parfois
TRAÎTRE, ESSESi mon traître d'époux par hasard était mort
VALETQue maudit soit le jour où j'eus la fantaisie D'être valet de pied de la philosophie !
VALOIRIsmène : Est-il mort ? - Cléanthes : Autant vaut : depuis vingt ans et plus Qu'il a pris son parti, nous ne nous sommes vus
VOLERLe coquin dans le bois a volé quelque coche

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