L'oeuvre Psyché de Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE
Ecrit par Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE
Date : ????
Citations de "Psyché"
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Utilisé pour le mot | Citation |
AFFAIRE | Un pouvoir dont le malheureux, Madame, n'aura plus affaire |
AJUSTER | Suivons, suivons l'exemple, ajustons-nous au temps |
AMORTI, IE | Je vois de votre teint les roses amorties |
ARME | À ses premiers regards les coeurs rendent les armes |
ARME | Contre un pareil malheur ma constance est sans armes |
ASSASSINANT, ANTE | Et dans le procédé des dieux, Dont tu veux que je me contente, Une rigueur assassinante Ne paraît-elle pas aux yeux ? |
ASSERVI, IE | À ses lois je me trouve asservie |
AU, AUX | J'approuve la pensée, et nous avons matière D'en faire l'épreuve première Aux deux princes qui sont les derniers arrivés |
AVANCE | Abaissons-nous à faire des avances |
AVENTURE | Si vous saviez, Psyché, la cruelle aventure Que par là vous vous attirez |
CADET, CADETTE | Quelle fatalité secrète, Ma soeur, soumet tout l'univers Aux attraits de notre cadette ? |
CAPTIVER | Ce qui le plus me désespère, C'est cet amant parfait et si digne de plaire Qui se captive sous ses lois |
CE | Et c'est pour essuyer de très fâcheux moments, Que les soudains retours de son âme inégale.... |
CHANGE | En amour le change est assez doux |
CHASSER | Rien ne peut chasser cette image cruelle |
CHERCHER | Et de ses volontés une amoureuse étude Les cherche jusque dans ses yeux |
COMMUN, UNE | Il passe le commun des amants |
COMPARAISON | Et tous les maux de la nature Ne sont rien en comparaison |
CRÉDIT | Qui peut trouver moyen d'être fait de la sorte Ne soupire guère à crédit |
CRIME | Ô ciel ! m'auriez-vous fait un crime De cette insensibilité ? |
DE | Quel sort ont nos yeux en partage, Et qu'est-ce qu'ils ont fait aux dieux, De ne jouir d'aucun hommage ? |
DÉCOLORÉ, ÉE | L'oeil abattu, triste, désespérée, Languissante et décolorée, De quoi puis-je me prévaloir ? |
DÉFÉRER | Ce n'est pas à mon coeur qu'il faut que je défère Pour entrer sous de tels liens |
DÉSHONNEUR | Je trouve qu'on pourrait rechercher leur tendresse Sans se faire déshonneur |
DONNER | Ce qu'on vous voit ici donner à la nature |
DONNER | Et je donne aux plus fins à pouvoir en ce jour Vous reconnaître pour l'amour |
EMPIRE | Laissez moins sur votre sagesse Prendre d'empire à vos douleurs |
EN | Pour moi, j'en suis souvent jusqu'à verser des larmes |
ENTRER | Ce n'est pas à mon coeur qu'il faut que je défère Pour entrer en de tels liens |
ÊTRE | Vous ignorez son nom et ceux dont il tient l'être |
EXPLIQUER | Vous devriez attendre, princes, qu'on se fût expliqué sur vous |
FAIRE | Est-on d'une figure à faire qu'on se raille ? |
FIGURE | Est-on d'une figure à faire qu'on se raille ? |
FLAMBEAU | Si Psyché n'est à moi, je ne suis plus l'Amour ; Oui, je romprai mon arc, je briserai mes flèches, J'éteindrai jusqu'à mon flambeau ; Je laisserai languir la nature au tombeau |
FONDEMENT | Ah ! cherche un meilleur fondement Aux consolations que ton coeur me présente |
FORT, ORTE | Leur triomphante joie, au fort d'un tel outrage |
HONTE | Ses trésors, sous vos pas confusément semés, Ont de quoi faire honte à l'abondance même |
HORREUR | Vous avez aimé cette erreur Pour qui vous ne deviez avoir que de l'horreur |
JOUR | Et, si nous ne mourons en vous sauvant le jour |
JUSTICE | L'Amour, par les Zéphyrs, s'est fait prompte justice De leur envenimée et jalouse malice |
LOI | Vous me voulez faire la loi, Vous qu'on voit si souvent la recevoir de moi |
LOI | Tout ce qui respire N'attend que vos regards pour en prendre la loi |
ME | Laissons cela, Zéphyre, et me dis si tes yeux Ne trouvent pas Psyché la plus belle du monde |
MÉRITE | Sans que de mon pouvoir je me fasse un mérite |
MONUMENT | Enfin, seule et toute à moi-même, Je puis envisager cet affreux changement Qui du haut d'une gloire extrême Me précipite au monument |
MYSTÈRE | Nous ne prétendons point en faire de mystère |
NUAGE | D'où vient qu'un triste nuage Semble offusquer l'éclat de ces beaux yeux ? |
OEIL | N'ayez d'yeux que pour moi, qui n'en ai que pour vous |
OFFUSQUER | Mais d'où vient qu'un triste nuage Semble offusquer l'éclat de ses beaux yeux ? |
OMBRE | Sous ombre qu'elle est un peu belle |
PARLER | Laissons, laissons parler mon chagrin et le vôtre |
PARTI | Mourons, c'est le parti qui seul me reste à suivre |
PEU | Comme si c'était peu que mes ressentiments |
PORTE | Il n'est ni train pompeux, ni superbes palais Qui n'ouvrent quelque porte à des maux incurables |
QUI | Je n'ai trouvé que vous qui fût digne de moi |
RABAISSER | Et souffre que j'espère Que tu pourras un jour rabaisser l'oeil sur moi |
RANG | Plus mon rang a d'éclat, plus l'affront est sanglant |
RÉGLER | Vous savez mieux que moi qu'aux volontés des dieux, Seigneur, il faut régler les nôtres |
RELEVER | Et vous pourriez n'oublier pas Que vous avez un coeur et des appas Qui relèvent de ma puissance |
RÉPARER | Je veux jusqu'au trépas incessamment pleurer Ce que tout l'univers ne peut me réparer |
SOEUR | Nous nous voyons soeurs d'infortune |
TAILLÉ, ÉE | Sont-ce des visions que je me mets en tête, Quand je me crois taillée à pouvoir mériter La gloire de quelque conquête ? |
TEMPS | Vous le saurez quand il en sera temps |
TÊTE | Et l'on en est réduite à n'espérer plus rien, à moins que l'on se jette à la tête des hommes |
TOUR | Toutes les choses ont leur tour |
VÉNUS | Et du haut des cieux, où je brille, J'entendrai prononcer aux mortels prévenus : Elle est plus belle que Vénus |
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