L'oeuvre Mémoires de Philippe de COMMINES

Ecrit par Philippe de COMMINES

Date : 1498

Citations de "Mémoires"

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HUISEt gaignerent une maison et prindrent deux ou trois huys et s'en servirent de pavoys
ICELUIToutes ces villes s'allyerent ensemble avec iceulx Suysses [dont on vient de parler]
ICIQue j'ay nommées icy devant [plus haut]
IDOINEMoy couchant avec luy [Commines et le roy Louis XI] ; combien que n'en fusse point digne et qu'il en avoit assez d'autres plus ydoines
IMAGINERIncontinent qu'il [Louis XI] fut assis à table et eut ung peu ymaginé comme vous savez qu'il faisoit, qui estoit bien estrange à ceulx qui ne le cognoissoient
IMPUNI, IEÀ voir les choses que Dieu a faites de nostre temps.... il semble qu'il ne veuille rien laisser impuni
IMPUTERJe ne lui veux point du tout imputer l'occasion de la guerre
INADVERTANCELes premiers jours, ces bons contes se dyent en l'oreille et bas, et après par inadvertance s'en parle on disant
INCLINATIONEt aussi leur principale inclination est de desirer leur prince estre foible
INCONSTANT, ANTEAprès le peuple de Liege, il n'en est nul plus inconstant que celui de Gand
INCONTINENTIncontinent que la nuyct fut venue
INCONVÉNIENTEt alleguoient l'inconvenient advenu à son grant pere à Montereau FaultYonne [Jean de Bourgogne assassiné à Montereau]
INCONVÉNIENTNotez comme un très grant prince et puissant peut très soudain tomber en inconvenient et par bien peu d'ennemis
INCROYABLEJe veiz [vis] choses increables du froit
INCURABLEEt puis tomba en grieve maladie incurable
INDISPOSITIONL'indisposition des personnes, car on ne doit point tenir pour conseil ce qui se fait après disner
INFECT, ECTENul homme n'a été plus cruel que luy, ni plus mauvais, ni plus vicieux et plus infect, ni plus gourmand que luy
INFINI, IEToutes les tentes et pavillons et d'autres biens infiniz
INFORMATIONQui fera information des grans et qui l'apportera au juge ?
INFRACTIONEt soubs couleur de l'infraction de leurs privileges
INSTANCEÀ ceste propre instance qu'ils donnerent sus nous, donna le comte de Gaiazze sus l'avant garde
INSTRUCTIONQu'ilz estoient bien seurs de ce qu'ilz disoient, et qu'ilz monstreroient leurs instructions quand besoing seroit
INTELLIGENCEAucuns ont voulu dire que le dit conte du Mayne avoit intelligence avec eulx, mais je ne le crois pas
INTELLIGENCEHabandonnez furent [les Anglais] de ceste maison de Bourgongne, et perdirent leur temps et intelligences au royaulme
INTITULERLe duc d'Yorck.... se entitula roy
INTITULERLa fille du roy d'Angleterre que jà avoient fait intituler madame la Daulphine
IREEncourir l'yre de Dieu
IRRÉCUPÉRABLETant de grosses villes qui luy estoient irrecuperables par force, veu la forte main en quoy elles estoient
ISSUEQu'il ne partiroit point de là jusques à ce qu'on vist l'yssue de ceste matiere
ITEMItem il est bon à entendre que si....
JAMAISLa derniere parole qu'il prononça jamais en devisant en santé...
JETEREt comme ils furent si près qu'ils gettoient les lances en arrest
JEUEt que les princes doivent bien congnoistre quelles gens les meuvent [les traictez], et par especial celluy qui n'a le plus apparent du jeu
JOINDREEt disoient aussi que le duc de Calabre avoit envoyé homme exprès à Venise pour empoisonner les cisternes, au moins celles où ils pourroient joindre
JOINDREAu temps que le duc estoit joinct avecques luy et son allié
JOINDRELe conte de Magne [qui était détaché avec 800 hommes] s'estoit joinct avec le roy
JOINDREPour avoir le passaige de Luxembourg en Bourgongne, et que toutes les seigneuries joignissent ensemble
JOURNÉEIls venoient, trois journées au devant de nos gens, des citez, pour se rendre
JUGEMENTBien seroye d'avis que on eust bon jugement quelz sont les personnes [que l'on jugeât bien quelles sont les personnes]
JUGERVoyant grande quantité de lances debout, ce leur sembloit, jugerent que c'estoient les batailles du roy qui estoient aux champs
JUGERIl [le prince] sera jugé, à l'oppinion des gens, d'estre de la condition et nature de ceulx qu'il tiendra les prochains de luy
JUSTEMENTIl estoit assiz [par ses possessions] justement entre le roy et le duc
LAISSERPar la mauvaistié d'ung ou de deux ne se doit laisser de faire plaisir à plusieurs, quant on a le temps et l'opportunité
LAISSERSe il eut ung petit laissé de la passion qu'il avoit contre ceste maison de Bourgongne....
LAPSNe leur sens ne leur congnoissance n'estoient pas souffisantes pour congnoistre le prejudice qui leur en povoit advenir par las de temps
LARGEMENTEt fit armer largement de gens
LAVERLe roy, combien que cest offre ne luy plaisoit gueres, se prinst à laver [on était à dîner], sans trop respondre à propos
LAVEREt luy dictes [au roi] qu'il m'a bien fait laver ici par son chancelier, mais que, avant qu'il soit ung an, il s'en repentira
LÉANSIl estoit de ceste propre maison, et en tenoit sa duché, et avoit esté nourri leans
LÉGER, ÈREEt essayeroit de trouver quelque chose de legier à vaincre où ils peussent estre les maistres, pour leur faire revenir le cueur
LENDEMAINLendemain que la ville fu prinse
LEQUELDedans ou près, je ne sçay lequel
LETTRÉ, ÉEJe parle comme un homme non lettré
LEURLes princes en leurs jeunesses
LEURIls eussent bien voulu le dit royaume leur, car ils y avoient meilleur droit que ceux qui l'ont possedé
LEVEREt avant qu'il fust midy, le pont fut levé jusques à l'autre part de la riviere
LEVERLes roys d'Angleterre ne levent jamais riens que leur domaine, si ce n'est pour ceste guerre de France
LIBÉRALEMENTJamais nul plus liberalement ne donna audience à ses serviteurs et subjects
LICORNEEntre autres choses, il print [dans le pillage des biens de Pierre de Médicis] une licorne entiere qui valoit six ou sept mille ducats, et deux grandes pieces d'une autre, et plusieurs autres biens
LIEULe roy René l'institua en son lieu, avant que mourir
LIEUEn lieu de le recueillir, luy tyrerent de grans coups de canon
LIEUToutes fois cela n'eut point de lieu et l'empeschoit Monseigneur de Ligny
LIGNAGELa prochaineté du lignage qui estoit entre le roy et l'evesque du Lyege
LIGNÉEEt ainsi de ma souvenance sont morts en ces divisions d'Angleterre bien quatre-vingts hommes de la lignée royale d'Angleterre, dont une partie j'ay congneus
LIGNÉEHomme de petite lignée
LIGUECes vieilles ligues d'Allemaigne qu'on appelle suysses
LISEUR, EUSESi je faulx aux termes comme ung mois plus ou moins, les liseurs me excusent s'il leur plaist
LITIl se coucha sur son lit de camp
LIVRÉEIl avoit esté de leur mestier, et en avoit porté robbe de livrée
LOGEREt aussi l'armée du roy logée près de luy
LOGISComme a dit le pape Alexandre qui regne, les François y sont venus [en Italie] avec.... de la croye en la main des fourriers, pour marquer leurs logis, sans autre peine
LOINEt ne regardoient point à plus loing
LOISIRSans leur donner loysir de tirer ung coup de flesche
LOISIRIl advertist bien les amys secrets de ce qu'ils avoient à faire, et se mist en la mer à son beau loysir
LONG, ONGUETout au long du chemin
LONG, ONGUEToutes fois il recouvra ses pieces [son argent] à la longue
LOPINLuy apporta trois lignes de sa main en ung loppin de papier, et ployé bien menu, contenant ces mots....
LORSPour lors estoient les subjectz de cette maison en grant richesse
LORSArtillerie belle et grande selon le temps de lors
LOYALEMENTCeux là le servirent loyaument
MAIGREEt autres maigres excuses
MAINEt promettoient et juroient l'ung à l'autre que le premier des deux qui luy pourroit mettre la main dessus, le faire mourir dedans huyt jours
MAINLe duc de Bourgongne plusieurs fois les vouloit appointer, mais il ne le peut ; le pape et l'empereur à la fin y mirent fort la main
MAINL'ung fist le serment en la main du roy que...
MAINPour monstrer que bien tard ung prince se doibt mettre soubz la main d'ung autre
MAINRendist Cambrai ou la mist en main neutre
MAINTENIREt preschoit [le frère Hiéronyme] que l'estat de l'Eglise seroit reformé à l'espée ; cela n'est pas encores advenu : mais il en fut bien près : et encores le maintient
MAL, ALELe roy, à qui il suffisoit d'avoir joué son personnage.... ne leur fist aucune malle responce, mais seullement leur dist....
MALICEPlus de follye que de malice
MANDEMENTVenant devers luy à son mandement
MANIEMENTSurtout quant ils veullent avoir les offices et benefices et les grans manimens du pays
MANIERPeu ou riens faisoit de luy, mais en toutes choses estoit manié et conduit par aultruy
MANTEAUNonobstant que ladite fille fust née soubz le manteau de mariage
MARCHAND, ANDELe roy faisoit bonne chere [bon visage], et se trouvoit chacun à bon marchand ; et n'estions point tant en gloire comme peu avant la bataille
MARCHAND, ANDEConclud la treve pour neuf ans marchande et revenant chacun au sien
MARCHANDERCeulx d'Amiens marchandoient [à se décider], car l'armée du roy estoit auprès, et le duc à Dourlans avec quatre ou cinq cens chevaulx
MARCHANDERIl [l'ours] me disoit que jamais je ne marchandasse de la peau de l'ours jusques à ce que la beste feut morte
MARCHÉLuy estoit ordonné d'entrer en praticque du mariage à la seur du roy d'Angleterre, mais non pas de conclure le marché
MARCHÉLes ennemis en eussent eu bon marché, s'ils l'eussent assailli
MARRI, IELe roy nostre maistre fut marry et eut quelque honte en ce cas
MARTRE ou MARTEIl y avoit gagné vingt mille escus et deux pennes de martres
MATIÈREJe me passasse bien de parler de ce fait, pour ce que ce n'est pas le train de ma matiere, mais....
MÉCANIQUEMENTMais bien oyons dire qu'ilz ont guerres et divisions comme nous [l'Afrique et l'Asie] et encores plus mecaniquement, car j'ay seus plusieurs lieux où ils se vendent les ungs aux autres aux chrestiens
MÉCHANT, ANTEEt affin qu'il n'eust cause de faire un meschant appoinctement pour peu d'argent
MÉDAILLEEn une aultre maison de la ville [Florence] avoit [Pierre de Médicis] retiré tout ce qu'il avoit vaillant et bien trois mil medailles d'or et d'argent, bien la pesanteur de quarante livres : et croy qu'il n'y avoit point autant de belles medailles en Italie
MÉDIATEUR, TRICEFaire office de juge ou de mediateur
MEILLEUR, EUREAucuns eurent desir de nous assaillir, et mon advis est qu'ils en eussent eu le meilleur [qu'ils nous eussent battus]
MÊLERAussi le maistre des seigneurs Dieu s'en mesloit, et chacun le cognoissoit
MÉMOIREEscripre et mettre par memoire ce que j'ay sceu et congneu des faicts du roy Loys
MÉMOIRELa plus grande [armée] qui ayt esté depuis memoire d'homme ne de long temps paravant
MÉMOIREDe fresche memoire et datte
MÉMOIREDes choses contenues en certain memoire
MENERChascun jour se menoient de petiz marchez pour soustraire gens l'ung à l'autre
MENSONGEEt au partir advisa une plus belle mensonge.... ce fut qu'il me dit....
MÉPRENDRE (SE)Celluy qui se estimeroit jusques là mesprendroit envers Dieu
MÉRITERSans en rien l'avoir merité
MERVEILLEEt n'estoit point de merveilles se le roy en avoit crainte ; car son frere eust esté bien grant, se le mariage eust esté fait
MERVEILLEUSEMENTIls estoient bien six mil hommes de cheval qui faisoient merveilleusement de maulx
MERVEILLEUSEMENTLequel fut merveilleusement effroyé de ces nouvelles
MERVEILLEUX, EUSEEt conceut une très merveilleuse haine contre luy
MÉSAVENIRS'il m'eust voulu croire, il ne luy fust point ainsi mesadvenu
METTREEt petit à petit le mettoye en ce qu'il avoit à faire [je lui expliquais ce qu'il allait avoir à faire]
METTREAprès ceste grant honte que fist le duc de Bourgogne, il ne mist gueres à recevoir dom maige
METTREIl desiroit grant gloire, qui estoit ce qui plus le mettoit en ses guerres que nulle autre chose
MEUBLEEt tout le meuble qu'il recueillit dudit connestable ne valloit point quatre-vingt mil escuz
MIEUXEt si aucun leur en veult faire quelques remonstrances, nul ne le soutiendra, et, au mieulx venir, le tiendront à fol
MIGNON, ONNEAussi y estoit le conte de Lodesme son mignon en grant triumphe
MILLIERQue les archiers soient à milliers ; car en petit nombre ne vallent riens
MILLIONÀ trois millions de francs près
MISEEt davantage luy payer dix mil Angloys pour quatre moys, affin que plus aysement il portast les mises de l'armée
MOITEEt jà estoit le lieu moite, pource que l'hiver approchoit, et que c'est pays bas
MONDEIls ne pensoient qu'à leurs divisions, et à faire ung monde neuf, et ne regardoient point à plus loing
MONDEIls en eurent un monde de biens, qui estoient dedans [le chasteau]
MONTANTUng quartier [de pension] montant neuf mil francs
MONTREIls [les gens de guerre] faisoient monstre tous les moys sur les lieux et recevoient argent
MONTRERLe roy et la cour monstroient, en tout et partout, de luy vouloir aider
MOQUERIEJe rompiz la parolle et la convertiz en moquerie
MORDRE[à la bataille de Montlhéry] du costé du roy fust un homme d'estat, qui s'enfuit jusques à Luzignan, sans repaistre ; et du costé du comte [de Charolois], un autre homme de bien jusques au Quesnoy-le-Comte ; ces deux n'avoient garde de se mordre l'un l'autre
MOSAÏQUELa chapelle de Saint Marc [de Venise], qui est la plus belle et riche chapelle, toute faite de musaïcq en tous endroits
MOTIl fut contraint de leur accorder toutes leurs demandes ; et après qu'il leur eut dit le mot après plusieurs allées et venues...
MOTEt dist quelque bon mot à chascun de ses gens [quelque mot aimable]
MOTTELe lieu n'est pas defensable, car la motte est de main d'homme faite et petite
MOULTIl avoit affaire à moult de lieux
MOURIRSon neveu, le duc de Milan, se mouroit
MOUVOIRIncontinent que ung discord se mouvoit en Angleterre
MOUVOIRQui peut avoir meu le conte de prendre cette alliance
MOUVOIRVous devez avoir entendu au long dont mouvoit ceste guerre
MOYENNANTMoyennant qu'il eust la grace de son pere
MOYENNERSemblablement y envoya le comte Palatin et les Suisses pour moyenner et pacifier
MUEREt ceulx là sont incontinent muez d'amour en hayne et de hayne en amour
MURMUREDe là tyra le dit duc devant la cité de Lyege, lesquelz estoient en grant murmure
MUTATIONAprès le decès de si grands et puissans princes les mutations sont grandes
NAGERNageant entre les deux
NAGERJ'entends de ceulx qui estoient ses subjecis et en son royaulme, car tous les aultres ne nageoient qus soubz le vent de cestuy
NAGERIl faut que tout paye gabelle à Venise, si on veut nager par ledit golfe
NAGUÈRE ou NAGUÈRESGens qui nagueres avoient esté leurs ennemys
NAVIREDedans la navire
NÉCESSITÉIl avoit esté de necessité que....
NÉCESSITÉEt que en sa necessité il n'avoit jamais trouvé si bon amy
NEUF, EUVEIls desappoincteront ceulx qui bien auront servy leurs predecesseurs, pour faire gens neufs
NOEUDLe neu de ceste matiere ne luy fut jamais descouvert
NOISELes ditz privileges ne leur servoient que de noyse avec leur prince
NOMLa craincte fut plus grande que la perte des deux costez ; car il ne se perdit nul homme de nom
NOMBREÀ Sainct Mor des fossez se logerent les ducs de Berry et Bretaigne avec ung nombre de leurs gens, et tout le demourant envoyerent loger à....
NOMBREIl y avoit largement gens d'armes et grant nombre d'artillerie
NOMBRER....Que si tous les bons jours qu'il a euz en sa vie estoient nombrez, il s'en trouveroit bien peu
NOMMÉMENTEt y estoient comprins tous les alliez d'ung costé et d'autre, et nomméement de la part du roy d'Angleterre
NOMMERLe roy nomma [adressa] une lettre audit connestable et luy mandoit ce que....
NOMMERCent mille francs [empruntés] cousterent en quatre mois quatorze mille francs d'interests ; mais chascuns disoient que des nommez [certaines gens] avoient part à cest argent et au profit
NOTERIl faut noter que tous les hommes qui jamais ont esté grans.... ont commencé fort jeunes
NOTOIRESa foy [de Dieu] est assez ample et estendue et toute notoire à ceulx qui la veulent entendre
NOURRICEEt luy sembloit que le connestable estoit cause et vraye nourrice de ceste guerre
NOURRIRDissimuler toutes ces desobeissances, affin de ne nourrir guerres à ses subjectz
NOURRIRLe mariage du roy qui est aujourd'huy avec la fille aisnée du roy Edouard.... et la duché de Guyenne pour le nourrir
NOURRITURELes princes sont plus enclins en toutes choses voluntaires que autres hommes, pour la nourriture et petit chastoye que ilz ont eu en leurs jeunesses
NOURRITUREEt s'il n'eust eu la nourriture autre que les seigneurs que j'ay veus nourrir en ce royaulme.... car ils ne les nourrissent seullement que à faire les sotz en habillement et en parolles, de nulle lettre ilz n'ont congnoissance
NOURRITUREEt combien que je n'aye demouré sur le lieu, si fuz-je informé comme les affaires passoient, et le povez bien aysement entendre pour la congnoissance et nourriture que j'avoye eu de l'ung costé et de l'autre
NOUVEAUTÉPour commencer à faire cas de nouvelleté, ils misrent hors de prison le duc de Gueldres
NOUVELLEEt les vins les meilleurs dont se peult adviser.... d'eaux n'estoit nouvelle
NUITSurvint l'entrée de la nuyt
NUL, NULLEJ'ay fait plus continuelle residence avecques lui [Louis XI] que nul autre
OBÉDIENCEEt luy fit le roy l'obedience filiale, en toute humilité
OBSÈQUESEn ceste saison mourut son pere, auquel il fist très grant et solennel obseque, et signifier la mort dudit seigneur au roy
OBSTINEREt luy eust mieulx valu [à Charles le Téméraire] n'estre jà obstiné en sa demeurée [lorsqu'il remit le siége devant Nancy]
OBTENIRNe dura le debat gueres, car il [Édouard] retourna et obtint la victoire
OCCASIONL'occasion de la venue dudit duc de Bourbon estoit pour gagner....
OCCASIONJe ne lui veulx point du tout imputer l'occasion de la guerre
OCTROIN'y a roy ne seigneur sur terre qui ait povoir, oultre son domaine, de mettre ung denier sur ses subgectz sans octroy et consentement de ceulx qui le doivent payer, sinon par tyrannie ou violence
OCTROYEREt très voulentiers et bien liberallement ilz les octroyent [les aides ou subsides]
OEILJ'ay veu beaucoup d'exemples de ceste matiere à l'oeil, et ne parle pas par ouyr dire
OEILUng prince doit bien avoir l'oeil quelz gouverneurs il mect en un pays nouvellement joinct à sa seigneurie
OEUVREQuelque oeuvre que vous avez intention de faire en langue latine
OEUVREComplaire à leurs maistres et leur louer toutes leurs oeuvres, soient bonnes ou mauvaises
OFFENSERAussi bien il y a des peuples qui offencent contre leur seigneur
OFFICETel perdoit ses offices et estatz pour s'en estre fuy.... et furent donnés à autres qui avoient fui dix lieues plus loing
OFFICECappitaine de Callais et autres grosses offices
OFFICEEt chevaucherent bien armez, et sembloit bien qu'ils eussent bon vouloir de faire leurs offices
ONÀ commencer la guerre et à l'entreprendre ne se fault point tant haster, et a l'on assez de temps
ONZIÈMELe roy Louys unzisme
OPINERQuelque chose qui luy fut dit et oppiné, il delibera de....
OPINIONQuoy voyant, le roy se mit en opinion de passer outre
OREt là nous dist à tous le duc Jehan : Or çà nous sommes à ce que nous avons tousjours desiré
ORDONNANCEIl faut tenir pour seur que la grant prosperité des princes, ou leurs grandes adversitez procedent de sa divine ordonance [de Dieu]
ORDONNANCEEt y estoient [avec le roy] toutes les ordonnances du royaulme qui povoient bien estre XXIII cens hommes d'armes environ
ORDONNANCEEt estoit l'armée très puissante et plus belle que jamais eut ; car il y avoit douze cens lances d'ordonnance qui avoient trois archiers pour hommes d'armes, et le tout bien en poinct et bien montez
ORDONNERAu lieu qui avait esté ordonné pour la bataille
ORDONNERDieu qui ordonne de tel mystere
ORDONNERLes ordonnez à ceste entreprinse estoient jà sur la riviere
ORDONNERAprès que le roi eut ordonné de son affaire comme il entendoit
ORDRELes princes de l'empire, encores que l'empereur fust homme de peu de vertus, y donneroient ordre [empêcheraient les conquêtes que prétendait faire le duc de Bourgogne]
ORDREPour remontrer au roy le mauvais ordre et injustice qu'il faisoit en son royaulme
ORDRECommença à marcher le conte de Charolois, laissant, comme j'ay dit, toute ordre par avant devisée
ORDREEt s'estoient faits freres d'ordre, car il portoit la toison et le dit duc portoit la jartiere
Son trespas où j'estoye present
Que jamais j'aye congneu nul prince où il y eust moins de vice
Arriverent les ambassadeurs du roy où estoit le conte d'Eu, le chancelier de France....
Et s'en retourna à Paris là où il fist long sejour
OURSIl ne fault marchander la peau de l'ours, devant que la beste soit prise et morte
OUTREUng village appellé Longjumeau et.... à Montlhery qui est à deux lieues oultre
OUTRELegierement il avoit esté meu d'y venir et oultre l'oppinion de plusieurs de son conseil
OUVERTURELe roy d'Angleterre trouva ces ouvertures très bonnes
PACIFICATIONPour la pacification de leur pays
PACIFIEREt que on print journée pour povoir amyablement pacifier, et que ce pendant fust donnée surceance de guerre
PAGEPour combatre n'y avoit point plus de neuf mille hommes, dont je conte deux mille pour la sequelle et serviteurs des gens de bien de l'ost ; je ne conte point pages ne valets de sommiers ne telles gens
PAILLARD, ARDEEn nostre ost y eust grande sequelle de paillards et paillardes à pié, qui faisoient le dommage des morts
PAILLARD, ARDEEt que ledit frere Hieronime [Savonarole] n'estoit qu'un heretique et un paillard [mauvais homme]
PALTous les archiers deshousez, chascun ung pal planté devant eulx
PAREt si la hayne y avoit esté par avant grande, elle l'estoit encores plus
PARTrès volontiers il luy laisseroit trois mille florins par an, par condition qu'il n'entreroit jamais dans la duché
PARJ'ay cecy dit par cy-devant
PARIl avoit maintes espies et messagiers par pays
PARQui par longues années avoit esté prisonnier en Bretaigne
PARACHEVERAinsi se paracheva ce mariage
PARDONDe tous costez se commencerent à declairer gens contre ledit duc.... et sembloit qu'il y eust très grant pardon à luy mal faire
PAREIL, EILLELe plaisir du roy avoit esté que feusse vestu pareil de luy ce jour
PARLEMENTLe parlement [en Angleterre] qui vault autant comme les trois estats
PARLEMENTERIlz se mirent à parlementer sur le pont [à Montereau-fault-Yonne]
PARLEROr fault ung peu parler comment le roy estoit allé en Bourbonnoys....
PARLERIl faudroit que nous en parlissions
PARMIUng escu pour pipe de vin qui passoit parmy ses limites
PAROLELe roy commença la parolle et luy dist
PARRICIDECe prince est loué pour son eloquence et industrie et à cause de plusieurs autres dons de nature, gracieux et debonnaire, mais souillé du crime de parricide en la mort de son neveu
PARTAu moins en public ; je ne sçay s'ilz disoient ainsi à part
PARTLes deux parts des nostres y moururent
PARTCeulx de la part du roy [l'armée du roi]
PARTAGEUsurperent ou eurent à bon tiltre, je ne sçay lequel, car de telles choses le partage s'en fait au ciel
PARTAGELe cardinal escrivoit à monseigneur de Guyenne l'exhortement de ne prendre nul autre partage que celluy que....
PARTEMENTAprès le partement des ambassadeurs dessus dicts
PARTIIl fut de ceste opinion, disant que jamais n'auroit si beau parti [occasion]
PARTIIl l'envoya querir à son disner avec luy, et luy offroit de très beaulx et bons partis, s'il eust voulu demourer
PARTIIl [le comte de Campobache] trahissoit celluy qui l'avoit recueilly vieil et povre et sans nul party
PARTIALITÉEt doivent bien craindre les princes ou ceulx qui regnent aux grandes seigneuries, de laisser engendrer une partialité en leur maison
PARTICULIER, ÈREEn l'instant que l'ame est separée du corps, la sentence en est donnée de Dieu, selon les oeuvres et merites du corps, laquelle sentence s'appelle le jugement particulier
PARTIELesquelles estoient escriptes partie de la main de ladicte damoyselle et partie de la main de la duchesse de Bourgongne
PARTIEIl seroit à son choix de se declairer de la partie du roy ou de la leur
PARTISANLa marquise de Montferrat.... grande partisane des François
PASEntre tous ceulx que j'ay jamais cogneuz, le plus sage pour soy tirer d'ung mauvais pas et temps de adversité, c'estoit le roy Loys unziesme nostre maistre
PASEncore en ce pas [à ce propos] me faut alleguer nostre maistre
PASSANT, ANTEIl fut ordonné de y faire ung pont bien passant et assez large....
PASSERPasser un traité
PASSERNul prince ne le passa jamais [le duc de Bourgogne] de desirer nourrir grans gens et les tenir bien reiglez
PASSIONLa patience qu'il [Louis XI] a portée en ses passions a esté semblable à celle qu'il a fait porter aux autres
PASSIONLe roy Ferrand porta grande passion en son coeur de voir venir sur luy ceste armée, et qu'il n'y pouvoit remedier
PASSIONAucune nature n'est exempte de passion, et tous mangent leur pain en peine et douleur
PASSIONNERÀ quoy le conte de Charolois par plusieurs fois voulut respondre comme fort passionné de ceste injure qui se disoit de son amy
PASSIONNERLes plus sages errent très souvent pour estre passionnez aux matieres de quoy l'on parle
PATENÔTREEt nous feusmes l'espace de plus de deux patenostres avant que....
PATRIOTETraitons et consentons avec les susdits bourgmaistres, advoyers, conseils, citoyens, communautez et patriotes des citez, villes, terres et cantons de la vieille ligue de la haute Allemagne
PATRONEt se peut voir par les tours [du chàteau d'Amboise], par où l'on monte à cheval, et par ce qu'il avoit entrepris en la ville, dont les patrons estoient faits de merveilleuse entreprise et despence, et qui de long temps n'eussent pris fin....
PAVOISGaignerent une maison, prindrent deux ou trois huys, et s'en servirent de pavoys
PAYETant pour le camp que des mortes payes
PAYERLes terres de Picardie, desquelles le roy avoit payé quatre cens mil escus d'or
PAYEREt avec ceste fable paya l'empereur nostre homme sans faire autre responce [la fable de la peau de l'ours]
PAYSEt ferma ledit conte un grand pays de son charroy et de son artillerie, et mist tout son ost dedans
PAYSAN, SANNEÀ la longue n'est nulles des grandes [nations] dont le pays à la fin ne demeure aux paisans [aux nationaux, par opposition aux étrangers, à propos des mariages des princesses héritières]
PENSERTantost l'ung dira, le roi est contre nous, et puis pensera de se fortifier et de se accointer de ses ennemys
PENSIONNAIREEt me y avoit envoyé le roy avec les pensionnaires de sa maison [gardes, satellites], et fut la premiere fois que il bailla chief aus ditz pensionnaires
PÉNULTIÈMEEt dura jusques au samedy ensuyvant penultime d'aoust
PERCLUSIONEtluy [Louis XI] estant à son disner, luy vint comme une perclusion, et perdit la parolle
PERDITIONLes capitaines ne vouloient hazarder ceste compagnie, craignant que, s'ils la perdoient, ce ne fut la perdition du roy
PERDREEt furent contraintz de passer parmi nous, aucuns eschapperent, et le plus se perdirent
PERSÉCUTERCraindre à offenser Dieu et à persecuter le peuple et ses voysins
PERSÉCUTERLe roi estoit fort persecuté des Anglois
PERSÉCUTEUR, TRICESe trouver entre les mains des vrays et anciens persecuteurs de sa maison
PERSONNAGEIl usoit de ceste parolle au personnage propre [il disoit à la personne même]
PERSONNAGEDes deux princes il advient souvent que l'ung a le personnage plus honneste et plus agreable aux gens que l'autre
PERSONNAGELe seigneur Durfé, Poncet et Riviere et plusieurs autres petits personnages
PETIT, ITEEt de ce petit que j'ay veu, ne veis jamais gens qui eussent meilleur vouloir de combattre
PETIT, ITEL'empereur estoit de très petit cueur, et enduroit toutes choses pour ne despendre riens
PEUEt division se mist entre eulx, qui a duré jusques au jourdhuy ou peu s'en fault
PEUPLEEt le peuple esmeu par les ennemis dudit frere [Savonarole]
PEURLe roy fut adverty de l'arrivée de tous ces gens dessus nommez, si entra en grant paour [à Péronne]
PIÈCEEt comme ilz estoient de plusieurs pieces [les membres du conseil de l'armée], non pas obeyssans à ung seul seigneur
PILLERIELes grans pilleries qu'il avoit faictes audit pays
PIPELe roy Edouard fit mourir son frere le duc de Clarence en une pippe de malvoisie
PIQUEAinsi s'est departie cette assemblée de mocquerie et de picque
PIQUEEncores y avoit une autre picque entre le duc et le connestable
PISOu à tout le moins et au pis aller une bien glorieuse fin
PITEUX, EUSEPlaintes et piteuses larmes
PITEUX, EUSEAffin que ceulx qui viendroient après luy [Louis XI] fussent ung peu plus piteux du peuple
PITIÉJe estime que cecy vient de Dieu qui regarda en pitié ce royaulme
PLAIDERLe debat avoit esté plaidoyé devant luy par plusieurs fois
PLAIEReceut plusieurs playes [blessures] pour luy
PLAINDRELes aucuns sages [princes] se sont bien sceu servir des plus apparans [clercs pour conseillers], et les chercher sans y rien plaindre
PLAINDREParler à quelque amy, et hardiment plaindre ses douleurs
PLAIRELa requeste qu'il vous a pleu me faire
PLAISIRch. 46. Et asseuroit de soy y trouver de brief, là ou ailleurs, au bon plaisir du roy
PLANTUREUX, EUSEÀ tout prendre, c'est [Paris] la cité que jamais je veisse environnée de meilleur pays et plantureux
PLAT, ATELe povre homme estoit couché tout plat contre terre et faisoit le mort
PLUPART (LA)La plus part de sa vie, la plus part de son ost
PLUPART (LA)Il tint conseil la plus part du jour et partie de la nuyct
PLUSLuy dist que les François estoyent ralliez sur le champ, et, s'il chassoit plus gueres, il se perdroit
POINTJe veux laisser, de tous points, à parler des choses d'Italie et de Castille, et retourner à parler de....
POINTLe grand nombre [des gens d'armes] estoit assez mal empoint, car ils ne avoient point de payement....
POLICEAinsi desiroit de tout son cueur de povoir mettre une grant pollice en ce royaulme et principallement sur la longueur des procès....
POMPEUX, EUSEEt estoit fort pompeux en habillemens et en toutes autres choses
PONANTVers le ponant
PORTLesquels, ayans le port [support] du pape et du roy Ferdinand, cuyderent faire tuer Laurens de Medicis
PORTERE stendoit ses limites plus avant que le traicté ne portoit
PORTERJe sçay bien que ma langue m'a porté grant dommage
PORTERLe duc de Bourgogne portoit fort grant honneur aux ambassadeurs et gens estranges
PORTERAutant que la veue pouvoit porter
PORTERSa personne pouvoit assez porter le travail qui luy estoit necessaire
PORTERJe luy ose bien porter ceste louenge, et ne sçay si je l'ay dit ailleurs
POSSESSIONLe duc de Bretaigne et le duc nouveau de Normandie, lesquelz allerent à Rouen prendre leur possession
POUDRELes bleds estoient grands et la pouldre la plus terrible du monde, tout le champ semé de mors et de chevaulx, et ne se congnoissoit nul homme mort pour la pouldre
POUREt pour quelque bruyt qu'il y eust en l'ost, il ne s'estoit point voulu bouger
POURAyant moins de crainte que je n'euz jamais, pour la jeunesse en quoy j'estoye, et que je n'avoie nulle congnoissance de peril
POUREt se prenoit ung escu pour pipe de vin qui passoit parmy les limites
POURHomme sans foy s'il voyoit son profit pour la rompre
POUREt y mourut ce jeune et vaillant chevalier pour estre mal armé
POURCE QUEEt fut ceste guerre depuis appellée le bien publicque, pource qu'elle s'entreprenoit soubz couleur de dire que c'estoit pour le bien publicque du royaume
POURCHASSERÀ pied sans chausses, pourchassant sa vie de maison en maison
POURQUOIDisant les raisons pourquoy
POURQUOILes petits et les poures treuvent assez qui les pugnissent quant ilz font le pourquoy
POURSUITEEt continuoit ceste poursuytte [le projet du mariage de sa fille]
POURTANTJe dis que je n'irois point seul et que je voulois un tesmoin : et pourtant vint avec moy un appellé Robertet
POURTANTCe qu'ils [les Anglais] refuserent, pourtant que ils ne voulurent faire ledit hommage
POUVOIREt jamais n'en estoit peu venir à bout
PRAGUERIES'apela cette guerre briguerie ou la praguerie
PRATIQUEEt pour l'instruction dudit Cluny lui estoit ordonné d'entrer en praticque du mariage à la seur du roy d'Angleterre
PRATIQUELa praticque de paix continuoit tousjours plus estroit entre le roy et le conte de Charolois
PRATIQUEREt ceux qui ne les pratiquoient [les princes] point de si près comme moy, les reputoient estre bien heureux
PRATIQUEROn pratiquoit Amyens, Abbeville.... pour les remettre en la main du roy
PRATIQUERLe roy praticquoit les serviteurs dudit duc de Guyenne, et en vouloit retyrer les ungs par amour et les autres par force
PRÉCependant sourdit grand different entre le seigneur Ludovic et Robert de Sainct Severin.... et demeura le pré [la place, l'avantage] au seigneur Ludovic
PRÉDÉCESSEURN'y est memoire d'eulx [des Français en Sicile] que pour les sepultures de leurs predecesseurs
PRÉFÉRERLe roy René le prefera [son neveu] devant ledit duc de Lorraine, qui estoit fils de sa fille
PRÉJUDICEAu grant prejudice du duc de Bourgongne
PREMIER, IÈRELes premiers vont devant, Petit Jehan de Saintré, p. 316. dans LACURNE. Et y entrerent ceulx-là premiers que nous
PREMIER, IÈRED'aucuns qui avoient premier loué le voyage le blasmoient
PRENDRELequel me print en son service
PRENDREPrendre fin et desolations [les royaumes]
PRENDREEt aux aucuns en print mal
PRENDREL'an 1470 print vouloir au roy de se revencher du duc de Bourgongne
PRENDREIl se print en mocquerie et dist....
PRENDREEt s'en print l'on à rire, et s'en alla chascun desarmer et coucher
PRENDREIl print de là son chemin en Normandie
PRENDREEt tantost après que il en eust des nouvelles, il print la maladie
PRENDREEt prenoit merveilleusement ceste matiere à cueur
PRÉPARATIFNe sont-ce pas icy de vrays preparatifz que Dieu faisoit de l'Ancien Testament à ceulx de qui il vouloit muer la fortune de bien en mal ?
PRÈSNous estions près les ungs des autres comme de quatre lieues au moins
PRÉSERVATIONLa preservation de l'estat et deffence du royaulme
PRESSEJe couchai en une vigne bien en presse sus la terre, sans autre avantage et sans manteau ; car le roy avoit emprunté le mien le matin
PRESSEREnvoyoit devers le roy le presser de paix ou du moins de treve
PRESSEREt les pressoit fort qu'ils lui voulussent donner....
PRÉTENDRELe roi la pretendoit sienne [la ville]
PRÊTERIl devoit prester au roy quatre places.... mais il ne la bailla pas [Spolete]
PRIMEDe prime face fut advisé que tout se mettroit à pied....
PRISEAutres vouloient sa prinse rondement sans cerymonie
PRIVAUTÉPlusieurs femmes d'estat dont il avait eu grant privaulté et grant accointance
PRIVÉ, ÉEEt eust communication bien privée avec ledit chambellan en sa chambre à Londres seul à seul
PRIVÉMENTNostre roy [Louis XI] parloit fort privéement.... et aymoit à parler en l'oreille
PROCÉDERLe roy vouloit tousjours proceder en grant solennité, pourquoy fist tenir les trois estatz à Tours
PROCÈSJe n'en puis parler que par l'avoir ouy dire aux principaux, et ne tiens point volontiers long procez des choses où je n'ay point esté present
PROCURERCe fort vice et peché d'orgueil qui procure hayne envers toute personne
PROFITERElle ne povoit riens prouffiter [cette armée] que de brusler ung petit nombre de maisons
PROMENEREt qu'il y avoit largement gens qui se pourmenoient par les rues
PROMISSIONEt me semble que pour lors les terres du duc de Bourgogne se povoient mieulx dire terres de promission que nulles autres....
PROPICEBateaulx propices à porter chevaulx
PROPOSEt puis par ordre je continuerai mon propos jusques à....
PROPOSMais c'estoit sans propos [mais il n'en était rien]
PROPOSJe me suis mis en ce propos, parce que j'ai veu beaucoup de tromperies ....
PROPOSÀ tous propos ont une loy au bec [les clercs]
PROPOSEt quant il sembla au roy que nostre homme fut en bon propos [qu'il était en état d'exécuter la commission donnee]
PROPOSERL'homme propose et Dieu dispose
PROPREComme luy mesmes propre m'a compté
PROPREMENTNy nommeray les années ny proprement le temps que les choses sont advenues
PROTESTEREt en cas de reffus il protestoit des maulx qui en ensuyvroient....
PROVÉDITEURIl escriroit aux deux providateurs venitiens.... qui sont offices deputez pour conseiller leurs capitaines
PROVISIONVoulentiers ceulx qui font les choses en craincte y donnent les bonnes provisions
PUBLIC, IQUELe bien publicque
PURGATOIRESur ce je veux faire comparaison des maux et douleurs qu'il [Louis XI] a fait souffrir à plusieurs, à ceux qu'il a soufferts avant mourir, pour ce que j'ay esperance qu'ils l'auront mené en paradis, et que ce aura esté partie de son purgatoire
QUANDEt feit marcher l'armée quant et quant
QUANT, ANTEEt luy demanday quantes batailles il avoit gaignées, il me dist neuf où il y avoit esté en personne
QUART, ARTECe que nous avions de nostre costé ne paroissoit rien auprès d'eux ; aussi la quarte partie de l'armée du roy n'y estoit pas
QUART, ARTELe premier grant de ceste maison de Bourgogne fut Phelippe le Hardy... le second fut... le tiers... le quart a esté le duc Charles
QUARTIERLe chemin estoit trop malaysé pour le secourir, pour ce que en ce quartierlà sont tous rochiers
QUEAvoit mis en deliberation s'il feroit mourir ses hostages, ou qu'il en feroit
QUEVoicy que je feroie
QUEIl les fist demourer devant l'hostel de la ville, et qu'ilz le attendissent
QUEQuant ilz furent joinctz, celluy qui estoit dessus l'arbre demanda à son compaignon par serment ce que l'ours luy avoit dit en l'oreille, que si long-temps lui avoit tenu le museau contre l'oreille
QUEEt depuis le traicté d'Arras avoient peu veu de guerre qui eust duré, et à mon advis qu'ilz avoient esté en repos plus de trente-six ans
QUEEntre les Bourguignons lors c'estoient les plus honorez que ceulx qui descendoient avec les archiers
QUEIls venoient à nous dix hommes, vingt hommes, que de pied que de cheval
QUEIncontinent que les nouvelles vindrent, à grant peine se peurent ilz sauver qu'ilz ne feussent prins
QUEIl ne falloit que tenir encores trois jours qu'ilz ne eussent eu du secours
QUEEt qu'il luy diroit chose qu'il ne vouldroit pour une duché qu'il ne le seust
QUEAinsi que fut ledit Pierre à Florence, tout homme luy fit mauvais visage
QUELQUEQuelques trois jours après
QUELQUEIl povoit bien avoir quelque six vingts hommes
QUELQU'UN, UNEDit alors à quelcung de ses privez
QUERELLERLe roy luy restitua toutes ses terres et toutes celles qu'il querelloit
QUERIRUng vieil gentilhomme de Luxembourg appellé Anthoine le Breton le vint querir et luy dist
QUEUEEn toutes façons une bataille perdue a tousjours grant queue et mauvaise pour le perdant
QUIQui [ce qui] me sembloit ung bien bon signe
QUILes fruictz de la terre estoient longs et forts, qui les empeschoyent à aller
QUIIl dist [le roi d'Angleterre] que, qui [si quelqu'un] feroit la guerre en Bretaigne, il repasseroit une autreffois pour la deffendre
QUIÀ qui que ce soit est bien de craindre de mettre son estat au hasard...
QUITTERL'evesque du Lyege estoit venu pour faire quicter à son pays trente mil florins ou environ qu'ils payoient au duc Charles par appoinctement
QUOILes gens de quoy ils s'estoient faitz forts n'y estoient point joinctz
QUOILe roy envoya devant faire excuse audit connestable de quoy il l'avoit tant fait attendre
RADOUBERLe conte de Charolois se radouba et rappaisa avecques son pere le mieulz qu'il peut
RAISONUn prince qui pretendist raison au royaume de Naples
RAMENTEVOIRLe comte de Charolois.... luy ramentevant [à Louis XI] combien il estoit tenu à sa maison durant qu'il estoit fugitif de son pere
RANÇONNEREt le rençonna d'une somme d'argent
RANGEt si ay esté sept années de renc en la guerre avec lui....
RANGLa nostre [dame] a eu trois fils de rang et en quatre années
RANGERLe contraindre [Louis XI] s'il ne se vouloit renger
RANGER ou RANGIERLes autres [bêtes] s'appellent rengiers, qui sont de corsage et de couleur de daims, sauf qu'elles ont les cornes beaucoup plus grandes, car j'ai veu rengier porter cinquante-quatre cors pour avoir six cornes
RASEREt fit razer toutes les tours et murailles
RASIBUSComme il passoit rasibus du chastel
RÉCOMPENSERUng seul fera ung tel service, qu'il recompensera toutes les laschetez et meschancetez que avoient fait tous les autres
RÉCONFORTERLe roy arriva en la ville de Paris en l'estat qu'on doit venir pour reconforter le peuple ; car il y vint en très grande compaignie, et mist bien deux mille hommes d'armes en la ville
RÉCRIRESi luy en rescripvit le roy par plusieurs fois
RECUEILEt luy porta ce voyage grant honneur et grant prouffit ; car, se autrement en fust allé, il eust trouvé peu de recueil
RECUEILBruges qui est ung lieu de grant recueil de marchandise et grande assemblée de nations estranges
RECUEILLIRLes ungs les recueilloient [les envoyés] avec grosses parolles et grosses menaces
RECUEILLIREt puis retourna en son pays, où il fut recueilli à grant gloire
RECULERIls se reculerent droit vers les seigneurs
RECULERIl [Louis XI] reculla de luy toutes gens que il avoit acoustumé
REDRESSEREt aussi les ungs radressent les autres
RÉDUCTIONLaquelle avoit conduit ceste reduction [de la Normandie à l'autorité du duc de Berry]
RÉDUIRELe comte de Sainct Pol, qui pour lors s'estoit reduit au roy
RÉDUIREQu'ils taschassent à reduyre ce peuple en bonne paix
REGARDNaturellement la plus part des gens ont l'oeil ou à s'acroistre ou à se saulver.... autres y en a si bons et si fermes qu'ilz n'ont nulz de ces regardz, mais peu
REGARDNous sommes bien subjectz à nous diviser.... sans avoir grant regard à la consequence
REGARDEt au regard de moy je me attendz d'estre gouverneur de Flandre et me y faire tout d'or
REGARDERTout bien regardé, nostre seulle esperance doit estre en Dieu
RÉGLERNul prince ne le passa jamais [le duc de Bourgogne] de desirer nourrir grans gens et les tenir bien reiglez
RÈGNELe roy Charles huytiesme, qui est au regne aujourdhuy [qui règne aujourd'hui]
RÉGNERCeux qui regnent aux grandes seigneuries
RELATIONEt dès lors le roy [Charles VIII] commandoit, qui n'avoit que treize ans, à la relation de cedit conseil
RELIGIONEt delibera s'en aller à Romme et se mettre en une religion auprès
RELIQUEEt de très grans capitaines comme.... dont je m'en tais ; car ce n'est point de mon temps, combien que j'en ay veu des reliques
REMANDERJe fus remandé, disant que tout estoit rompu
REMÈDEEt n'y avoit nul remede [à Fornoue] de passer que par combaître
REMETTRENonobstant qu'il les hayst et en eust bien cause, si vouloit il remettre ces injures et laisser en leur entier
REMONTRANCEEt qu'il luy avoit fait plusieurs remonstrances pour le desmouvoir de l'amytié des Angloys
REMONTRERPour remonstrer au roy le mauvais ordre et injustice qu'il faisoit en son royaulme
REMPARER (SE)Et que ce qu'ilz avoient remparé aux portes estoit jà abatu
RENDREDes fusées qui rendent ung peu de flambe
RENONCERFut habandonné du roy René et renoncé de toutes pars [le duc de Bourgogne]
RENTELX mil livres de rente
REPAÎTREDe là nous allasmes repaistre au bourg Sainct-Denis
REPASSERRepasser la mer
REPENTANCETost lui en vint le dommage et grant repentance
REPENTANCEEt selon sa grand repentance [de Louis XI] il est à esperer que son ame est glorieuse en paradis
REPENTIR (SE)L'on ne se repent jamais pour parler peu, mais bien souvent de trop parler
REQUÉRIRLe roi.... requeroit audit duc Phelippe, que ledit messire.... lui fust envoyé prisonnier
REQUÉRIRAutant estimé et requis de ses voisins que nul prince qui fust en chrestienté
REQUÊTEMonseigneur, pour satisfaire à la requeste qu'il vous a plu me faire
RÉSIDENCEJ'ay fait plus continuelle residence avecques lui [Louis XI] que nul autre
RESTEToute la reste de villes
RETIRERIl ne se retira point plus loing [qu'Arras], et puis tira vers la riviere de Somme
RETOURNERAinsi faut conclure que ce voyage fut conduit de Dieu, tant à l'aller qu'au retourner
RETRAIREQuelque petit chasteau-rocher où il se sera retraict
REVANCHERPour ayder à revancher la trahison que les Lyegeois lui avoient faicte
REVANCHERPrint vouloir au roy de se revencher du duc de Bourgongne
REVENIREspinette amour Il se revenoit tousjours à la fin à ce qui luy estoit necessaire
RÉVÉRENCEFist le roy d'Angleterre encores une plus grant reverence [salutation]
RHABILLERLeur navire fort gastée, et mirent tant à se rabiller, qu'ils ne servirent de rien
RIMEÀ la porte de mon logis et de ma chambre me firent plus de cent croix blanches et des rymes contenant que le roy de France et le conte de Varvic estoient tout ung
RIRENostre roy [Louis XI] commença à dire au roy d'Angleterre en se ryant....
RISÉEIl luy eschappa ung mot de risée touchant les vins....
RIVERDisans que les Bourguignons estoient fiers en leurs parolles, mais qu'ilz leur avaient bien rivé le clou
RÔLEIls promirent trois cens hostages nommez en ung roolle par l'evesque de Lyege
ROMPRELedit Morvilier lui rompoit tousjours la parolle
ROMPRELes hommes d'armes bourguignons rompirent leurs [propres] archiers et passerent par dessus.... ainsi rompirent eulx-mesmes la fleur de leur armée
ROMPREIlz font un payement de trois moys, et puis rompent leur armée [licencient]
ROMPREEt taschoient à luy rompre ses vivres, qui venoient par eaue du pays de Gueldres, contre-mont la riviere
ROMPREEt si luy fut rompue la pension qu'il prenoit de nous
ROMPRELe cardinal rompit [empêcha] que je ne m'en meslasse point
RONDEMENTAutres vouloient la prinse rondement sans cerymonie [vouloient qu'on fît Louis XI prisonnier, quand il était au château de Péronne]
RUDEMENTLes Allemands.... sont rudes et vivent rudement
RUPTURE....A convenu faire une ouverture et routure en la maison du maire et muraille par le devant, Bibl. de l'Éc. des chartes, 3e série, t. IV, p. 385. Ledit duc de Bourgongne disoit pour excuse, que lesditz Lyegeois l'avoient assailly, et que la rompure de la trefve venoit d'eulx et non pas de luy
SAGELes ducs de Berry et de Bretaigne, qui avoient en leur compaignie de sages et notables chevaliers
SAILLIRAu saillir de mon enfance
SAILLIRLeur pere.... estoit de la maison de Sainct-Severin, sailly d'une fille bastarde
SAINT, AINTEEt ne sçavoit plus le connestable à quel sainct se vouer

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