L'oeuvre Mémoires de Philippe de COMMINES
Ecrit par Philippe de COMMINES
Date : 1498
Citations de "Mémoires"
Utilisé pour le mot | Citation |
SAINT, AINTE | Le corps de Jehan Galeas, un grand et mauvais tyran, est aux Chartreux.... et un natif de Bourges le m'appela sainct ; et je luy demanday en l'oreille pourquoy il l'appeloit sainct, et qu'il pouvoit voir peintes à l'entour de luy les armes de plusieurs citez qu'il avoit usurpées, où il n'avoit nul droit ; il me respondit tout bas : nous appelons, dit-il, en ce pays icy saincts tous ceulx qui nous font du bien |
SAISON | L'an precedent de la destruction dudit Dynant qui fut la saison que le conte de Charolois estoit venu de devant Paris.... |
SAISON | Il eust esté besoing qu'il les eust guydez pas à pas pour la premiere saison [campagne] |
SALADE | À grant peine peusmes mettre audit duc sa cuyrasse sur luy et une sallade en la teste |
SATISFAIRE | Monseigneur... pour satisfaire à la requeste qu'il vous a pleu me faire.... |
SAUVETÉ | Nous tournions le dos à nos ennemis, et prenions le chemin de sauveté |
SAVOIR | J'ay escript et mis par memoire.... le plus près de la verité que j'ay peu et sceu avoir souvenance |
SAVOIR | Et à moy est presque estrange que une personne sage sceust estre [pût être] ingrate de grant benefice |
SAVOIR | La moitié de l'Europe ne l'eust sceu contenter [tant il était ambitieux] |
SAVOIR | À ce qu'il entreprenoit, il y pourvoyoit si bien, que à grant peine eust-il sceu faillir à estre le plus fort |
SAVOIR | Fait Dieu grant grace à ung prince quant il sçait bien et mal |
SAVOIR | Il est à croire que le sçavoir amende plus tost ung homme que l'empirer |
SCEAU | Oultre et davantage envoya ung seelle audit duc par lequel il luy promettoit de le servir et secourir et tous ses amys et allyez |
SÉANT, ANTE | Et y sont bien seans [les gens de robe environnant les seigneurs] quant ilz sont bons ; et bien dangereux quant ilz sont mauvais |
SEC, SÈCHE | Il [Louis XI] parloit aussi sec comme se jamais n'eust esté malade |
SECRET | Le duc de Guyenne lui envoya ung homme de secret, lequel luy apporta.... |
SEIGNEURIE | Et par cas d'aventure, se fit à l'heure une seigneurie en Florence (car ladite seigneurie se change et se mue de deux mois en deux mois) |
SÉJOURNER | Il est bien meilleur [le pays de Lombardie que la France] et plus fertile tant en bons fromens, qu'en bons vins et fruicts, et ne sejournent jamais leurs terres |
SELON | Une chose ont ils assez honneste selon leur mauvaistié ; car à la personne du prince ilz ne toucherent jamais |
SEMBLABLE | ....Si ceulx là leur prestoient l'oreille, que toute la reste des villes de ce royaulme feroient le semblable |
SEMBLABLEMENT | ....Et que semblablement feroient tous les autres princes de France.... |
SEMBLER | Et sembloit bien qu'ils escoutassent qui seroit le plus fort du roy ou des seigneurs |
SEMBLER | Demanda à aucun s'il leur sembloit qu'ilz attendissent l'assault |
SEMER | Et fut semée une assez mauvaise raison, c'estoit que.... |
SEMONDRE | Ainsi doit estre vraysemblable que Dieu est quasi efforcé et contraint ou semons de monstrer plusieurs signes et de nous batre de plusieurs verges |
SENS | Et ne m'est pas advis que le sens d'ung homme sceust porter et donner ordre à ung si grant nombre de gens.... |
SENTIMENT | Le roy, qui avoit en grant joye ces nouvelles.... combien que desja paravant en povoit bien avoir eu quelque sentement, mais non pas si ample |
SENTINE | En la riviere y avoit seullement une sentine où il y avoit deux hommes pour passer ceulx qui vouldroient aller d'ung costé à l'autre |
SENTIR | Tantost après que le comte de Warwyc.... sentit ces nouvelles, il se hasta.... |
SENTIR | Ses bienfaitz n'estoient point fort grans, pource qu'il vouloit que chascun s'en sentist |
SEPTANTE | Les mestiers qui sont septante et deux |
SÉPULTURE | N'y est memoire d'eulx [des Français en Sicile] que pour les sepultures de leurs predecesseurs |
SÉQUELLE | Et tout incontinent s'enfuyt de la ville ledit messire Raiz de Luitre et toute sa sequelle [parti] |
SÉQUELLE | Se il eust voulu asseurer dudit mariage le duc de Guyenne et le connestable et plusieurs autres, ilz et leurs sequelles se feussent tournez des siens contre le roy |
SERRER | Entre les deux maisons y avoit une grande granche, en laquelle il serra trois cens hommes d'armes |
SERVICE | Ung seul à qui on n'aura jamais fait bien, fera à l'adventure ung tel service que.... |
SERVIR | Nonobstant qu'ils eussent bien servy son pere au recouvrement et pacification du royaulme |
SERVIR | C'est si tard qu'il ne sert plus de gueres |
SERVIR | Et pour les pers de France s'y trouverent ceux qui s'ensuivent : le premier fut le duc d'Alençon (qui servoit pour le duc de Bourgongne) ; le deuxieme, monseigneur de Bourbon (qui servoit pour le duc de Normandie).... |
SI | Et que se ledit bastard ne se trouvoit point chargé d'avoir voulu..., que incontinent le feroit delivrer |
SI | Et si elle ne l'est du tout [sa maison destruicte], si est elle bien desolée |
SI | Naturellement les Angloys qui ne sont jamais partiz d'Angleterre sont fort collericques, si sont toutes ces nations de pays froit |
SIEN, SIENNE | Manda au duc de Bourgogne qu'il vint, et qu'il pouvoit estre seur que la ville estoit sienne |
SIGNE | Pour ce que les Lyegeois faisoient signe de soy vouloir rebeller |
SIGNE | Dont le connestable monstroit signe de desplaisir |
SIGNET | J'ay depuis veu ung signet [cachet] à Millan que mainteffois avoye veu pendu à son pourpoint [au duc de Bourgogne] qui estoit ung anneau.... |
SIGNIFIER | J'ay parlé comment peu discrettement luy [à Louis XI] fut signifiée la mort |
SIMPLE | Estiez vous si simples de penser que... ? |
SIMULATION | Luy sembloit encores qu'il useroit desdictes simulations, comme il avoit acoustumé |
SINON | De sa jeunesse ne sçauroye parler, sinon par ce que je luy en ay oui dire |
SOI | Les pluyes les plus grandes qu'il est possible de dire, et le pays de soy tant fangeux et mol que à merveilles |
SOLDE | Gens de soulde |
SOLDE | Il avoit perdu devant Nuz quatre mil hommes prenans soulde |
SOLLICITATION | Tant pour ses raisons et pour la sollicitation que faisoient ceulx de Bouvynes |
SOLLICITER | Le roy le sollicitoit que il se mist aux champs |
SORTABLE | Esperant faire le mariage de son filz aisné avec la dicte damoyselle, qui lui sembloit chose sortable pour beaucoup de raisons |
SORTE | Que l'ayde qui luy avoit esté faicte avoit esté faicte en mauvaise sorte |
SORTIR | Et vouloit que la pratique de Mme de Savoye sortist son effet |
SOUFFRIR | Dieu le souffrit cheoir en ceste gloire [vanité, présomption] |
SOÛL, OÛLE | .... Où il fut tué meschamment et mal acompaigné, comme si Dieu n'eust pas esté saoul de venger cest oultrage qu'il avoit faict à son pere |
SOULAGER | Par quoy l'eust peu soullager en plusieurs façons [son royaume] |
SOUPÇONNER | Il [Louis XI] se souspesonnoit de ce grant seneschal de Normandie, et luy demanda et lui prioit qu'il lui dist se il avoit baillé son scel aux princes qui estoient contre lui ou non |
SOURD, SOURDE | Et jà, comme j'ay dit, là estoient sours ennemys de tous costez |
SOURDRE | Ceste nuyt sourdit une grande tourmente |
SOURDRE | Dieu luy sourdit ung ennemy qui n'avoit nulle force |
SOUS | Basle et Strasbourg et autres villes imperialles qui sont soubz le bout de ceste riviere du Rhin |
SOUVENANCE | Le plus près de la vérité que j'ay peu et sceu avoir souvenance |
SPÉCIAL, ALE | Le plus especial amy qu'il eust |
SPIRITUEL, ELLE | Tous les princes d'Allemagne tant spirituels que temporels |
STABLE | Ce fut la premiere fois que j'euz jamais congnoissance que les choses de ce monde sont peu estables |
SUBJUGUER | Après les guerres où il les avoit vaincuz et subjuguez |
SUBSTANCE | Quant le roy eut ouye la substance de la charge de cest ambassadeur.... |
SUCCINCTEMENT | Pourquoy n'est ja besoing de si très succinctement vous dire les heures ny les saisons |
SUFFISANT, ANTE | Nous sommes suffisans, nous tenans ensemble, de nous retyrer jusques es marches de Haynaut.... |
SUPPLICATION | S'en alla en l'hostel de la ville faire requeste et supplication pour les deux dessusditz |
SUPPLIER | Ledit conte supplia par plusieurs fois à son pere qu'il peust respondre |
SUR | Si ung prince n'est doué de ceste vertu sur toutes les autres |
SUR | Disant que le duc estendoit ses limites plus avant que le traicté ne portoit ; et sur ceste occasion alloient et venoient ambassadeurs de l'un à l'autre |
SUR | Et se mist sur la mer, craignant de tumber entre les mains du roy |
SUR | Tenant ainsi ceste petite duché, il venoit de Hollande jusques auprès de Lyon, toujours sur luy [sans sortir de ses domaines] |
SÛRETÉ | Et luy escripvit ledit duc une lettre de sa main portant seurté d'aller et retourner bien ample |
SÛRETÉ | S'enfuyt où il pensoit estre à seureté |
SURSÉANCE | Que on print journée pour povoir amyablement pacifier, et que cependant fust donnée surseance en guerre |
SUS | Pour gaigner et conduyre le duc de Bourgongne à mettre sus une armée en son pays |
SUSPENDRE | Au moins estoit ce tenir les gens en crainte, et par especial ses officiers, dont aucuns avoit supendus pour pillerie |
TÂCHER | La plus part des gens taschent à leur complaire [aux princes] |
TÂCHER | Il taschoit à tant de choses grandes |
TAILLE | Il estoit chaussetier, et gens de telle taille l'ont [credit] quant ilz [les gens d'une commune] sont ainsi desordonnez |
TAILLER | La bonté du prince, lequel tailloit peu ses subjectz |
TAILLEUR | Et avoit amené de Naples plusieurs ouvriers excellents comme tailleurs [sculpteurs] et peintres [pour les constructions de Charles VIII à Amboise] |
TAMBOURIN | Ceste nuict firent nos Allemans le guet tous ; et leur donna le roy trois cens escus, et le firent bon, et sonnoient bien leur tabourins |
TANCER | Ne me tansez point, car je cognois bien ma grant follie |
TANT | Tant pour le duc que pour luy |
TANT | De tant qu'ilz sont plus grans, ilz portent les oultrages à plus grant desplaisi et dueil |
TANT | Ledit Cleret se tint à tant [s'en tint là], et luy laissa son argent |
TANT | Et avoit dit [Louis XI] que, si on le veoit en ceste necessité de mort, que l'on ne luy dist fors tant seullement : parlez peu |
TANTÔT | On parla à aucuns, qui tantost après furent bons serviteurs du roy |
TARD | Il estoit jà sur le tard |
TARDER | Et lui tardoit qu'il ne fust jà à cheval |
TAS | Et comme furent traictez ung tas de povres francs archiers qui avoient esté prins dedans Neelle |
TELLEMENT | Tellement fut appointé entre eulx et moy qu'ils payeroient tout le bestail qu'ilz avoient prins |
TÉMOIGNER | Les oeuvres tesmoignent le contraire |
TEMPORISER | Et sembloit qu'elle voulust temporiser et attendre ce qu'il seroit encore de l'adventure dudit duc [la défaite de Granson] |
TEMPS | .... et tenoit le roi pour homme craintif, et estoit vray que par temps il l'estoit |
TEMPS | Ceste maladventure ne luy advint pas seulle, car tout en ung temps fut prins le conte de Roussy son filz |
TEMPS | Autant estimé et requis de ses voisins ung temps a esté que nul prince qui fust en chrestienté |
TEMPS | Au moins celluy qui aura bonne cause et la pourchassera bien et deffendra largement, à longueur de temps aura raison si.... |
TENIR | Et aussi telle opinion tiennent les Anglois |
TENIR | Le conte de Charolois vouloit dire que de son vivant le roy ne les devoit rachapter, luy ramentevant combien il estoit tenu à sa maison durant qu'il estoit fugitif de son pere |
TENIR | Le chasteau tint deux ou trois jours |
TENIR | Luy priant qu'il tint la main que son maistre acceptast ce party |
TENIR | Pour le tenir en craincte et en humilité |
TENIR | La vertu de ceulx-là fit tenir bon à ce peuple |
TENIR | On avoit tenu parolles à ce duc de Cleves et autres de ce mariage, qui tous furent couroucez [le mariage ne se fit pas] |
TENIR | Et qu'il [Louis XI] ayme plus naturellement ceulx qui luy sont tenus, qu'il ne fait ceulx à qui il est tenu [dont il a reçu des services] |
TENIR | Estimoient ceste oeuvre, et la tenoient à louenge |
TENIR | Fist serment au roy, luy promettant tenir son party |
TENIR | Et ne m'est pas advis que le sens d'ung homme sceut donner ordre.... ne que les choses tinssent aux champs comme elles sont ordonnées en chambre [il s'agit de bataille] |
TENIR | Ceste opinion fut tenue [adoptée] |
TENIR | Jamais homme ne tint plus grande desloyauté |
TERME | Et ses termes et façons qu'il tenoit [Louis XI, à propos de son talent à gagner les gens] luy ont saulvé la couronne |
TERME | J'entendz tenans termes honnestes comme on tient à ambassadeurs [il s'agit d'envoyés chargés d'observer ce qui se passe chez l'étranger sous prétexte d'ambassade] |
TERME | Congnoissoit bien que ledit seigneur de Cran tenoit de mauvais termes audit prince d'Orange |
TERMINER | Fin de compte, la chose termina en paix |
TERRE | Excepté qu'il ne consentiroit pour riens qu'ilz eussent terre [les Anglais en France] |
TÊTE | Onques puis ne trouva le roy de France homme qui osast lever la teste contre luy |
TIERS, ERCE | Le lendemain allames coucher au village de Montlhery, qui estoit le tiers jour de la bataille |
TIRER | Lors tira son chemin devers Noyon |
TIRER | Disant que l'on estoit en peril, et conseilloit tirer à l'aube du jour le chemin de Bourgongne |
TIRER | Il [Louis XI] tyra en Normandie pour assembler ses gens |
TIRER | Le cueur leur tyra plus à la paix que à la guerre |
TIRER | Et croy que il disoit vray, se les choses se fussent tirées oultre |
TIRER | Leurs conseils estoient longs ; et cependant le roy tiroit avant |
TITRE | Usurperent ou eurent à bon tiltre, je ne sçai lequel |
TORDRE | Et heurterent de la chasse du dit sainct contre une maison..., et ilz dirent que ledit sainct vouloit passer par la maison sans se tordre [se détourner], et en ung mouvement l'abbatirent |
TORT | À tous deux il tenoit grand tort [il avait de grands torts envers l'un et l'autre] |
TÔT | Tost environ dix heures du matin |
TOUCHER | Lequel envoya incontinent deffendre aux Hostrelins de leur toucher |
TOUCHER | Tous les seigneurs d'Allemaigne y estoient [à la guerre] à leurs despens, comme il est de coustume quant il touche le fait de l'empire |
TOUCHER | Le roy partoit avant jour, et ne sceut oncques qu'ily eust guide, et touchoit jusques à midy, là où il repaissoit |
TOURMENTE | Ceste nuyt sourdit une grande tourmente |
TOURNER | Après que la ville fut tournée [eut changé de parti], tous les habitants firent le serment |
TOURNER | Partirent de sa maison aucuns de ses serviteurs qui se tournerent au service du roy |
TOUT, TOUTE | Ils firent grande poursuite environ deux ans ; et de tout s'adressoient à Estienne de Vers |
TOUT, TOUTE | À regarder le tout |
TOUT, TOUTE | Angers où hantent toutes nations de gens estrangers |
TOUT, TOUTE | Les Anglois meslez parmy, qui cuyderent posseder le tout du royaulme |
TRAIN | Je me passerois bien de parler de ce fait, pour ce que ce n'est pas le train de ma matiere, mais je suis forcé d'en parler |
TRAIN | [Il] amena madame de Savoye et tout son train en la plus prochaine place |
TRAIN | La chose prit autre train dont on a parlé ci-après |
TRAIT | Ne se sont point corrigez, de quelque grandeur qu'elles soient [les punitions de Dieu] et à traict de temps |
TRAITE | Nous faisions grandes traites et longues, et beuvions eau orde et non courante |
TRAITER | Il les traita en grant violence et en grant rapine |
TRAITER | Le roy René de Cesile [Sicile] traictoit de faire le duc de Bourgongne son heritier |
TRAVAIL | Songe en complainte. Je croy que le travail qu'il [Louis XI] eut en sa jeunesse, quant il fut fugitif de son pere et fuyt soubs le duc de Bourgongne où il fut six ans, luy vallut beaucoup |
TRAVAIL | Il vivoit en grant travail ; car le roy le sollicitoit par plusieurs messagiers.... [le connétable de Saint-Pol] |
TRAVAILLER | Pour lors avoit envoyé le roy devers l'empereur Jehan Tiercelin seigneur de la Brosse pour travailler qu'il ne s'appoinctast avec le duc de Bourgongne |
TRAVERS | À travers du pays de Lorraine |
TRÉPAS | Jusques à l'heure de son trespas [de Louis XI] |
TRIOMPHANT, ANTE | Sur la fin de ses jours, et soy voyant sans craincte d'ennuys, il est devenu fort pompeux et triumphant roy en sa maison |
TRIOMPHANT, ANTE | C'est la plus triomphante cité, que j'aye jamais veue [Venise] |
TROMPEUR, EUSE | Ceste tromperesse fortune l'avoit regardé de son mauvais visage |
TROP | Sans nulle doubte le roy [Louis XI] en sens le passoit de trop [le duc de Bourgogne], et la fin l'a monstré par ses oeuvres |
TROUVER | Quant le roy fut auprès de Peronne, je me vins trouver au devant de lui |
TURBAN | Estradiots sont gens comme genetaires, vestus, à pié et à cheval, comme les Turcs, sauf la teste, où ils ne portent ceste toile qu'ils appellent tolliban |
TYRANNIQUEMENT | Ces mauvais princes qui en usent cruellement et tyranniquement |
UN, UNE | Et suis d'oppinion que ce temps luy dura ung seize ans ou environ |
UN, UNE | Lequel avoit pour premier chambellan ung qui depuis s'est appelé monseigneur de Chimay |
USANCE | Telle est l'usance des prelatz d'Allemaigne [marcher accompagné d'un homme armé] |
USER | Il usoit de ceste parolle au personnage propre [il disait cela à la personne même] |
USITÉ, ÉE | Langue latine dont vous estes bien usité |
VAILLANT | Combien que le roy fust lors son maistre, si avoit-il la pluspart de son vaillant et ses enfanz soubz ledit duc.... |
VALEUR | Il [Louis XI] congnoissoit toutes gens d'auctorité et de valleur qui estoient en Angleterre, en Espaigne.... |
VALOIR | Guillaume de vilde qui vault à dire en françois le sauvage |
VALOIR | Je croy que le travail qu'il [Louis XI] eut en sa jeunesse.... luy vallut beaucoup |
VALOIR | Touteffois la ville ne valloit gueres, et aussi.... firent composition |
VALOIR | Le roy ne peult entreprendre une telle euvre [la guerre] sans assembler son parlement qui [en Angleterre] vault autant comme les trois estatz |
VALOIR | Quand Dieu y veut mettre la main, rien n'y vault |
VENIR | M'a compté le roy Edouard que en toutes les batailles qu'il avoit gagnées que, dès ce qu'il venoit au dessus, il mon toit à cheval et cryoit qu'on saulvast le peuple et qu'on tuast les seigneurs |
VENIR | Que plus aysement on viendroit à paix en faisant.... |
VENIR | Et quant ce vint que le conte d'Eu et le chancellier eurent prins congé.... |
VENIR | Il ne s'attendoit point que les choses veinssent jusques à la voye de faict |
VENIR | Et son pere venu à l'extreme vieillesse |
VENIR | Si ce qui avoit esté commencé fust venu à effect |
VENIR | Il s'en fallut bien peu qu'ilz n'en vinssent à leur intention |
VENTOUSE | Des estoupes ardentes dedans venteuses, et les luy passoient en ceste chaleur à l'endroit du cueur [pour lui faire retirer le sang au cueur] |
VERGE | Il m'envoya une verge qu'il portoit au doigt pour enseigne |
VÉRITÉ | Je l'ay fait [écrit] le plus près de la verité que j'ay peu |
VÉRITÉ | Le roy se trouvant chargé de ce cas contre verité |
VÉROLE | Je demeuray à partir aucuns jours, parce que le roy fut malade de la petite verole et en peril de mort |
VERTU | Cela allege le cueur et le reconforte [de parler à un ami], et les esperitz reviennent en leur vertu pour parler en ung conseil ou prendre autre labeur |
VICE-CHANCELIER | Pour le duc de Bretaigne y avoit avec ledit conte pour ambassadeur le vichancelier de Bretaigne |
VIDER | Je tiens ce point pour vuidé |
VIEIL ou VIEUX, VIEILLE | Je veiz le bon homme vieil presenter le gage à son filz [le provoquer en combat singulier] |
VIEILLIR | Il commençoit à vieillir |
VIF, VIVE | Aux autres pratiquoit plus au vif, car tousjours presentoit de tuer ou prendre son maistre |
VILAINEMENT | Le connestable desmentit villainement ledit seigneur |
VILAINEMENT | Le comte Jacques qu'il prit et fit mourir vilainement et horriblement |
VILENIE | Et cryoient par dessus les murailles et nous disoient villenies |
VILLETTE | J'ay veu la soif si grande, qu'un monde de gens de pied beuvoient aux fossés de ces petites villettes où nous passions |
VINGT | Avecques environ huyt vingts hommes d'armes |
VISAGE | Le roy d'Angle terre le print à grant plaisir et parloit de bon visage [d'un air satisfait] |
VISITATION | Leurs paroles en public n'estoient que visitations et paroles assez generales |
VIVANDIER, ÈRE | Ceux qui suyvoient comme vivandiers et autres |
VIVRE | [Louis XI] en sa jeunesse, et vivant le roy Charles septiesme son pere, se y vint retirer |
VOIE | Tout bon conseil ils ont degecté, et cherché toutes voies qui leur estoient nuysibles |
VOILÀ | Voylà le roy et tout ce peuple saillir de la ville |
VOISIN, INE | Le pays de Cecile est voisin au royaume de Naples, d'une lieue et demie |
VOLONTAIRE | Les princes sont plus enclins en toutes choses voluntaires que les autres hommes |
VOLONTIERS | Mal volontiers y demeuroient les François |
VOLONTIERS | L'yssue voulentiers [d'ordinaire] n'en est pas breve |
VOUER | Monseigneur du Bouschage et moy le vouasmes [Louis XI malade] à monseigneur sainct Claude.... incontinent la parolle lui revint |
VOUGE | Qui luy donna d'ung voulge parmy l'estomac |
VOULOIR | Aucuns ont voulu dire que ledit conte du Mayne avoit intelligence avec eulx |
VOULOIR | Le conte de Charolois vouloit dire que le roy ne les devoit rachapter [certaines villes], luy ramentevant combien il estoit tenu à sa maison durant qu'il estoit fugitif de son pere |
VRAI, AIE | Et disoient aucuns que.... touteffois je ne le sais pas de vray |
VUE | Peu d'années après que nostre roy fut couronné, et avant le bien public, se fist une vue du roy de France et du roy de Castille |
VUE | Il les avoit trouvez en petit nombre, lequel croissoit à vue d'oeil |