L'oeuvre Les plaideurs de Jean RACINE
Ecrit par Jean RACINE
Date : 1668
Citations de "Les plaideurs"
Pages 1
Utilisé pour le mot | Citation |
ABOYER | Quand avons-nous manqué d'aboyer au larron ? |
AFFAIRE | .... ah ! Monsieur, si feu mon pauvre père Était encor vivant, c'était bien votre affaire |
ÂGE | Eh ! quel âge avez-vous ? vous avez bon visage |
AINSI | Vous prenez la chose ainsi qu'il la faut prendre |
AIR | Et d'une cause en l'air il le faut bien leurrer |
ALLÈGRE | Pour s'échapper de nous Dieu sait s'il est allègre |
ÂME | Qu'on ne laisse monter aucune âme là-haut |
ÂME | Peut-être ils rendent l'âme |
AMENÉ, ÉE | Tout doux ! un amené sans scandale suffit |
APÔTRE | Tout Picard que j'étais, j'étais un bon apôtre |
APPOINTER | On appointe la cause |
APRÈS | Qu'on se mette après lui |
ARRÊT | Obtenez un arrêt, comme il faut que je dorme |
ASSISTER | Et là d'une voix claire, Devant quatre témoins assistés d'un notaire, Il avouera.... |
ASSURER | Assurez-vous qu'Isabelle est constante |
ASSURER | Je m'assure qu'il vaut mieux.... |
AUDIENCE | Pour vous seuls l'audience se donne |
AVENIR | Ma foi ! sur l'avenir bien fou qui se fiera |
AVOIR | Tant y a qu'il n'est rien que votre chien ne prenne |
BADINERIE | Si j'appréhende quelque chose, c'est que des personnes un peu sérieuses ne traitent de badineries le procès du chien et les extravagances du juge |
BARRICADER | Couchez-le dans son lit ; fermez porte, fenêtre ; Qu'on barricade tout, afin qu'il ait plus chaud |
BAS, BASSE | Monsieur, où courez-vous ? c'est vous mettre en danger, Et vous boitez tout bas |
BEAU ou BEL, BELLE | L'occasion est belle, il la faut embrasser |
BESOIN | J'en aurais bon besoin |
BIAIS | Je ne sais quel biais ils ont imaginé |
BOITER | Vous boitez tout bas |
BRELAN | Courir le bal la nuit et le jour les brelans |
BRIGUE | Fermons l'oeil aux présents et l'oreille à la brigue |
BROCHE | Enfin, pour se chauffer, venir tourner ma broche |
BROUILLÉ, ÉE | .... Il a si bien veillé Et si bien fait qu'on dit que son timbre est brouillé [qu'il est fou] |
BRÛLER | J'y brûlerai mes livres |
BUVETIER | Elle eût du buvetier emporté les serviettes Plutôt que de rentrer au logis les mains nettes |
ÇÀ | Voici le fait : depuis quinze ou vingt ans en çà, Au travers d'un mien pré certain ânon passa |
ÇÀ | Or çà verbalisons |
CARÊME | Voyez cet autre avec sa face de carême |
CAS | Voilà le cas qu'on fait de votre exploit |
CATON | Oui, devant ce Caton de basse Normandie, Ce soleil d'équité qui n'est jamais terni |
CE | Pour ce faire, il prit.... Ce faisant, il crut.... Et, de ce non content Aurait avec le pied réitéré.... |
CÉANS | Si son clerc vient céans, fais-lui goûter mon vin |
CELER | Il faut absolument qu'il se fasse celer |
CHAMP | Le champ vous est ouvert |
CHANSON | .... Mais permettez.... - Je ne veux rien permettre. - Ce n'est pas un exploit. - Chanson ! - C'est une lettre. - Encor moins. - Mais lisez. - Vous ne m'y tenez pas |
CHANTER | Voyons ce qu'elle chante [écrit] |
CHAPEAU | On avait beau heurter et m'ôter son chapeau [me saluer] |
CHAPEAU | Tous les plus gros monsieurs me parlaient chapeau bas |
CHAPON | Voici le fait : un chien vient dans une cuisine ; Il y trouve un chapon, lequel a bonne mine.... Et quand il serait vrai que Citron, ma partie, Aurait mangé, messieurs, le tout ou bien partie Du dit chapon.... |
CHAUD, CHAUDE | Le soufflet sur ma joue est encore tout chaud |
CHEMISE | Laissez faire ; ils ne sont pas au bout ; J'y vendrai ma chemise, et je veux rien ou tout |
CHIRURGIEN | Vite un chirurgien. - Qu'il vienne à l'audience |
CHOQUER | Une robe toujours m'avait choqué la vue |
CITRON | .... Citron, Votre chien, vient là-bas de manger un chapon |
CLAIR, CLAIRE | Et là d'une voix claire, Devant quatre témoins assistés d'un notaire |
CLAPIER | Prends-moi dans ce clapier trois lapins de garenne, Et chez mon procureur porte-les ce matin |
CLAQUER | Tout Picard que j'étais, j'étais un bon apôtre, Et je faisais claquer mon fouet tout comme un autre |
COEUR | J'avais peur Que mon père ne prît l'affaire trop à coeur |
COEUR | Il avait le coeur trop au métier |
COEUR | Diantre ! l'amour vous tient au coeur de bon matin |
COMBIEN | Combien en as-tu vu (je dis des plus huppés) à souffler dans leurs doigts dans ma cour occupés ! |
COMÉDIE | J'étais un franc portier de comédie |
COMME | Obtenez un arrêt comme il faut que je dorme |
COMME | Cet emploi se rapproche, pour le sens, de notre tournure : Obtenez un arrêt comme il faut que je dorme |
COMMENCEMENT | Ce que je sais le mieux c'est mon commencement |
COMPAGNIE | Bon ! le voilà qui fausse compagnie |
COMPASSION | Ouf ! je me sens déjà pris de compassion |
COMPENDIEUSEMENT | Il n'est pas sûr que Racine n'ait pas voulu la faire faire à son faux avocat dans ces vers : Je vais, sans rien omettre et sans prévariquer, Compendieusement énoncer, expliquer, Exposer à vos yeux l'idée universelle De ma cause et des faits renfermés dans icelle |
COMPTE | Oui, je suis donc un sot, un voleur à son compte |
COMPTE | Il n'en a tenu compte |
COMTESSE | Mais j'aperçois venir madame la comtesse De Pimbèche.... |
CONCLUSION | Belle conclusion et digne de l'exorde |
CONFONDRE | Diable, conclus ; ou bien que le ciel te confonde ! |
CONTENTEMENT | Mais vivre sans procès est-ce contentement ? |
CONTRAT | Il signe un bon contrat écrit en bonne forme |
CONTUMACE | L'esprit de contumace est dans cette famille |
COUR | Nous sommes renvoyés hors de cour |
COURIR | Il dit fort posément ce dont on n'a que faire, Et court le grand galop quand il est à son fait |
CRIEUR, EUSE | C'est bien fait de fermer la porte à ce crieur |
CROIRE | Oui, monsieur, je vous crois, comme mon propre père |
DANGER | Monsieur, où courez-vous ? c'est vous mettre en danger |
DÉBUTER | Achève, Petit-Jean, c'est fort bien débuté |
DÉCEMBRE | ....Compare prix pour prix Les étrennes d'un juge à celles d'un marquis ; Attends que nous soyons à la fin de décembre |
DÉFAUT | Voilà mes guichetiers en défaut, dieu merci |
DÉFENDEUR, ERESSE | Vous, maître Petit-Jean, serez le demandeur ; Vous, maître l'Intimé, serez le défendeur |
DÉGOURDIR | Te voilà sur tes pieds droit comme une statue ; Dégourdis-toi, courage ! allons, qu'on s'évertue |
DÉGUISÉ, ÉE | Qui t'aurait reconnu déguisé de la sorte ? |
DÉLASSER | Allons nous délasser à voir d'autres procès |
DÉLOGER | Mon père, si matin qui vous fait déloger [sortir de chez vous] ? |
DÉPENS | Arrêt enfin ; je perds ma cause avec dépens |
DIABLE | Il a le diable au corps |
DISSIPER | Elle voit dissiper sa jeunesse en regrets, Mon amour en fumée, et son bien en procès |
DIT | J'écris sur nouveaux frais : je produits, je fournis De dits, de contredits, d'enquêtes, compulsoires.... |
DIVERTIR | Tous ces Normands voulaient se divertir de nous ; On apprend à hurler, dit l'autre, avec les loups |
DOLENT, ENTE | On ne voit plus sa fille, et la pauvre Isabelle Invisible et dolente est en prison chez elle |
DONNER | Pour cette nuit il faut que je m'en donne [à dormir] |
DROIT, DROITE | Te voilà sur tes pieds droit comme une statue ; Dégourdis-toi, courage ! allons, qu'on s'évertue |
DROIT | Est-ce là faire droit ? est-ce là comme on juge ? |
DURER | Buvez, mangez, dormez, et faisons feu qui dure |
EAU | Les éléments, le feu, l'air, et la terre, et l'eau |
EAU | Je suais sang et eau pour voir si du Japon Il viendrait à bon port au fait de son chapon |
ÉCHAPPER | Pour s'échapper de nous, Dieu sait s'il est allègre |
ÉCLAT | Avocat, De votre ton vous-même adoucissez l'éclat |
ÉCLAT | Mais je veux faire au moins la chose avec éclat |
ÉCRIRE | Tiens, voilà ton paiement - Un soufflet ! écrivons |
ÉCRITURE | Voyez votre écriture ; Vous n'appellerez pas de votre signature |
ÉLARGIR | Çà, pour nous élargir, sautons par la fenêtre |
EMBOURSER | ....Et si dans la province Il se donnait en tout vingt coups de nerf de boeuf, Mon père pour sa part en emboursait dix-neuf |
EMPÊCHÉ, ÉE | Je suis bien empêché ; la vérité me presse, Le crime est avéré, lui-même le confesse |
ENCAVÉ, ÉE | Ils sont, sur ma parole, L'un et l'autre encavés |
ENFANTIN, INE | Venez, pauvres enfants qu'on veut rendre orphelins, Venez faire parler vos esprits enfantins |
ENSORCELER | Il faut absolument qu'on m'ait ensorcelé ; Si j'en connais pas un, je veux être étranglé |
ENTASSÉ, ÉE | Les trois quarts de vos biens sont déjà dépensés à faire enfler des sacs l'un sur l'autre entassés |
ENTENDRE | Ne connaîtrais-tu pas quelque honnête faussaire, Qui servît ses amis, en le payant, s'entend ? |
ENVIE | Je vous en veux faire passer l'envie |
ENVISAGER | Plus je vous envisage, Et moins je me remets, monsieur, votre visage |
ÉPICE | Il me redemandait sans cesse ses épices ; Et j'ai tout bonnement couru dans les offices Chercher la boîte au poivre |
ÉQUIPAGE | Mais vous ne dites rien de tout mon équipage [déguisement] |
ET | Cependant la suppression de l'et n'est pas d'absolue rigueur, et dans des phrases de ce genre il s'emploie souvent par pléonasme : Plus je vous envisage, Et moins je me remets, monsieur, votre visage |
ÉTRENNE | ....Compare prix pour prix Les étrennes d'un juge et celles d'un marquis |
EUH ! | L'intimé....- Laissez-nous. - S'enroue. - Hé ! laissez-nous. Euh ! euh ! - Reposez-vous, Et concluez |
ÉVEILLER | Il faut que tous les jours j'éveille tout mon monde |
ÉVERTUER (S') | Allons, qu'on s'évertue |
EXCUSER | Monsieur, excusez-moi, je n'y puis rien comprendre |
EXORDE | Belle conclusion et digne de l'exorde |
EXPLOIT | C'est un petit exploit que j'ose vous prier De m'accorder l'honneur de vous signifier |
FAÇON | C'est un contrat en fort bonne façon |
FAÇON | ....Hé ! faut-il tant tourner autour du pot ? .... Pour moi, je ne sais point tant faire de façon |
FAIRE | Il dit fort posément ce dont on n'a que faire |
FAIRE | Monsieur, peut-on entrer ? - Non, monsieur, ou je meure. - Hé ! pourquoi ? j'aurai fait en une petite heure |
FAMILIER, IÈRE | Voyez-vous ? il se rend familier |
FAUSSAIRE | Ne connaîtrais-tu pas quelque honnête faussaire Qui servît ses amis ?... |
FAUX, FAUSSE | J'obtiens lettres royaux et je m'inscris en faux |
FERMER | Fermons l'oeil aux présents et l'oreille à la brigue |
FÊTE | Allez donc, et cessez de nous rompre la tête ; Que de fous ! je ne fus jamais à telle fête |
FEU | Qui veut voyager loin ménage sa monture ; Buvez, mangez, dormez, et faisons feu qui dure |
FEU, FEUE | Et j'ai toujours été nourri par feu mon père Dans la crainte de Dieu, monsieur, et des sergents |
FI | Ma robe vous fait honte ; un fils de juge, ah ! fi ! |
FIER | Ma foi, sur l'avenir bien fou qui se fiera |
FLAGRANT, ANTE | Pris en flagrant délit, affaire criminelle |
FOI | Ma foi ! sur l'avenir bien fou qui se fiera ! |
FOIN | Foin de moi ! |
FOLIE | J'ai ma folie, hélas ! aussi bien que mon père |
FORME | Il signe un bon contrat, écrit en bonne forme |
FOUET | Et je faisais claquer mon fouet tout comme un autre |
FOURNIR | On me donnait le soin De fournir la maison de chandelle et de foin |
FRAIS | J'écris sur nouveaux frais |
FRANC, FRANCHE | Je lui disais parfois : Monsieur Perrin Dandin, Tout franc, vous vous levez tous les jours trop matin ; Qui veut voyager loin ménage sa monture |
FUMÉE | Elle voit dissiper sa jeunesse en regrets, Mon amour en fumée, et son bien en procès |
GALOP | Il dit fort posément ce dont on n'a que faire Et court le grand galop quand il est à son fait |
GARDE-FOU | Faites donc mettre au moins des gardes-fous là-haut |
GARDER | Il nous le faut garder jour et nuit et de près ; Autrement, serviteur, et mon homme est aux plaids |
GARDE-ROBE | Regarde dans ma chambre et dans ma garde-robe Les portraits des Dandin ; tous ont porté la robe |
GENS | Quelles gens êtes-vous ? quelles sont vos affaires ? |
GENTILHOMME | Tu fais le gentilhomme ! hé Dandin, mon ami |
GRAISSER | Il disait qu'un plaideur dont l'affaire allait mal Avait graissé la patte à ce pauvre animal [un coq qui n'avait pas chanté pour réveiller] |
GRAISSER | On n'entrait point chez nous sans graisser le marteau |
GRATTER | ...Je lui disais donc, en me grattant la tête, Que je voulais dormir |
GRAVEMENT | ...Je lui disais donc en me grattant la tête Que je voulais dormir : présente ta requête Comme tu veux dormir, m'a-t-il dit gravement.... |
GRÉ | ....Il veut bon gré mal gré Ne se coucher qu'en robe et qu'en bonnet carré |
GRÉ | Je me sais quelque gré de l'avoir fait [d'avoir fait rire] |
GROS, OSSE | Tous les plus gros messieurs me parlaient chapeau bas, Monsieur de Petit-Jean, ah ! gros comme le bras |
GUEULE | Quelle gueule il a ! c'est-à-dire comme il bavarde, comme il crie ! Garder toujours un homme, et l'entendre crier ? Quelle gueule ! pour moi, je crois qu'il est sorcier |
GUICHETIER | Voilà mes guichetiers en défaut, Dieu merci |
HASARD | Et c'est un grand hasard s'il conclut votre affaire Sans plaider le curé, le gendre et le notaire |
HEURTER | On avait beau heurter, et m'ôter son chapeau, On n'entrait point chez nous sans graisser le marteau |
HOMME | ....Il viendra me demander peut-être Un grand homme sec, là, qui me sert de témoin, Et qui jure pour moi lorsque j'en ai besoin |
HON | Hé quoi donc ? les battus, ma foi, paieront l'amende ! Voyons ce qu'elle chante : hon.... " sixième janvier, Pour avoir faussement dit qu'il fallait lier.... |
HONNÊTE | Monsieur, pardonnez-moi, je suis fort honnête homme |
HONNÊTEMENT | Et cette pension, madame, est-elle forte ? - Je n'en vivrais, monsieur, que trop honnêtement |
HUISSIER | Un sergent ! un sergent ! - Un huissier ! un huissier ! |
HUPPÉ, ÉE | Combien en as-tu vu, je dis des plus huppés... ! |
ICELUI | Exposer à vos yeux l'idée universelle De ma cause, et des faits énoncés en icelle |
IMPOSTURE | ....Tout ce qu'il dit sont autant d'impostures |
INSTRUIRE | Ta, ta, ta, ta, voilà bien instruire une affaire |
INTERLOCUTOIRE | Rapports d'experts, transports, trois interlocutoires |
INTERROMPRE | Oh ! pourquoi celui-là m'a-t-il interrompu ? Je ne dirai plus rien |
ITEM | Item, un coup de pied ; plus, les noms qu'il me donne |
JEUNESSE | Je suis tout réjoui de voir cette jeunesse |
JOLI, IE | Qu'elle est jolie et qu'elle a les yeux doux ! |
JOUE | Lequel Hiérôme, après plusieurs rébellions, Aurait atteint, frappé, moi sergent, à la joue, Et fait tomber, du coup, mon chapeau dans la boue |
JOUR | Avocat pour et contre appelé, jour pris.... |
JUGE | Crois-tu qu'un juge n'ait qu'à faire bonne chère, Qu'à battre le pavé comme un tas de galants ? |
JUGER | Il nous veut tous juger les uns après les autres |
JUGER | Où courez-vous la nuit ? - Je veux aller juger |
LACÉRER | Outre plus, le susdit serait venu, de rage, Pour lacérer ledit présent procès-verbal |
LAID, AIDE | Je vous ai dit le beau de l'aventure, mais voici le laid. Mais le premier [le début du plaidoyer], monsieur, c'est le beau. - C'est le laid |
LARRON, ONNESSE | Quand avons-nous manqué d'aboyer au larron ? Témoin trois procureurs, dont icelui Citron A déchiré la robe.... |
LE, LA, LES | Ceux mêmes qui s'y étaient le plus divertis ont eu peur de n'avoir pas ri dans les règles |
LE, LA, LES | Condamnez-le à l'amende, ou, s'il le casse, au fouet |
LE, LA, LES | La comtesse : Monsieur, je ne veux point être liée. - Chicaneau : à l'autre ! - La comtesse : Je ne la serai point |
LEQUEL | Voici le fait : un chien vient dans une cuisine ; Il y trouve un chapon, lequel a bonne mine ; Or, celui pour lequel je parle, est affamé ; Celui contre lequel je parle, autem plumé ; Et celui pour lequel je suis, prend en cachette Celui contre lequel je parle |
LEURRER | Et d'une cause en l'air il le faut bien leurrer |
LIÉ, ÉE | Chicaneau : J'irais trouver mon juge, et lui dirais.... Liez-moi. - La comtesse : Monsieur, je ne veux point être liée |
LIER | Mais je ne veux point, monsieur, que l'on me lie |
LIER | Ma foi, juge et plaideurs, il faudrait tout lier |
LIÈVRE | Oh dame ! on ne court pas deux lièvres à la fois |
LOUP | Tous ces Normands voulaient se divertir de nous ; On apprend à hurler, dit l'autre, avec les loups |
MAIN-FORTE | Main-forte ! l'on me tue |
MAISON | Elle eût du buvetier emporté les serviettes, Plutôt que de rentrer au logis les mains nettes ; Et voilà comme on fait les bonnes maisons... |
MANGER | Des chicaneurs viendront nous manger jusqu'à l'âme, Et nous ne dirons mot !... |
MANIFESTEMENT | Qui ne sait que la loi si quis canis, Digeste De vi paragrapho, messieurs, caponibus, Est manifestement contraire à cet abus ? |
MANQUER | La pauvre Babonnette ! hélas ! lorsque j'y pense, Elle ne manquait pas une seule audience |
MARCHÉ | J'aurais sur le marché fort bien fourni la paille |
MARCHÉ | Non, à si bon marché l'on ne bat pas les gens |
MARMOTTER | Il marmotte toujours certaines patenôtres Où je ne comprends rien |
MARTEAU | On avait beau heurter et m'ôter son chapeau, On n'entrait point chez nous sans graisser le marteau |
MASSE | Les éléments, le feu, l'air et la terre et l'eau, Enfoncés, entassés, ne faisaient qu'un monceau, Une confusion, une masse sans forme, Un désordre, un chaos, une cohue énorme |
MATIN | Mon père, si matin qui vous fait déloger ? |
MÉTIER | ....Il avait le coeur trop au métier |
METTRE | Au moins, dites-leur bien que je ne les crains guère ; Ils me feront plaisir : je les mets à pis faire |
MIEN | Voici le fait : depuis quinze ou vingt ans en cà, Au travers d'un mien pré certain ânon passa |
MINE | Un chien vient dans une cuisine ; Il y trouve un chapon, lequel a bonne mine |
MOI | Prends-moi dans mon clapier trois lapins de garenne |
MONSIEUR | Tous les plus gros messieurs me parlaient chapeau bas |
MONTURE | Je lui disais parfois : monsieur Perrin Dandin, Tout franc, vous vous levez chaque jour trop matin ; Qui veut voyager loin ménage sa monture |
MORDRE | Belle conclusion et digne de l'exorde. - On l'entend bien toujours : qui voudra mordre y morde |
MOT | Ils me font dire aussi des mots longs d'une toise |
MOURIR | Je meurs pour Isabelle |
MUSCAT | J'ai commandé.... que l'on portât chez vous Certain quartaut de vin. - Eh ! je n'en ai que faire. - C'est de très bon muscat. - Redites votre affaire |
NAISSANCE | ....Avant donc La naissance du monde et la création |
NERF | Et, si dans la province Il se donnait en tout vingt coups de nerf de boeuf, Mon père pour sa part en emboursait dix-neuf |
NET, ETTE, | Un valet manque-t-il de rendre un verre net ? |
NET, ETTE, | Elle eût du buvetier emporté les serviettes Plutôt que de rentrer au logis les mains nettes |
NEZ | Vous me deviez fermer la porte au nez |
NÔTRE | Pour moi, je ne sais rien ; n'attendez rien du nôtre |
OBTENIR | Obtenez un arrêt comme il faut que je dorme |
OCCUPÉ, ÉE | Je suis occupé, je ne veux voir personne |
OEIL | Petit Jean : Ho, ho, monsieur ! - Léandre : Tais-toi, sur les yeux de ta tête |
ORDONNÉ, ÉE | Ordonné qu'il sera fait rapport à la cour Du foin que peut manger une poule en un jour |
OREILLE | Fermons l'oeil aux présents et l'oreille à la brigue |
OS | Vous n'avez tantôt plus que la peau sur les os |
OUF | Ouf ! je me sens déjà pris de compassion |
OUTRER | Il était à propos d'outrer un peu les personnages pour les empêcher de se reconnaître |
PAILLE | Mais je n'y perdais rien ; enfin, vaille que vaille, J'aurais sur le marché fort bien fourni la paille |
PARTIE | Ma partie est puissante et j'ai tout lieu de craindre |
PAS | En robe sur mes pas [à ma suite] il ne faut que venir |
PASSER | Hé, Monsieur ! peut-on voir souffrir des malheureux ?Dandin : Bon, cela [la question] fait toujours passer une heure ou deux |
PASSION | Je me sens déjà pris de compassion ; Ce que c'est qu'à propos toucher la passion ! |
PATENÔTRE | Il marmotte toujours certaines patenôtres Où je ne comprends rien |
PAVÉ | Crois-tu qu'un juge n'ait qu'à faire bonne chère, Qu'à battre le pavé comme un tas de galants ? |
PAYER | Il faut payer d'effronterie |
PEAU | Vous n'avez tantôt plus que la peau sur les os |
PENDANT, ANTE | Mais que font là tes bras pendants à ton côté ? |
PERDRE | Dandin : Parlez donc, avocat. - Petit Jean : J'ai perdu la parole |
PÉRIODE | Que ne lui laissiez-vous finir sa période ? |
PÉRIPATÉTIQUE | Oui, mais l'autorité du péripatétique.... |
PERMETTRE | ....Mais permettez. - Je ne veux rien permettre. - Ce n'est pas un exploit. - Chanson ! |
PERSONNE | À moi, parlant à ma personne |
PERTINEMMENT | Il parle, ce me semble, assez pertinemment |
PIÈCE | Pour nous justifier, voulez-vous d'autres pièces ? |
PIED | Te voilà sur tes pieds, droit comme une statue |
PIED | Ce fou qui réduit tout au pied de la chicane |
PILIER | Qu'est-ce qu'un gentilhomme ? un pilier d'antichambre |
PIMBÊCHE | Quelle pimbêche ! Haute et puissante dame Yolande Cudasne, Comtesse de Pimbesche, Orbesche et caetera |
PIS | Ils me feront plaisir : je les mets à pis faire |
PITIÉ | Pour moi, je ne dors plus ; aussi je deviens maigre, C'est pitié |
PLAID | Tous les jours, le premier aux plaids et le dernier |
PLAIDER | Mais vivre sans plaider, est-ce contentement ? |
PLAIDER | Vraiment il plaide bien |
PLAINTE | Non sans faire un notable dommage Dont je formai ma plainte au juge du village |
PLEURER | Tel qui rit vendredi dimanche pleurera |
PONTOISE | De grands mots qui tiendraient d'ici jusqu'à Pontoise |
PORT | Je suais sang et eau pour voir si du Japon Il viendrait à bon port au fait de son chapon |
PORT | Ai-je bien d'un sergent le port et le visage ? |
PORTIER, IÈRE | Ma foi, j'étais un franc portier de comédie ; On avait beau heurter et m'ôter son chapeau ; On n'entrait point chez nous sans graisser le marteau |
POSÉMENT | Ta, ta, ta, ta, voilà bien instruire une affaire ! Il dit fort posément ce dont on n'a que faire, Et court le grand galop quand il est à son fait |
POULE | Ordonné qu'il sera fait rapport à la cour Du foin que peut manger une poule en un jour |
POUSSER | Chicaneau : Vous me poussez. - La comtesse : Bon homme, allez garder vos foins |
PRATICIEN | Va, je t'achèterai le Praticien françois |
PRÉTENDRE | Je prétens Qu'Aristote n'a point d'autorité céans |
PRÉVARIQUER | Je vais, sans rien omettre et sans prévariquer, Compendieusement énoncer, expliquer, Exposer à vos yeux l'idée universelle De ma cause et des faits renfermés en icelle |
PRÉVENIR | Misérable ! il s'en va lui prévenir l'esprit |
PRIX | Compare prix pour prix Les étrennes d'un juge et celles d'un marquis |
PROCÈS | J'ai vu que les procès ne donnaient point de peine ; Six écus en gagnaient une demi-douzaine |
PROCUREUR | Quand avons-nous manqué d'aboyer au larron ? Témoin, trois procureurs, dont icelui Citron A déchiré la robe, on en verra les pièces |
PROVISION | Hé ! par provision, mon père, couchez-vous |
PUISQUE | Puis donc qu'on nous permet de prendre Haleine, et que l'on nous défend de nous étendre |
QUAND | Petit-Jean : Quand je vois.... - L'Intimé : Quand aura-t-il tout vu ? |
QUARTAUT | Monsieur, j'ai commandé que l'on portât chez vous Certain quartaut de vin.... |
QUELQUE | Et quel âge avez-vous ? vous avez bon visage. - Hé ! quelque soixante ans |
RAILLER | Ne raillons point ici de la magistrature |
RAPPORT | Je produis, je fournis De dits, de contredits, enquêtes, compulsoires, Rapports d'experts, transports, trois interlocutoires |
REBELLE | Comment ! battre un huissier ! mais voici la rebelle |
RÉCUSER | Dandin : Pourquoi les récuser [des témoins] ? - L'intimé : Monsieur, ils sont du Maine |
REFAIRE | Je serais bien fâché que ce fût à refaire |
RÈGLE | Ceux même qui s'y étaient le plus divertis [à la pièce des Plaideurs] eurent peur de n'avoir pas ri dans les règles, et trouvèrent mauvais que je n'eusse pas songé plus sérieusement à les faire rire |
RÉGLER | Ah ! sur toi tu veux régler ton père ? |
RÉITÉRER | Et de ce non content Aurait avec le pied réitéré [porté un nouveau coup] |
RÉJOUI, IE | Je suis tout réjoui de voir cette jeunesse |
REMERCIER | Oui, je suis donc un sot, un voleur, à son compte ! Un sergent s'est chargé de la remercier |
REMETTRE | Plus je vous envisage, Et moins je me remets, monsieur, votre visage |
RÉPARATION | .... Pour qui venez-vous ? - Pour une brave dame, Monsieur, qui vous honore, et de toute son âme Voudrait que vous vinssiez à ma sommation Lui faire un petit mot de réparation |
REPOS | Donnez-vous du repos ; Vous n'avez tantôt plus que la peau sur les OS |
REPOS | Messieurs, voulez-vous bien nous laisser en repos ! |
REQUÊTE | Notre ami Drolichon, qui n'est pas une bête, Obtient pour quelque argent un arrêt sur requête |
REQUÊTE | Il me reste un refuge, La requête civile est ouverte pour moi |
RESPIRER | La fille le veut bien, son amant le respire |
REVENIR | Puisque je l'ai jugé, je n'en reviendrai point |
RIEN | On ne veut pas rien faire ici qui vous déplaise |
RIEN | Laissez faire ; ils ne sont pas au bout ; J'y vendrai ma chemise, et je veux rien ou tout |
ROBE | Regarde dans ma chambre et dans ma garde-robe Les portraits des Dandins : tous ont porté la robe |
ROMPRE | Dandin : Retirez-vous, vous êtes une bête. - Chicaneau : Monsieur, voulez-vous bien.... - Dandin : Vous me rompez la tête |
RUBAN | L'argent ne nous vient pas si vite que l'on pense ; Chacun de tes rubans me coûte une sentence |
RUE | Pour dormir dans la rue on n'offense personne |
SABBAT | Voyez le beau sabbat qu'ils font à notre porte |
SAC | Que de sacs ! il en a jusques aux jarretières |
SAGESSE | Qu'elle est jolie, et qu'elle a les yeux doux ! Ce n'est pas tout, ma fille, il faut de la sagesse |
SANG | Je suais sang et eau pour voir si du Japon Il viendrait à bon port au fait de son chapon |
SAUVAGE | Son père est un sauvage à qui je ferais peur |
SAVOIR | Ce que je sais le mieux, c'est mon commencement |
SCANDALE | Point de bruit, Tout doux, un amené sans scandale suffit |
SCARAMOUCHE | Le juge qui saute par les fenêtres, le chien criminel, les larmes de sa famille, me semblaient autant d'incidents dignes de la gravité de Scaramouche |
SECRÉTAIRE | Avez-vous eu le soin de voir mon secrétaire ? Allez lui demander si je sais votre affaire |
SENTENCE | Chacun de tes rubans ne coûte une sentence |
SERGENT | Et j'ai toujours été nourri par feu mon père Dans la crainte de Dieu, monsieur, et des sergents |
SÉRIEUSEMENT | Ceux mêmes qui s'y étaient le plus divertis [aux Plaideurs] eurent peur de n'avoir pas ri dans les règles, et trouvèrent mauvais que je n'eusse pas songé plus sérieusement à les faire rire |
SERVICE | Un juge, l'an passé, me prit à son service |
SERVIETTE | De ta défunte mère est-ce là la leçon ?... Elle eût du buvetier emporté les serviettes, Plutôt que de rentrer au logis les mains nettes |
SI | Ma partie est puissante et j'ai tout lieu de craindre.... Si pourtant, j'ai bon droit |
SOLEIL | ....ce Caton de basse Normandie, Ce soleil d'équité qui n'est jamais terni |
SOMME | Certes je n'ai jamais dormi d'un si bon somme |
SONGER | Quand je lus les Guêpes d'Aristophane, je ne songeais guère que j'en dusse faire les Plaideurs |
SOUFFLER | Mais je ne sais pas lire. - Hé, l'on te soufflera |
SOUFFLER | Oh ! prenez-le plus bas ; Si vous soufflez si haut, l'on ne m'entendra pas |
STATUE | Te voilà sur tes pieds, droit comme une statue ; Dégourdis-toi, courage ! allons, qu'on s'évertue |
SUER | Je suais sang et eau pour voir si du Japon Il viendrait à bon port au fait de son chapon |
SUISSE | Il m'avait fait venir d'Amiens pour être suisse |
SUR | Ma foi ! sur l'avenir bien fou qui se fiera ! |
TA, TA, TA, TA | Ta, ta, ta, ta, voilà bien instruire une affaire ; Il dit fort posément ce dont on n'a que faire, Et court le grand galop quand il est à son fait |
TANT | Tant y a qu'il n'est rien que votre chien ne prenne |
TANTÔT | Donnez-vous du repos ; Vous n'avez tantôt plus que la peau sur les OS |
TÂTER | Léandre : Avez-vous des témoins ? - L'intimé : Monsieur, tâtez plutôt : Le soufflet sur ma joue est encore tout chaud |
TEL, ELLE | Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera |
TÉMOIN | Quand avons-nous manqué d'aboyer au larron ? Témoin trois procureurs dont icelui Citron A déchiré la robe.... |
TÉMOIN | Il viendra me demander peut-être Un grand homme sec, là, qui me sert de témoin, Et qui jure pour moi lorsque j'en ai besoin |
TEMPÊTER | Voyez le beau sabbat qu'ils font à notre porte ; Messieurs, allez plus loin tempêter de la sorte |
TENIR | Je vous dis qu'elle tient de son père |
TENIR | Diantre ! l'amour vous tient au coeur de bon matin |
TIMBRE | Il a si bien veillé Et si bien fait, qu'on dit que son timbre est brouillé |
TIRER | Dandin : Tirez, tirez, tirez. - L'Intimé : Notre père, messieurs... - Dandin : Tirez donc ! quels vacarmes ! Ils ont pissé partout |
TMÈSE | Division des parties d'un mot composé, par l'intercalation d'un ou de plusieurs autres mots ; exemple : Puis donc qu'on nous permet de prendre Haleine.... |
TOISE | Ils me font dire aussi des mots longs d'une toise |
TON | Dandin : Avocat, De votre ton vous-même adoucissez l'éclat. - L'intime: Oui-da, j'en ai plusieurs |
TOUCHER | Ce que c'est qu'à propos toucher la passion ! |
TOUT, TOUTE | J'y vendrai ma chemise, et je veux rien ou tout |
TOUT, TOUTE | Monsieur Perrin Dandin, Tout franc, vous vous levez tous les jours trop matin |
TOUT, TOUTE | Tout Picard que j'étais, j'étais un bon apôtre |
TRAIT | La comtesse : On me défend, monsieur, de plaider de ma vie ! - Chicaneau : Certes, le trait est noir |
TRÈS | Oui, vous êtes sergent, monsieur, et très sergent |
TURPITUDE | Plaisanteries.... qui font retomber le théâtre dans la turpitude d'où quelques auteurs plus modestes l'avaient tiré |
UN, UNE | Il faut absolument qu'on m'ait ensorcelé ; Si j'en connais pas un, je veux être étranglé |
VACATION | Et mes vacations, qui les paiera ? personne ? |
VALOIR | On me donnait le soin De fournir la maison de chandelle et de foin ; Mais je n'y perdais rien ; enfin, vaille que vaille, J'aurais sur le marché fort bien fourni la paille |
VENDREDI | Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera [c'est-à-dire souvent la tristesse succède à la joie en fort peu de temps] |
VENIR | Sans craindre aucune chose, Je prends donc la parole, et je viens à ma cause |
VERBALISER | Or, çà, verbalisons |
VINGT | Voici le fait : depuis quinze ou vingt ans en çà, Au travers d'un mien pré certain ânon passa |
VINGT | Et si dans la province Il se donnait en tout vingt coups de nerf de boeuf, Mon père pour sa part en emboursait dix-neuf |
VOI | Chicaneau : Si vous parlez toujours, il faut que je me taise. - La comtesse : Ah ! que vous m'obligez ! je ne me sens pas d'aise. - Chicaneau : J'irais trouver mon juge et lui dirais.... - La comtesse : Oui. - Chicaneau : Voi ! Et lui dirais : monsieur.... |
VOICI | Je m'en rapporte à vous, écoutez, s'il vous plaît, Voici le fait : depuis quinze ou vingt ans en çà... |
VOILÀ | Voilà bien instruire une affaire ! |
VOIR | J'ai vu que les procès ne donnaient point de peine ; Six écus en gagnaient une demi-douzaine |
VOIR | Avez-vous eu le soin de voir mon secrétaire ? Allez lui demander si je sais votre affaire |
VOLAILLE | Tandis qu'au procès on travaille, Ma partie en mon pré laisse aller sa volaille |
VOULOIR | Laissez faire, ils ne sont pas au bout ; J'y vendrai ma chemise, et je veux rien ou tout |
VOUS | Il vous eût arrêté le carrosse d'un prince ; Il vous l'eût pris lui-même |
VOYAGER | Qui veut voyager loin ménage sa monture |
Y | Tant y a qu'il n'est rien que votre chien ne prenne |
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