Définition de DÉFENDRE

DÉFINITIONS - REMARQUE - SYNONYME - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE - SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE -

Prononciation : dé-fan-dr'

DÉFINITIONS

1
Venir au secours, en aide de ce qui est attaqué, personnes ou choses.
Je défendrai ta mémoire Du trépas injurieux
de François de MALHERBE dans II, 2
Enfin, chevalier, tu crois défendre ta comédie, en faisant la satire de ceux qui la condamnent
Il n'y a qu'à détourner son intention du désir de vengeance qui est criminel, pour la porter au désir de défendre son honneur qui est permis selon nos pères
Je vous défendrais de l'orage
Défendez-moi des fureurs de Pharnace
Et songeons bien plutôt, quelque amour qui nous flatte, à défendre du joug et nous et nos États
de Jean RACINE dans ib. I, 3
Et subisse des lois Dont il a quarante ans défendu tous les rois
de Jean RACINE dans ib. III, 1
Prince aimable, dis-nous si quelque ange au berceau, Contre tes assassins prit soin de te défendre
Pour défendre vos jours de leurs mains meurtrières
Je défendrai mes droits fondés sur vos serments
de Jean RACINE dans ib. IV, 6
Ciel ! qui nous défendra si tu ne nous défends ?
La gloire les défend [les grands du monde] de quelques faiblesses ; mais la gloire les défend-elle de la gloire même ?
À quoi la force doit-elle servir qu'à défendre la raison ?
Aussi nul chevalier ne cherche à la défendre
Le fameux Arnauld défendait le jansénisme avec l'impétuosité de son éloquence
Il se dit aussi des animaux. La poule défend ses poussins.
Nature : Absolument.
Et qu'au lieu d'attaquer il a peine à défendre
La peur régnait partout : plus de coeurs, plus d'ami ; Le Français du Français paraissait l'ennemi, Chacun savait mourir, nul ne savait défendre
de LEGOUVÉ dans Mérite des f.
À son corps défendant, Nature : loc. adv. En se défendant contre une attaque. Il a tué l'agresseur à son corps défendant.
Sémantique : Fig. et familièrement, à contre-coeur, avec répugnance. J'ai fait cela à mon corps défendant.
Je vous jure, encor est-ce à mon corps défendant
Et l'on sait qu'elle est prude à son corps défendant
2
En parlant d'un accusé, exposer ses moyens de défense. Qui défend le prévenu ? Cet avocat nous a très bien défendus.
Défendre son pain, soutenir un procès dans lequel tous les moyens d'existence sont engagés.
Dans un sens assez analogue, intercéder pour quelqu'un.
3
Empêcher que l'ennemi ne puisse entrer dans un lieu ou en approcher. Horatius Coclès défendit un pont contre les Étrusques, pendant qu'on le coupait derrière lui. L'officier qui défendit cette place à toute extrémité.
L'ennemi retranché dans son camp comme dans un fort, mille foudres, qui portent la mort partout, en défendent l'approche
Que si Barclay l'a prévenu dans cette capitale [Vitepsk], sans doute il voudra la défendre ; là peut-être l'attendait cette victoire tant désirée, qui vient de lui échapper sur la Vilia
4
Protéger, garantir. La montagne défend cette maison des vents du nord.
Sémantique : Terme de marine. Défendre un canot, éviter de la faire choquer contre un bâtiment ou un quai.
5
Interdire, prohiber. Défendre le vin à un malade.
Ah ! monsieur, qu'est ceci ? je défends la surprise !
Vos règles vous défendent de rien imprimer sans l'aveu de vos supérieurs qui sont rendus responsables des erreurs de tous les particuliers
C'est des ministres saints la demeure sacrée ; Les lois à tout profane en défendent l'entrée
.... Puisqu'un sort jaloux Lui défend de jouir d'un spectacle si doux
Le ciel protége Troie ; et par trop de présages Son courroux nous défend d'en chercher les passages
Défendre avec un régime direct, puis avec de et un verbe à l'infinitif.
Je vous défends tout retour et toute inquiétude sur cela, et de vous en confesser de nouveau Li à moi ni à d'autres
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans Lett. abb. 50
Défendre sa porte à quelqu'un, faire défendre sa porte à quelqu'un, dire au portier, aux domestiques de ne pas le laisser entrer s'il se présente.
J'étais si affligée de cette perte, de la mort de mon mari, du départ précipité de mon fils, que j'avais fait défendre ma porte
Se défendre, défendre à soi-même, s'interdire, s'empêcher de.
Ils se sont défendu les excès
de Jean-Baptiste MASSILLON dans P. carême, Malh. des grands.
Enjoindre de ne pas faire.
Mais il me semble, Agnès, si ma mémoire est bonne, Que j'avais défendu que vous vissiez personne
Le désolé vieillard, qui hait la raillerie, Lui défend de parler, sort du lit en furie
Mais mon père défend que le roi se hasarde
Pour plus de sûreté, il fit mettre des gardes aux portes de tous les prélats, et défendit qu'aucun étranger entrât dans la ville
6
Nature : V. n. Sémantique : Terme de procédure. Fournir des défenses aux demandes de la partie adverse. Condamné faute de défendre.
Avoir le rôle de défendeur dans un procès. Défendre à une action en payement.
7
Se défendre, Nature : v. réfl. Repousser la force par la force.
J'eus beau crier et me défendre : la couverture fut apportée [où l'on me berna]
.... Gardez-vous de prétendre Que de tant d'ennemis vous puissiez vous défendre
Les nations s'appellent les unes les autres, se liguent ensemble pour se défendre et pour l'arrêter
de Jean de LA BRUYÈRE dans X.
.... Avec ce fer tu m'as fait chevalier, Tiens, prends, prends, défends-toi ; meurs du moins en guerrier
On s'y défendit comme des vainqueurs se défendent, en attaquant
Sémantique : Terme de manége. Un cheval se défend quand il refuse d'obéir, soit en sautant, soit en reculant ; il se défend des lèvres, quand il résiste au mors. On dit encore qu'il se défend, quand il se sert de ses pieds et de ses dents contre les personnes qui l'entourent et veulent le contenir.
Cette place se défend d'elle-même, elle est facile à défendre ; elle n'est pas en état de se défendre, elle ne peut résister à une attaque sérieuse.
Sémantique : Terme de marine. Se défendre bien à la mer, recevoir peu d'eau à bord par un gros temps.
8
Se justifier, repousser les accusations, les reproches, les critiques.
J'ai voulu me défendre avec civilité
Qu'on rappelle mon fils, qu'il vienne se défendre
Défendez-vous, madame, et ne l'accusez pas
Ils ne se défendent pas contre cette accusation
de Jean-Baptiste MASSILLON dans Av. Circ.
Si mes livres ne savent pas se défendre, je ne les défendrais pas mieux
de Charles BONNET dans Lett. div. Oeuvres, t. XII, p. 128
9
Se garantir, se préserver.
Leur nombre était assez grand pour se défendre d'une surprise
de PATRU dans Plaidoy. 1. dans RICHELET
Je cherche à te rejoindre et non à m'en défendre [de la mort]
De cette opinion j'aime mieux me défendre, Pour mettre en votre choix celle que je dois prendre, La régler par votre ordre, et croire avec respect Tout ce qu'il vous plaira d'un entretien suspect
Défendez-vous [de la mort] par la grandeur, Alléguez la beauté, la vertu, la jeunesse
Vous n'aurez plus qu'à vous défendre de la vanité
de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ dans Lettres, 6 janv. 1672
Contre tant de soupirs peut-on bien se défendre ?
Contre tous les poisons soigneux de me défendre
Quel philosophe pourrait se défendre de la flatterie ?
On a besoin de force pour se défendre des exemples qu'on a devant les yeux
de Jean-Baptiste MASSILLON dans Car. Mélange
Vous dites que, rompre tout d'un coup, ce serait un éclat.... qui donnerait lieu à des soupçons dont jusqu'ici vous avez su vous défendre
de Jean-Baptiste MASSILLON dans ib. Pâques.
La vertu même des saints ne suffit pas pour se défendre des occasions qui nous cherchent
de Jean-Baptiste MASSILLON dans ib. Dang. des prospér.
Les Scythes ne connaissent point l'usage de la laine et des étoffes, et, pour se défendre des froids violents et continuels de leur climat, ils n'emploient que des peaux de bêtes
D'un noir pressentiment je ne puis me défendre
On meurt ainsi par degrés, jusqu'à ce que, n'aimant enfin que soi-même, on ait cessé de sentir et de vivre avant de cesser d'exister ; mais un coeur sensible se défend de toute sa force contre cette mort anticipée
Cette étoffe est bonne, il n'y a qu'à se défendre du prix, c'est-à-dire on peut l'acheter, il ne s'agit plus que de ne pas la payer trop cher.
10
Repousser, refuser, se dispenser de.
S'il n'en eût aimé l'offre, il eût su s'en défendre
Il s'est de mes bontés jusqu'au bout défendu
de Pierre CORNEILLE dans ib. V, 5
Elle se défend du nom, mais non pas de la chose
Jusques ici je me suis défendu de m'expliquer
Il se défend fort de se mêler de l'affaire
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans Lett. quiét. 171
Il s'en défendit comme d'un crime
Prince, de ce devoir je ne puis me défendre
Il s'en défendit [d'être élu roi] sans s'émouvoir
Et nous, mes frères, nous nous défendons de la réputation d'homme juste et craignant Dieu, comme d'un titre de honte et d'infamie
de Jean-Baptiste MASSILLON dans Car. Injust. du monde.
Les deux consuls.... se défendirent d'abord de prendre connaissance d'une affaire qui s'était passée longtemps avant leur consulat
Elle est femme samaritaine, et par là elle se défend d'accorder au Sauveur ce que sa bonté demande d'elle
de Jean-Baptiste MASSILLON dans Car. Samaritaine
11
Se cacher d'une chose, la nier.
Vous ne vous rendez pas encore, et vous vous défendez d'être médecin
Elle se défend fort d'apprendre la philosophie
Quelques-uns se défendent de faire des vers
de Jean de LA BRUYÈRE dans IV
Je ne m'en défends point : mes pleurs, belle Ériphile, Ne tiendraient pas longtemps contre les soins d'Achille
Un homme, se trouvant là sans fonctions apparentes, m'aborda familièrement, me demanda confidemment si je n'étais point auteur de certaines brochures, je m'en défendis fort
12
S'excuser.
Je m'en suis défendu le moins brutalement qu'il m'a été possible
13
S'empêcher de.
J'ai cru honteux d'aimer quand on n'est plus aimable ; J'ai voulu m'en défendre, à voir mes cheveux gris
Il ne peut se défendre d'aimer cette vertu douce

REMARQUE

1
1. Défendre, au sens de prohiber, veut de devant un infinitif ou que et le subjonctif : Il défend d'aller, il défend qu'on aille.
2
2. Défendre, dans le sens de prohiber, suivi d'un verbe, ne veut pas que ce verbe prenne la particule ne : Je défends que vous fassiez cela, et non je défends que vous ne fassiez cela ; cette dernière tournure, c'est-à-dire l'emploi de ne explétif avec défendre, était très usuelle au XVIe siècle et auparavant.
3
3. Si le verbe est à l'infinitif, la particule ne ne se met jamais : Je vous défends d'y aller (au contraire, le XVIe siècle mettait volontiers la négation : Je vous défends de n'y pas aller).
Pourtant, si le verbe est à l'infinitif et construit avec plus, jamais, quelques écrivains ont employé le ne : Il leur déclara qu'il leur défendait de ne plus songer à ce mariage
de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ dans Lett. 19 déc. 1670 (l'édition de M. Régnier, qui doit faire autorité, n'a pas ce ne)
Il lui défendit avec dureté de ne jamais se présenter devant lui
de VERTOT. dans

SYNONYME

1
DÉFENDRE, SOUTENIR, PROTÉGER. Mettre quelqu'un ou quelque chose à couvert du mal qui lui arrive ou qui peut lui arriver. On défend ce qui est attaqué ; on soutient ce qui ne se tient pas debout par soi-même ; on protége ce qui a besoin d'être couvert et garanti. On défend une cause ; on soutient une entreprise ; on protége les sciences. Défendre les sciences, ce serait prendre en main leur cause, si on leur attribuait, comme Rousseau par exemple, des influences funestes ; protéger les sciences, c'est en favoriser la culture et le progrès. On défend un homme contre ses ennemis, on le soutient dans les démarches qu'il fait, et, si on occupe une position supérieure à la sienne, on le protége, c'est-à-dire on le sert auprès des personnes de qui son succès dépend : la principale différence entre protéger et les deux autres verbes étant que protéger entraîne en général l'idée de la supériorité de celui qui protége, ce que ne font pas défendre et soutenir.

HISTORIQUE

1
XIe s.
Et si aveir nés pot [s'il ne peut les avoir], si se defende par juise [jugement]
dans L. de Guillaume, 16
Et nous defendun que l'om christien fors de la terre ne vende
dans ib. 41
Fierent li un, li autre se defendent
dans Ch. de Rol. CVII
Je vous defend que n'i adeist [approche] nus hom
dans ib. CLXXIV
Puis [qu'il] la defende [l'Espagne] encontre li Franceis
dans ib. CXCIII
2
XIIe s.
Deffendez moi de honte
dans Ronc. p. 2
Se li ert [était] defendus
dans ib. p. 22
Bien se defendent à cest estroit passage
dans ib. p. 65
Par tantes fois [j']ai esté assailliz Que je n'ai mais pooir de moi deffendre
dans Couci, V
Douce dame, d'orgueil vous deffendez
dans ib. XI
Mais je ne puis moi ne mon cuer deffendre De plus aimer....
dans ib. XX
Fins cuers qui bée à haute honor Ne se porroit de tel chose desfendre
dans ib. XXIV
François se deffandirent com nobile guerrier
dans Sax. IV
Fous, fait-il, tuz dis fustes, e estes e serez ; Quant vus l'espée traite de sur le rei venez ; S'il trait sur vus la sue, coment vus defendrez ?
dans Th. le mart. 39
3
XIIIe s.
Tel chose [le comte Thibaut] a faite en sa vie Dont [il] deüst estre apelés [en champ clos] ; Il ne se deffendist mie ; Car il se sent encoupés [inculpé, criminel]
de HUES DE LA FERTÉ dans Romancero, p. 187
Quel cose que le hom fache sur sen corps deffendant, nul fourfait il ne fait
de TAILLIAR dans Recueil, p. 39
[Je] vous defens qu'envers moi n'aiez pensée amere
dans Berte, CXIII
Vez cum fortune le servi, Qu'il ne se pot onques deffendre Qu'el nel feïst au gibet pendre
dans la Rose, 6645
Por ce se ge deffens ivrece, Ne voil ge pas deffendre à boivre
dans ib. 1789
Sire, tel née [nie] et desfent le murtre que tel li met sus
dans Ass. de J. 140
Comment il se deffendront de cix [ceux], qui, à tort et par malvese cause, les assaudront de plet
Ou se je me deffent par longue tenure et paisible
de ID. dans VII, 4
Or disons donc que grant grace nous fist Dieu le tout puissant, quant il nous deffendi de mort et de peril
Et toute la puissance du soudan se logerent sur le fleuve de Rexi d'autre part devant nostre ost, pour nous deffendre [interdire] le passage
Et un vieus baüs Ocist quatre dus [ducs], Son cors defendant
de JUBINAL dans Fatrasies, t. II, p. 216
4
XIVe s.
Sur ton corps defendant, met lui jour de bataille Par droite defiance
dans Girart de Ross. V. 3425
5
XVe s.
Par lequel trait il y en eut moult de blessés des assaillans et des defendans
.... Devoient demeurer au pont et garder le passage, pour le defendre aux aventures des survenans
Comment se peut ung povre cueur deffendre Quand deux beaulx yeux le viennent assaillir ?
de Charles D'ORLÉANS dans Ball. IV
Et à luy fut deffendu ne partir de son hostellerie
de Philippe de COMMINES dans IV, 12
6
XVIe s.
Dieu a defendu en la Loy qu'on n'adorast point autre que lui
Jesus Christ se defend de ne vouloir point destruire ne dissiper la Loy
de Jean CALVIN dans ib. 267
Je vous defen de ne jurer du tout
de Jean CALVIN dans ib. 291
Les canons defendent estroitement aux chanoines de n'abuser point de leur puissance au detriment de l'Eglise
de Jean CALVIN dans ib. 870
Jesus Christ en defendant de jurer du tout
de Jean CALVIN dans ib. 292
Il ne defend point qu'il [le péché] n'y soit, mais qu'il n'y regne point
de Jean CALVIN dans ib. 469
Pour autant il [le vin] m'est defendu, Dont tous les jours m'en croist envie
de Clément MAROT dans VI, 261
Et pour cette raison, defendoient les Hebreux, que, l'année que l'homme seroit marié, n'allast point à la guerre
Elle lui defendit de ne s'y trouver plus
Lepidus deffendit à ses heritiers de....
de Michel de MONTAIGNE dans I, 17
Deffendre une place contre l'ennemi
de Michel de MONTAIGNE dans I, 25
La prouesse des habitans à se bien deffendre
de Michel de MONTAIGNE dans I, 27
Je me suis deffendu d'oser alterer jusques aux plus legieres et inutiles circonstances
de Michel de MONTAIGNE dans I, 103
Ils deffendoient, sur peine de la hart, que nul eust à dire que....
de Michel de MONTAIGNE dans II, 251
Ces dernieres villes se sont mieux defendues, encores qu'elles ayent esté assaillies avecques plus d'art
Deffendus de leur simplicité et à l'ombre de leur pauvreté, ils vesquirent sans persecution
Le comte Ludovic avoit deffendu à Janlis qu'il ne vint point droit à Monts, et qu'il allast cercher les troupes du prince d'Oranges
de Théodore Agrippa D'AUBIGNÉ dans ib. II, 68
Numa leur defendit entierement le vin
de Jacques AMYOT dans Lyc. et Num. 7
Les devins leur promettoient la victoire, pourveu qu'ilz ne feissent que se defendre seulement
de Jacques AMYOT dans Arist. 35
Il alloit souvent plaider des causes, et defendre en jugement ceulx qui l'en requeroient
de Jacques AMYOT dans Caton, 2
Il defendit que l'on n'allast plus devers Lucullus, et que l'on n'obeïst point à chose qu'il manderoit
de Jacques AMYOT dans Lucull. 71
Nicias alloit blasmant la temerité de Demosthenes ; et luy s'en defendant comme il pouvoit....
de Jacques AMYOT dans Nicias, 40

ÉTYMOLOGIE

1
Provenç. defendre ; espagn. defender ; ital. difendere ; du latin defendere, de de, et fendere, exciter, pousser.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1
4. On a dû. dire d'abord : en son corps défendant. Cette forme se trouve dans le Portrait de Mme Cornuel par Mme de Vineuil, ancienne édit. des Oeuv. de Mlle de Montpensier, t. VIII, p. 257.

Synonymes de DÉFENDRE

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