L'oeuvre Pertharite, roi des Lombards de Pierre CORNEILLE
Ecrit par Pierre CORNEILLE
Date : 1652
Citations de "Pertharite, roi des Lombards"
Pages 1
Utilisé pour le mot | Citation |
À | À l'une ou l'autre enfin votre âme à l'abandon Ne lui pourra jamais refuser ce pardon |
ABAISSER | Peut-elle s'abaisser jusqu'à souffrir ma vue ? |
ABANDON | A l'une ou l'autre enfin votre âme à l'abandon Ne lui pourra jamais refuser ce pardon |
ABÎMER | Faites qu'elle aime ailleurs et punisse son crime Par ce désespoir même où son change m'abîme |
ABSOLU, UE | Et dans ce même trône où vous m'avez voulu, Sur moi comme sur tous je dois être absolu |
ACCABLER | Madame, achevez donc de m'accabler de joie |
ACCORD | Quels que soient ses mépris, peignez-vous bien sa mort, Madame, et votre coeur n'en sera pas d'accord |
ACHEVÉ, ÉE | Jamais on n'a vu tyran plus achevé |
ACQUÉRIR | Quand, pour vous acquérir, je gagnais des batailles.... |
ACTE | Je veux donc d'un tyran un acte tyrannique |
AIDE | Si tu cherches un aide à traiter d'imposteur, Un roi qui t'a fermé la porte de mon coeur |
AIMÉ, ÉE | [Elle].... verrait en l'aimé ce qu'il y faut blâmer, Si ce même devoir lui commandait d'aimer |
AMUSEMENT | N'attendez point de moi de soupirs et de pleurs ; Ce sont amusements de légères douleurs |
AUTRE | Avec un autre sort il prit un coeur tout autre |
AUTRUI | De quel front donnerais-je un exemple aujourd'hui Que mes lois dès demain puniraient en autrui ? |
BAS, BASSE | Avec tant de faiblesse, il faut la voix plus basse |
BRAVADE | Les bravades, la haine et le trouble où je suis |
BROUILLER | Brouiller la populace |
BRUTALEMENT | Qui hait brutalement permet tout à sa haine |
CHEZ | Pour un fourbe chez vous la pitié trouve place |
CLAIREMENT | Je vois trop clairement quelle main le produit |
COMPTABLE | Le pouvoir absolu n'a rien de redoutable, Dont à sa conscience un roi ne soit comptable |
CONCERTÉ, ÉE | Votre dessein, madame, était mal concerté |
CONDUIRE | Madame, vous voyez où l'amour m'a conduit |
CONFIDENCE | J'avais mis mes secrets en bonne confidence |
CONQUÉRIR | J'ai conquis votre coeur au péril de ma vie |
CONQUÊTE | Et mes ardents souhaits de voir punir son change Assurent ma conquête à quiconque me venge |
CONSTANCE | Partout même constance Rend à tous mes efforts pareille résistance |
CONTER | Et qui veut vivre aimé n'a qu'à vous en conter |
CONTESTER | ...allez, sans contester, Vous aurez tout loisir de vous faire écouter |
COULEUR | Mais si tu veux trahir, trouve du moins, ingrat, De plus belles couleurs dans les raisons d'État |
COULEUR | Sous couleur de lui servir d'appui, Le met hors du royaume et me répond de lui |
COURIR | Je sais que de ma mort il courut un faux bruit |
COURIR | Et l'on fera courir quelque mauvaise excuse, Dont la cour s'éblouisse et le peuple s'abuse |
COURONNER | Le ciel va couronner aussi votre vertu |
CRAINTIF, IVE | L'amour que j'ai pour vous hait ces molles bassesses, Où d'un sexe craintif descendent les faiblesses |
CROIRE | Ne vous alarmez pas, elle ne m'en croit pas |
CROÎTRE | Malgré tous mes respects je vois de jour en jour Croître sa résistance autant que mon amour |
CUISANT, ANTE | Mon plus cuisant chagrin est de ne vous voir pas |
CURIOSITÉ | Eh bien, soit jalousie ou curiosité |
DAMNABLE | Porte, porte aux tyrans tes damnables maximes |
DÉCEVANT, ANTE | Qu'il ne se flatte point d'un espoir décevant |
DÉDIRE | Les rois impunément dédisent leurs sujets |
DÉDIRE | Je fais ce que je puis à le faire dédire |
DÉFENDRE | De cette opinion j'aime mieux me défendre, Pour mettre en votre choix celle que je dois prendre, La régler par votre ordre, et croire avec respect Tout ce qu'il vous plaira d'un entretien suspect |
DÉGAGER | Dégage ton serment, je tiendrai ma parole |
DÉGAGER | De son trop de vertu sachons le dégager |
DÉGUISER | La vérité ne peut se déguiser aisément Mais un feu mal éteint ne peut se déguiser |
DEHORS | De cet aveuglement les soins mystérieux Empruntaient les dehors d'un tyran furieux |
DÉMENTIR | Si tu démens tes yeux, croiras-tu mon suffrage ? |
DÉPLAISIR | Les plus grands déplaisirs sont les moins éclatants |
DÉPOUILLER | [Elle] Semble avoir dépouillé cet orgueil indomptable.... |
DÉSESPÉRÉ, ÉE | Faire la furieuse et la désespérée |
DÉSHÉRITER | Je ne puis voir d'un coeur lâche et soumis La soeur de mon époux déshériter mon fils |
DÉSUNIR | Et ce qu'a joint l'amour a beau se désunir, Pour le rejoindre mieux il ne faut qu'un soupir |
DIGNE | Quand je semais partout la terreur et l'effroi, J'étais un grand héros, j'étais un digne roi |
DIRE | Dis-moi de mon époux le véritable sort |
DONNER | Et l'on pourrait donner à la nécessité Ce qui n'est qu'un effet de la légèreté |
DOUTE | Jusqu'à ce qu'elle ait vu votre hymen hors de doute |
DRESSER | Je saurai.... L'ériger en tyran par mes propres conseils, De sa perte pour lui dresser les appareils |
DURÉE | Votre félicité sera mal assurée Dessus un fondement de si peu de durée |
ÉCLAT | Quel revers imprévu, quel éclat de tonnerre ! |
ÉCLAT | C'étaient de vains éclats de générosité Pour rehausser ta gloire avec impunité |
ÉCLATANT, ANTE | Les plus grands déplaisirs sont les moins éclatants |
ÉCOUTER | Et je n'obtiendrai point, seigneur, qu'elle m'écoute, Jusqu'à ce qu'elle ait vu votre hymen hors de doute |
EFFAROUCHER | Que ton ambition ne s'effarouche pas |
EFFECTIF, IVE | Jusqu'à ce qu'on nous craigne et que le temps arrive De remettre en ses mains la puissance effective |
EFFORT | Mais Grimoald puni vous coûterait des larmes ; à cet objet sanglant l'effort de la pitié Reprendrait tous les droits d'une vieille amitié |
ÉGAL, ALE | Et le trépas en soi n'a rien de rigoureux à l'égal de vous rendre un rival plus heureux |
EMBRASSER | J'embrasse un bon avis, de quelque part qu'il vienne |
ÉMOUVOIR | Il lui faut me bannir, de crainte que mes cris Du peuple et de la cour n'émeuvent les esprits |
ÉMOUVOIR | Si tu n'étais qu'un lâche, on aurait quelque espoir Qu'en fin tu pourrais vivre et ne rien émouvoir |
EMPORTER | Par force ou par amour il croit vous emporter |
ENTENDRE | On n'entend pas toujours ce qu'on croit bien entendre |
ENTREPRENDRE | Votre haine tremblante est un mauvais appui à quiconque pour vous entreprendrait sur lui |
ÉPANDU, UE | On n'a pas aimé la surprise avec laquelle Pertharite se présente au troisième acte, quoique le bruit de son retour soit épandu dès le premier |
ÉPARGNER | Le succès de cette tragédie a été si malheureux que, pour m'épargner le chagrin de m'en ressouvenir, je n'en dirai presque rien |
ÉPOUSER | Il fallut épouser les passions du frère |
ÉRIGER | Je saurai.... L'ériger en tyran par mes propres conseils |
ERREUR | Elle, que vos mépris ayant mise en fureur, Rendent opiniâtre à vous mettre en erreur |
ESPRIT | Avec votre jalouse elle a changé d'esprit ; Et je l'avais laissée à l'hymen toute prête |
ÉTAT | Que le plus grand État ne peut souffrir qu'un maître |
EXCITER | Qu'il [ce trépas] t'excite partout des haines immortelles |
EXPRÈS, ESSE | Elle veut que votre âme, esclave de la sienne, Lui demande sa grâce, et jamais ne l'obtienne ; Ce sont ses mots exprès |
EXPRÈS | Le ciel te livre exprès une grande victime |
FAÇON | Et de quelle façon est-ce écouter des voeux Qu'obliger un amant à travailler contre eux ? |
FAIRE | Que de tous tes sujets il fasse des rebelles |
FAIRE | Vous m'aurez faite heureuse, et c'est assez pour vous |
FAIRE | Tu fais adroitement le doux et le sévère |
FAIRE | Tu ne fais que pour toi, s'il t'en faut récompense |
FANTÔME | Faire un roi d'un enfant pour être son tuteur, C'est.... mettre sur le trône un fantôme pour roi |
FEINDRE | Il est honteux de feindre où l'on peut toutes choses |
FERMETÉ | [Un refus qui] ne puisse être imputé Qu'à fermeté de haine, ou magnanimité |
FLOTTER | Des deux côtés laissant flotter sa foi, Son coeur n'aime en effet ni son maître ni moi |
FONDER | Ces hautes vertus qui fondent ta puissance Réparent ce qui manque à l'heur de ta naissance |
FORCER | Ah ! forcez-vous, de grâce, à des termes plus doux |
FORTUNE | Chacun, à ses périls, peut suivre sa fortune |
FOUDROYER | Quand mon bras de Milan foudroyait les murailles |
FRONT | De quel front donnerais-je un exemple aujourd'hui, Que mes lois, dès demain, puniraient en autrui ? |
GARDE | Je te le donne en garde |
GÉNÉROSITÉ | Ah ! c'est porter trop loin la générosité |
GRÂCE | La menace impuissante est de mauvaise grâce |
GRÂCE | Il ne faut point de grâce à qui se voit sans crime |
GUIDE | Daignez servir de guide à mon aveuglement |
HAUT, AUTE | C'est quitter, c'est trahir les droits du diadème Que sur le haut d'un trône être esclave moi-même |
HAUT, AUTE | ...vous mettre en pleine liberté De monter au plus haut de la félicité |
HOMMAGE | Ses conquêtes pour moi sont des objets de haine ; L'hommage qu'il m'en fait renouvelle ma peine |
HUMANITÉ | Sous un faux semblant d'un peu d'humanité |
ILLUSION | Par quelle illusion m'oses-tu conseiller... ? |
IMPORTUN, UNE | Pour renvoyer chez vous les voeux qu'on vient m'offrir, Et n'avoir plus chez moi d'importuns à souffrir |
IMPRIMER | N'imprime point de tache à tant de renommée |
INCONSTANCE | L'inconstance jamais n'a de mauvaise excuse |
INDIVISIBLE | Que les rois n'ont qu'un trône et qu'une majesté, Que leurs enfants entre eux n'ont point d'égalité, Et qu'enfin la naissance a son ordre infaillible Qui fait de leur couronne un point indivisible |
INFÂME | Épouse-la, parjure, et fais-en une infâme |
INFIDÈLE | Est-ce donc vous, seigneur ? et les bruits infidèles N'ont-ils semé de vous que de fausses nouvelles ? |
INTELLIGENCE | Le duc ayant appris quelles intelligences Dérobaient un tel fourbe à vos justes vengeances |
INTRAITABLE | Le roi de plus en plus se rendant intraitable |
JOUR | Et ce n'est qu'un faux jour qu'elle a voulu jeter Pour lui troubler la vue et vous inquiéter |
JOUR | Je le hais d'autant plus que je vois moins de jour à détruire un vainqueur qui règne avec amour |
LANGUIR | Ou, s'il me faut languir prisonnière en ces lieux |
LASSER | On se lasse bientôt de l'amour d'une femme, Mais la soif de régner règne toujours sur l'âme |
LEVER | Il est des moyens sourds pour lever un obstacle |
LIVRER | Le ciel te livre exprès une grande victime |
MAIN-FORTE | Le duc, ayant appris quelles intelligences Dérobaient un tel fourbe à vos justes vengeances, L'attendait à main-forte, et lui fermant le pas.... |
MAÎTRESSE | Qui trahit sa maîtresse aisément fait connaître Que sans aucun scrupule il trahirait son maître |
MAL, ALE | Et la vertu timide est mal propre à régner |
MALADE | Qui fait le plus de bruit n'est pas le plus malade |
MARIÉ, ÉE | Son destin est plus doux veuve que mariée |
MARTYRE | Un mot est bientôt dit ; mais, dans un tel martyre, On n'a pas bientôt vu quel mot c'est qu'il faut dire |
MERCENAIRE | Le véritable amour jamais n'est mercenaire, Il n'est jamais souillé de l'espoir du salaire, Il ne veut que servir, et n'a point d'intérêt Qu'il n'immole à celui de l'objet qui lui plaît |
METTRE | Madame, vous voyez avec quels sentiments Je mets ce grand obstacle à vos contentements |
MOI | Unulphe, oubliez-vous Que vous parlez à moi, qu'il était mon époux ? |
MOU, MOLLE | L'amour que j'ai pour vous hait ces molles bassesses |
MOURIR | Que toute sa vertu meure en un grand forfait |
NATURE | Car enfin cet effet est de telle nature Que sa source en doit être à nos yeux toute pure |
OBLIGER | Je t'épouserai lors et m'y viens d'obliger |
OREILLE | Il n'a point d'yeux pour lui, ni d'oreilles pour moi |
ÔTER | Mais tu lèves le masque, et m'ôtes de scrupule, Je ne puis plus garder ce respect ridicule |
PAISIBLEMENT | Elle a paisiblement souffert mon entretien |
PARADE | Paraître avec éclat mère dénaturée.... C'est mettre avec trop d'art la douleur en parade |
PARDON | Mérite le pardon qu'il cherche à te donner |
PARER | Les noms les plus fameux dont se pare l'histoire |
PART | Il a son but à part ; Grimoald, prends-y garde |
PAS | Le duc.... L'attendait à main forte, et, lui fermant le pas : à lui seul, nous dit-il, mais ne le blessons pas |
PASSER | Mais dis-nous comment tout s'est passé |
PAYÉ, ÉE | L'amant est trop payé quand son service oblige |
PEINDRE | Quitte, pour te forcer à deux ou trois soupirs, Et peindre alors ton front d'un peu de déplaisir |
PÉRIL | J'ai conquis votre coeur aux périls de ma vie |
PESER | Tu l'as vu tant de fois au milieu des combats Montrer à tes pareils ce que pesait son bras |
PEU | J'ai permis à fort peu de lui rendre visite |
PLAUSIBLE | De cette illusion l'apparence plausible Rendrait ta lâcheté peut-être moins visible |
PORTER | Ce que je veux de toi porte le caractère D'une vertu plus haute et digne de te plaire |
POSSÉDER | Et l'on sait qu'un grand coeur se possède en tout temps |
POUVOIR | Le pouvoir absolu |
PRÈS | Je crains pour Garibalde une haine funeste, Je la crains pour Unulphe ; à cela près, parlez |
PUISSANCE | Agissez donc, seigneur, de puissance absolue |
RAISON | Ce discours, quoique même un peu hors de saison, Pourrait avoir du moins quelque ombre de raison |
RAPPELER | Elle veut, il est vrai, vous rappeler vers elle |
RAPT | Qui ravit un État peut ravir une femme ; L'adultère et le rapt sont du droit des tyrans |
RATTACHER | Ajoutez qu'il vous aime, et veut par tous moyens Rattacher ce vainqueur à ses derniers liens |
RAVALÉ, ÉE | Va, porte cette crainte à des coeurs ravalés |
REMETTRE | Remettez la princesse à son appartement |
REMPLIR | S'il m'aime, il doit aimer cette digne arrogance Qui brave ma fortune et remplit ma naissance |
RENDRE | Rends-toi cette vertu pleine, haute, sincère, Qui t'affermit si bien au trône de mon frère |
RENDRE | Des plus cruels tyrans j'emprunte le courroux, Pour tirer cet aveu de la reine ou de vous ; Mais partout je perds temps, partout même constance Rend à tous mes efforts pareille résistance |
REPENTIR (SE) | Je veux qu'il se repente et se repente en vain |
RÉSOUDRE | D'un déplaisir si grand la noble violence Se résout tout entière en ardeur de vengeance |
RESSAISIR | Et puisque de sa foi vous êtes ressaisie, Faites cesser l'aigreur de votre jalousie |
RETOMBER | Ainsi ce fugitif retombe dans sa chaîne, Et vous pouvez, seigneur, ordonner de sa peine |
ROCHER | Non que j'espère encore amollir ce rocher Que ni respects ni voeux n'ont jamais su toucher |
ROI | Un roi, quoique vaincu, garde son caractère |
SANS | Sans songer qu'à me plaire, exécutez mes lois |
SAUVER | Que tu perds lâchement de ruse et d'artifice, Pour.... sauver les dehors d'une adroite vertu, Dont aux yeux éblouis tu parais revêtu ! |
SAVOIR | Et, pour dernier outrage.... Il faut vous voir mourir et n'en savoir la cause |
SEMBLANT | Et sous un faux semblant d'un peu d'humanité |
SEMER | Quand pour vous acquérir je gagnais des batailles.... Que je semais partout la terreur et l'effroi |
SOUILLÉ, ÉE | Le véritable amour jamais n'est mercenaire, Il n'est jamais souillé de l'espoir de salaire |
SOUMIS, ISE | ....Je ne puis voir d'un coeur lâche et soumis La soeur de mon époux déshériter mon fils |
SOURD, SOURDE | Il est des moyens sourds pour lever un obstacle |
SUPPOSER | Qu'avez-vous dit, madame, et que supposez-vous Pour la faire douter du sort de son époux ? |
TÔT | Puisqu'il faut qu'il périsse, il vaut mieux tôt que tard |
TOURNÉ, ÉE | J'ajoute ici, malgré sa disgrâce [de Pertharite] que les sentiments en sont assez vifs et nobles, les vers assez bien tournés |
TOUTE-PUISSANCE | Ce n'est plus la valeur, ce n'est plus la naissance Qui donne quelque droit à la toute-puissance |
TRAVAILLER | Et de quelle façon est-ce écouter des voeux, Qu'obliger un amant à travailler contre eux ? |
TREMBLER | Toute ingrate qu'elle est, je tremble à lui déplaire |
TRÔNE | Pour remonter au trône, on peut tout hasarder |
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