L'oeuvre George Dandin de Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE

Ecrit par Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE

Date : 1666

Citations de "George Dandin"

Pages 1

Utilisé pour le motCitation
ÀEssayez un peu, par plaisir, à m'envoyer des ambassades, à m'écrire secrètement de petits billets doux, à épier les moments que mon mari n'y sera pas
ÀJe n'en serai point cru à mon serment, et l'on dira que je rêve
ÀSi c'était une paysanne, vous auriez maintenant toutes vos coudées franches à vous en faire la justice à bons coups de bâton
ÀComme si j'étais femme à violer la foi que j'ai donnée à mon mari et m'éloigner jamais de la vertu
ACCOMMODERIl me prend des tentations d'accommoder tout son visage à la compote
ANOBLIRAllié à la maison de la Prudoterie, maison où le ventre ennoblit [anoblit], et qui, par ce beau privilége, rendra vos enfants gentilshommes
AUDIENCEJe vous demande un moment d'audience
AVOIRMadame, puisque madame y a
AVOIRPensez-vous qu'on soit capable d'aimer de certains maris qu'il y a ?
BARAGOUINERJe ne me souviens jamais comment diantre ils baragouinent ce nom-là
BÉVUEFaire de pareilles bévues
BONLe mari ne se doute point de la manigance ; voilà ce qui est de bon
BOUCHEVous n'en tâterez plus et je vous laisse sur la bonne bouche
BOUCHEAdieu ! bouche cousue, au moins ! Gardez bien le secret, que le mari ne le sache pas !
BOUTONJe suis homme pour serrer le bouton à qui que ce puisse être
CARESSECela se passera avec un peu de caresse que vous lui ferez
CAROGNEVoilà nos carognes de femmes !
CAUSERVoilà ce que c'est que d'avoir causé ; vous n'en tâterez plus, et je vous laisse sur la bonne bouche
CAUSEUR, EUSEVous êtes donc un causeur, et vous allez redire ce qu'on vous dit en secret
CELe mari ne se doute point de la manigance, voilà ce qui est de bon
CHANCEUX, EUSEIl s'est allé servir là d'un homme bien chanceux
CHAUFFERVous verrez de quel bois nous nous chauffons quand on s'attaque à ceux qui nous peuvent appartenir
CLERCEt il n'est pas question d'aller faire ici un pas de clerc
COLLÉGEVoyant l'autre jour écrit sur une grande porte Collegium, je devinai que cela voulait dire collége
COMPOTEIl me prend des tentations d'accommoder tout son visage à la compote
CONTREC'est pour cela que depuis peu ce damoiseau poli s'est venu loger contre moi
CORRESPONDANCEQuoi ! écouter impudemment l'amour d'un damoiseau et y promettre en même temps de la correspondance !
COUDÉESi c'était une paysanne, vous auriez maintenant toutes vos coudées franches à vous en faire la justice à bons coups de bâton
COURREQuand il vous plaira, je vous donnerai le divertissement de courre un lièvre
COURT, COURTEHé bien, monsieur tout court, et non plus monsieur de Sotenville, j'ai à vous dire que....
COUSU, UEAdieu, bouche cousue au moins
CROCODILEAh ! crocodile qui flatte les gens pour les étrangler
CROIREJe n'en serai point cru à mon serment, et l'on dira que je rêve
DAMOISEAUNous savons toute l'intrigue du rendez-vous et du damoiseau
DANDINVous l'avez voulu ; vous l'avez voulu, George Dandin, vous l'avez voulu ; cela vous sied fort bien et vous voilà ajusté comme il faut
DEIl me faudrait des journées entières pour me bien expliquer à vous de tout ce que je sens
DEIl me prend des tentations d'accommoder son visage à la compote et le mettre en état de ne plaire, de sa vie, aux diseurs de fleurettes
DECe n'est pas de ces sortes de respects dont je vous parle
DEBOUTJe dis que ce sont des contes à dormir debout
DÉDIREL'on n'a nul droit de se plaindre de tout homme qui se dédit
DÉLABRÉ, ÉEVos affaires, avec votre permission, étaient fort délabrées
DEMOISELLEAh ! qu'une femme demoiselle est une étrange affaire ! et que mon mariage est une leçon bien parlante à tous les paysans qui voudraient s'élever au-dessus de leur condition !
DÉROBERIl vous dira.... que, durant qu'il dormait, je me suis dérobée d'auprès de lui
DESSALÉ, ÉEVous faites la sournoise, mais je vous connais il y a longtemps, et vous êtes une dessalée
DESSOUSEst-il possible que toujours j'aurai du dessous avec elle ?
DESSOUSJe n'ignore pas qu'à cause de votre noblesse vous me tenez fort au-dessous de vous
DEVERSTourne un peu ton visage devers moi
DIEUJour de Dieu ! je l'étranglerais de mes propres mains, s'il fallait qu'elle forlignât de l'honnêteté de sa mère
DOUCEUREt goûter le plaisir de m'ouïr dire des douceurs
DOUTEMettre en doute, dans une phrase négative ou interrogative, suivi de que, demande la particule ne : Lorsqu'on me trouvera morte, il n'y aura personne qui mette en doute que ce ne soit vous qui m'aurez tuée
DURANTJe vous dirai que, durant qu'il dormait, je me suis dérobée d'auprès de lui
DURERIl a tant bu que je ne pense point qu'on puisse durer contre lui
ÉCLAIRCIRÀ cette fois, Dieu merci ! les choses vont être éclaircies
EMPESTÉ, ÉEFi, ne m'approchez pas, votre haleine est empestée
ENCHARGERJe lui ai enchargé le soin de.... On m'a enchargé de prendre garde que personne ne me vît
ENCHÈREVous pourriez porter la folle enchère de tous les autres, et vous n'avez point de père gentilhomme
ENGLOUTIRPouah ! vous m'engloutissez le coeur
ENNOBLIRMaison où le ventre ennoblit
ENNUYERIl vous ennuyait d'être maître chez vous
ENTERRERMon dessein n'est pas de renoncer au monde et de m'enterrer toute vive dans un mari
ÉPÉESi je savais qui ce peut être, je lui donnerais tout à l'heure de l'épée dans le ventre
ESCAMPATIVOSAh ! je vous y prends donc, madame ma femme, et vous faites des escampativos pendant que je dors
ESCLAVEJe prétends n'être point obligée à me soumettre en esclave à vos volontés
ESSAYEREssayez un peu par plaisir à m'envoyer des ambassades, à m'écrire secrètement de petits billets doux, à épier les moments que mon mari n'y sera pas
ÉTOURDIRVous nous venez encore étourdir la tête
ÉTRANGLERJe l'étranglerais de mes propres mains, s'il fallait qu'elle forlignât de l'honnêteté de sa mère
ÉVADER (S')Si je rentre chez moi, je ferai évader le drôle ; et quelque chose que je puisse voir, moi-même, de mon déshonneur, je n'en serai point cru à mon serment et l'on me dira que je rêve
FAIRECela est bien horrible d'être accusée par un mari, lorsqu'on ne lui fait rien qui ne soit à faire
FEMMEJ'aurais bien mieux fait, tout riche que je suis, de m'allier en bonne et franche paysannerie que de prendre une femme qui se tient au-dessus de moi
FERMÉ, ÉEC'est que vous voyez bien que tous les moyens vous en sont fermés
FINIl me faut, de ce pas, aller faire mes plaintes au père et à la mère, et les rendre témoins, à telle fin que de raison, des sujets de chagrin et de ressentiment que leur fille me donne
FOLIEOui, il nous a voulu faire accroire qu'il était dans la maison et que nous étions dehors ; et c'est une folie qu'il n'y a pas moyen de lui ôter de la tête
FORFAIREJe lui passerais mon épée au travers du corps, à elle et au galant, si elle avait forfait à son honneur
FORLIGNERJour de Dieu ! je l'étranglerais de mes propres mains, s'il fallait qu'elle forlignât de l'honnêteté de sa mère !
FORT, ORTEFort, madame, frappez comme il faut
FOUDREQue la foudre m'écrase tout à l'heure, si....
FROTTERLa noblesse, de soi, est bonne ; c'est une chose très considérable, assurément ; mais elle est accompagnée de tant de mauvaises circonstances, qu'il est très bon de ne s'y point frotter
FURIEUX, EUSEVoilà une furieuse impudence que de nous envoyer quérir
GALANT, ANTEQuoi qu'on en puisse dire, les galants n'obsèdent jamais que quand on le veut bien
GALIMATIASEt votre galimatias ne m'a pas tantôt ébloui
GARDEOn m'a enchargé de prendre garde que personne ne me vît
GENOUAllons, mettez-vous à genoux. - à genoux ? - Oui, à genoux et sans tarder
GENTILHOMMEL'action que vous avez faite n'est pas d'un gentilhomme, et ce n'est pas en gentilhomme aussi que je veux vous traiter
GENTILHOMMERIEEt la gentilhommerie vous tient les bras liés
GRIMACEVous n'avez que faire de hocher la tête et de me faire la grimace
GRIMACEAu travers de toutes vos grimaces, j'ai vu la vérité de ce que l'on m'a dit et le peu de respect que vous avez pour le noeud qui nous joint
HOCHERVous n'avez que faire de hocher la tête
HOMMEVous êtes homme qui savez les maximes du point d'honneur
INDULGENCEMon Dieu ! Monsieur de Sotenville, vous avez des indulgences qui n'appartiennent qu'à vous, et vous ne savez pas vous faire rendre par les gens ce qui vous est dû
IVROGNERCela est-il beau d'aller ivrogner toute la nuit ?
JAMAISComme si j'étais femme à violer la foi que j'ai donnée à un mari et m'éloigner jamais de la vertu que mes parents m'ont enseignée !
JOUERIci vous avez joué mes accusations, ébloui vos parents, et plâtré vos malversations
JOUERJouez-vous-y, je vous en prie ; vous trouverez à qui parler
JOURJour de Dieu ! je l'étranglerais de mes propres mains, s'il fallait qu'elle forlignât de l'honnêteté de sa mère
LA LAHé, la la, madame, tout doucement ; il n'est pas besoin de me faire tant de leçons
LEÇONAh ! que mon mariage est une leçon bien parlante à tous les paysans qui veulent.... s'allier à la maison d'un gentilhomme !
LIÈVREQuand il vous plaira, je vous donnerai le divertissement de courre un lièvre
LORSQUELorsqu'on me trouvera morte, il n'y aura personne qui mette en doute que ce ne soit vous qui m'aurez tuée
MAINJ'ai en main de quoi vous faire voir comme elle m'accommode
MALVERSATIONVous avez ébloui vos parents et plâtré vos malversations [il s'agit d'une femme qui se conduit mal]
MANIGANCELe mari ne se doutera point de la manigance
MENOTTEAllons, suivons-les, et me donne ta petite menotte, que je la baise
METTREJ'ai de quoi mettre à bas votre orgueil et détruire vos artifices
MOINSClaudine, je t'en prie, sur l'et tant moins
MONDEEst-il possible, notre gendre, que vous sachiez si peu votre monde ?
MONSIEURJe vous respecte trop, vous et messieurs vos parents, pour être amoureux de vous
MOUTONAngélique : Il est fâcheux d'être contrainte d'oublier de telles injures ; mais, quelque violence que je me fasse, c'est à moi de vous obéir. - Claudine : Pauvre mouton !
NEZVous avez envie de me tirer les vers du nez
NEZIl aura un pied de nez avec sa jalousie
NEZJ'avais bon nez, sans doute, et son voisinage déjà m'avait donné quelque soupçon
NOBLESSELa noblesse, de soi, est bonne ; c'est une chose considérable assurément
NOBLESSEVous avez voulu tâter de la noblesse, et il vous ennuyait d'être le maître chez vous
NOMBREJe veux jouir, s'il vous plaît, de quelque nombre de beaux jours que m'offre la jeunesse
OBLIGÉ, ÉEJe me retire pour ne me voir point obligé à recevoir ses compliments
OBSÉDERQuoi qu'on en puisse dire, les galants n'obsèdent jamais que quand on le veut bien
OREILLEIl ferait le diable à quatre, si cela venait à ses oreilles
PAIXAllez-vous-en faire la paix ensemble, et tâchez de l'apaiser par des excuses de votre emportement
PARLANT, ANTEAh ! Que mon mariage est une leçon bien parlante à tous les paysans qui veulent s'élever au-dessus de leur condition !
PARLEREt, de la maison de la Prudoterie, il y a plus de trois cents ans qu'on n'a pas remarqué qu'il y ait eu une femme, Dieu merci, qui ait fait parler d'elle
PASSE-PARTOUTAngélique : J'ai le passe-partout. - Claudine : Ouvrez donc doucement
PATINEURClaudine : Ah ! doucement je n'aime pas les patineurs. - Lubin : Hé ! un petit brin d'amitié
PAYSANNERIEJ'aurais bien mieux fait, tout riche que je suis, de m'allier en bonne et franche paysannerie
PIÈCETaisez-vous, bonne pièce ; vous faites la sournoise, mais je vous connais
PLAINTEIl me faut de ce pas aller faire mes plaintes au père et à la mère
PLÂTRERJusqu'ici vous avez joué mes accusations, ébloui vos parents, et plâtré vos malversations
PLEIN, EINERetirez-vous, vous puez le vin à pleine bouche
PLUSGeorge Dandin ! George Dandin ! vous avez fait une sottise la plus grande du monde
POINTVous êtes homme qui savez les maximes du point d'honneur, et je vous demande raison de l'affront qui m'a été fait
POINTAngélique : Montrez-vous généreux. - G. Dandin : Non. - Angélique : De grâce. - G. Dandin : Point
POSSIBLEEst-il possible que toujours j'aurai du dessous avec elle ?
POURPour ce qui est de cela, la jalousie est une étrange chose !
POURSUIVREIl m'a été rapporté, monsieur, que vous aimiez et poursuiviez une jeune personne....
POUSSERVoilà, mon gendre, comme il faut pousser les choses
POUSSERJe ne suis pas la première qui ait su recourir à de pareilles vengeances, qui n'ait pas fait difficulté de se donner la mort pour perdre ceux qui ont la cruauté de nous pousser à la dernière extrémité
PRENDREQuel grand mal est-ce qu'il y a à prendre le frais la nuit ?
PRUDOTERIEL'avantage d'être allié à la maison de Sotenville et à celle de la Prudoterie dont j'ai honneur d'être issue
PUERRetirez-vous : vous puez le vin à pleine bouche
PUNITIONIls en feront sur votre personne toute la punition que leur pourront offrir et les poursuites de la justice, et la chaleur de leur ressentiment
QUARTERONVois-tu, il ne faut point tant de beurre pour faire un quarteron : si tu veux, tu seras ma femme, je serai ton mari
QUATREQue j'aurai là une habile femme ! elle a de l'esprit comme quatre
QUEVous n'êtes pas d'ici, que je crois
QUEEst-il possible que toujours j'aurai du dessous avec elle !
QUITTERAh ! je le quitte maintenant, et je n'y vois plus de remède
RABATTREUn petit baiser seulement, en rabattant sur notre mariage
RAILLERIENous n'entendons point raillerie sur les matières de l'honneur, et nous l'avons élevée [notre fille] dans toute la sévérité possible
RAISONIl en est comme avec ceux qui nous ouvrent leur bourse, et nous disent : prenez ; nous en usons honnêtement et nous nous contentons de la raison
RANGERRangeons-nous chacune immédiatement contre un des côtés de la porte
REBOUCHERMon argent a servi à reboucher d'assez bons trous
REDIREVous êtes donc un causeur, et vous allez redire ce qu'on vous dit en secret
REJETONJe vois qu'en sagesse et en courage tu te montres un digne rejeton de la maison de Sotenville
REMERCIERIl peut remercier l'avantage qu'il a de vous appartenir
RENONCERSi vous dites vrai, nous la renoncerons pour notre sang, et l'abandonnerons à votre colère
REPROCHEJe vous prie.... de m'épargner, en cette rencontre, le déplaisir que me pourraient causer les reproches fâcheux de mon père et de ma mère
REPROCHESi je ne suis pas né noble, au moins suis-je d'une race où il n'y a point de reproche
RÉSOLUTIONMon coeur se portera jusqu'aux extrêmes résolutions ; et de ce couteau que voici, je me tuerai sur la place
RÉSOLUTIONJe vais vous faire voir jusqu'où peut aller la résolution d'une personne qu'on met au désespoir
RETENIRAllons.... je ne pourrais me retenir, et il vaut mieux quitter la place
RETOURNERSi vous y retournez, on vous apprendra le respect que vous devez à votre femme
RHABILLERSongez.... à inventer un moyen de rhabiller votre escapade
RIENNe faites pas semblant de rien, et me laissez faire tous deux
RIENPour moi je vais faire semblant de rien
RIENAllons, vous dis-je, il n'y a rien à balancer
RÔDERLe voilà qui vient rôder autour de vous
RUDÂNIER, IÈREAdieu, beauté rudânière
RUDEAh ! que tu es rude à pauvres gens ! fi ! que cela est malhonnête de refuser les personnes !
SANGSi vous dites vrai, nous la renoncerons pour notre sang
SANSCe sont des libertés où l'on s'abandonne sans y penser de mal
SATISFACTIONCela est juste, et c'est l'ordre des procédés : allons, faites satisfaction à monsieur. - G. Dandin : Comment satisfaction ?
SATISFAIREIl a nié : c'est satisfaire les personnes ; et l'on n'a nul droit de se plaindre de tout homme qui se dédit
SÉPARATIONMa fille, de semblables séparations ne se font point sans scandale ; et vous devez vous rendre plus sage que lui, et patienter encore cette fois
SÉPARERJe vous prie de me séparer d'un mari avec lequel je ne saurais plus vivre
SERMENTJe n'en serai pas cru à mon serment, et l'on dira que je rêve
SIEt j'ai eu un aïeul, Bertrand de Sotenville, qui fut si considéré en son temps, que d'avoir permission de vendre tout son bien pour le voyage d'outre-mer
SOLLICITEROn me vient rapporter que vous avez de l'amour pour moi, et que vous faites des desseins de me solliciter ; j'en témoigne mon dépit
SOT, OTTEMorgué ! voilà une sotte nuit, d'être si noire que cela
SOTTISEGeorge Dandin, George Dandin, vous avez fait une sottise la plus grande du monde
SOUFFLERQuoi ! parce qu'elle est demoiselle, il faut qu'elle ait la liberté de me faire ce qui lui plaît, sans que j'ose souffler ?
SOURNOIS, OISEVous faites la sournoise ; mais je vous connais il y a longtemps, et vous êtes une dessalée
ST STCe sont elles ; st st.... madame !
STYLEJe suis devenu là-dessus savant à mes dépens et connais le style des nobles
SUPPORTERNous ne sommes pas gens à la supporter dans de mauvaises actions
TARAREG. Dandin : De grâce.... - Lubin : Non. - G. Dandin : Je te donnerai.... - Lubin : Tarare !
TÂTERVoilà ce que c'est d'avoir causé ; vous n'en tâterez plus, et je vous laisse sur la bonne bouche
TÂTERVous avez voulu tâter de la noblesse ; et il vous ennuyait d'être maître chez vous
TAXERJe m'offre à vous y servir, puisqu'il m'en a déjà taxée
TEMPSJ'ai pris le temps de sortir pendant que vous dormiez
TENTATIONIl me prend des tentations d'accommoder tout son visage à la compote
TÊTELorsqu'on a, comme moi, épousé une méchante femme, le meilleur parti qu'on puisse prendre, c'est de s'aller jeter dans l'eau la tête la première
TONDRECeux qui nous chicanent, nous nous efforçons de les tondre, et nous ne les épargnons point
TOUCHERPour moi, je vais faire semblant de rien ; je suis un fin matois, et l'on ne dirait pas que j'y touche
TRAVAILQuelque prétexte spécieux de pèlerinage nocturne, ou d'amie en travail d'enfant, que vous veniez de secourir
TRIBOUILLERJe me sens tout tribouiller le coeur quand je te regarde
TROUVos affaires, avec votre permission, étaient délabrées, et mon argent a servi à reboucher d'assez bons trous
VACARMECe sont souvent les maris qui, avec leurs vacarmes, se font eux-mêmes ce qu'ils sont
VENIRLubin : Vous avez envie de me tirer les vers du nez. - G. Dandin : Non, ce n'est pas cela. - Lubin : Eh ! quelque sot.... Je vous vois venir
VENTREMaison où le ventre anoblit, et qui, par ce beau privilége, rendra vos enfants gentilshommes
VENU, UEVous n'aviez qu'à le faire, vous auriez été bien venu !
VERSNous avons entendu votre galant entretien, et les beaux vers à ma louange que vous avez dits l'un et l'autre
VIVREVotre fille ne vit pas comme il faut qu'une femme vive
VOIRAyez recours, pour voir, à tous les détours des amants
VOULOIRVous l'avez voulu ; vous l'avez voulu, Georges Dandin, vous l'avez voulu ; cela vous sied fort bien, et vous voilà ajusté comme il faut
YPar ma foi, il mériterait qu'elle lui fît dire vrai ; et, si j'étais en sa place, je n'y marchanderais pas

Pages 1