L'oeuvre La Thébaïde, ou Les frères ennemis de Jean RACINE

Ecrit par Jean RACINE

Date : 1664

Citations de "La Thébaïde, ou Les frères ennemis"

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Utilisé pour le motCitation
ÀÀ ce que je voi, Chacun n'est pas ici criminel comme moi
ABANDONNERQue je vois de sujets d'abandonner le jour !
ABANDONNERSouffre qu'à mes transports je m'abandonne en proie
ABSOLU, UEEt vous quittez ainsi la puissance absolue
ACHEVERRigoureuse fortune, achève ton courroux
ACHEVEROedipe en achevant sa triste destinée
ACHEVERDès qu'elle [la trêve] a commencé, faut-il qu'elle s'achève ?
ANNONCERQuel est donc ce grand mal que leur courroux annonce ?
APPROCHEL'approche d'un combat qui le glaçait d'effroi
ASSOCIERAssocier un frère à cet honneur suprême
ASSOUVI, IEEt le courroux du sort voulait être assouvi
BIENAussi bien, que ferais-je en ce commun naufrage ?
CONFORMEVos intérêts ici sont conformes aux nôtres
CONSIDÉRERNe considérez point que je suis votre mère ; Considérez en moi celle de votre frère
CONSOLERDu moins consolez-moi de [par] quelque heure de paix
CONTRAINDREMais laissez-moi de grâce un peu de solitude, Et ne contraignez point ma triste inquiétude
CONTRAINDREMais hélas ! leur fureur ne pouvait se contraindre
COUCHÉ, ÉEIl approche du roi couché sur la poussière
COUPUn coup de foudre est tout ce que je veux de vous
COURNon, non, sans m'abaisser à lui faire la cour
COURIRChère Antigone, allez, courez à ce barbare
COURIRIl faut courir, Olympe, après ces inhumains
COURIRJ'y suis courue en vain, ç'en était déjà fait
COURONNERPour couronner ma tête et ma flamme en ce jour
COURONNERPar d'illustres exploits couronnez-vous vous-même
COURSJe veux pour donner cours à mon ardente haine....
COURT, COURTELes autres ennemis n'ont que de courtes haines
COÛTERIl m'en coûterait trop s'il m'en coûtait deux fils
COUTUMEEt qu'étant loin de moi, quelque ombre d'amertume Vous fit trouver les jours plus longs que de coutume
COUVERTVotre vertu vous met à couvert du trépas
CRIERLes Français criaient autrefois Montjoie ! On cria vivat ! Du haut de nos remparts j'ai vu descendre en larmes Le peuple qui courait et qui criait aux armes
CRUEL, ELLEUne guerre cruelle, sanglante, acharnée Cruelle bataille
DEJ'ai vu le fer en main Étéocle lui-même ; Il marche des premiers
DE.... D'un ordre constant gouvernant ses provinces
DEAu moins consolez-moi de quelque heure de paix
DÉCOULERUn sang digne des rois dont il est découlé
DEDANSJ'en voyais et dehors et dedans nos murailles
DEHORSRacine l'a employé comme préposition : Je voyais et dehors et dedans nos murailles
DÉMARCHEEn achevant ces mots, d'une démarche fière Il s'approche du roi couché dans la poussière
DÉMÊLÉOnt fait un grand combat d'un simple démêlé
DÉNATURÉ, ÉESerai-je sacrilége ou bien dénaturé ?
DÉPLORERInfortunés tous deux depuis qu'on vous déplore
DÈSL'homme dès sa naissance.... Nous nous aimions tous deux dès la plus tendre enfance
DÉSARMEREt pour le désarmer il avance le bras
DESCENDREEt quelle ardeur soudaine Vous a fait tout à coup descendre dans la plaine ?
DÉSESPÉRÉ, ÉELa paix dès ce moment n'est plus désespérée
DÉTESTABLEVenez et terminez mes détestables jours
DEVANCERVotre père et les rois qui vous ont devancés
DEVENIRDieux ! si, devenant grand, souvent on devient pire !
DIEUVoilà de ces grands dieux la suprême justice
DIMINUERNe crois pas que pour lui ma haine diminue
DIRETout cela dit assez que le trône m'est dû
DISCORDIl fallait entre vous mettre un plus grand espace, Et que le ciel vous mît, pour finir vos discords, L'un parmi les vivants, l'autre parmi les morts
DISCOURSSes superbes discours tourneront à sa honte
DISPOSERCiel, dispose à la paix le coeur de Polynice
DISPOSERQue le ciel à son gré de ma perte dispose !
DISPUTERUne troupe hardie M'a voulu de nos murs disputer la sortie
DOUCEURAh ! si le seul amour qu'il eut pour sa patrie Le rendit insensible aux douceurs de la vie....
DOUX, DOUCEVous trouverez ailleurs des entretiens plus doux
DURERUn moment loin de vous me durait une année
ÉCLAIRCIRÉclaircis promptement ma triste inquiétude
EFFAROUCHEREt je n'ai plus un coeur que le crime effarouche
EFFETAh ! madame, en effet L'oracle est accompli, le ciel est satisfait
EFFORTTous les premiers forfaits coûtent quelques efforts
ÉGORGERN'en doutons plus, Olympe, ils se vont égorger
ÉLEVERPour vous élever au comble de la joie
ÉLOIGNEMENTQue pourrais-je espérer d'une amitié passée, Qu'un long éloignement n'a que trop effacée ?
EMBRASÉ, ÉEIl est vrai que des dieux le courroux embrasé Pour nous faire périr semble s'être épuisé
EMBRASSEREt qu'affectant l'honneur de céder le dernier, L'un ni l'autre ne veut s'embrasser le premier
EMPIREJe ne fais point de pas qui ne tende à l'empire
EMPORTÉ, ÉEMais un père à ce point doit-il être emporté ?
EMPRESSER (S')En vain à mon secours votre amitié s'empresse
ENVotre père et les rois qui les ont devancés, Sitôt qu'ils y montaient [au trône], s'en sont vus renversés
ENLe ciel, en le perdant, s'en est vengé sur vous
ENDURCI, IEPour ce peuple endurci que rien ne peut gagner
ENFLAMMERQue la guerre s'enflamme et jamais ne finisse, S'il faut, avec la paix, recevoir Polynice
ENFUIR (S')Et son âme en courroux s'enfuit dans les enfers
ENTRAÎNERMais les rois en tombant entraînent leurs flatteurs
ENTREVUEPolynice, seigneur, demande une entrevue
ENVENIMERDes deux princes d'ailleurs la haine est trop puissante .... Moi-même je saurai si bien l'envenimer
ENVIECe que veut la raison, l'amour me le défend Et m'en ôte l'envie
ÉPUISERDureront-ils toujours ces ennuis si funestes ? N'épuiseront-ils pas les vengeances célestes ?
ESPACEIl fallait entre vous mettre un plus grand espace
ESPACEQuoi ! votre ambition serait-elle bornée à régner tour à tour l'espace d'une année ?
ÉTOUFFERQue, rappelant leur haine, au lieu de la chasser, Ils s'étouffent, Attale, en voulant s'embrasser
ÉTRANGEÉtrange ambition qui n'aspire qu'au crime
ÊTREJ'étais père et sujet, je suis amant et roi
EXÉCUTERJe vois bien que la paix ne peut s'exécuter
EXIGERJe sais ce que de moi le rang de père exige
EXTRÊMEMais enfin, qu'ai-je fait en ce malheur extrême ?
FÂCHEUX, EUSED'où vient ce sombre accueil et ces regards fâcheux ?
FÂCHEUX, EUSEEt n'ayant point au trône un fâcheux concurrent
FAIMLe peuple à qui la faim se faisait déjà craindre
FAIREPrennent-ils donc plaisir à faire des coupables, Afin d'en faire après d'illustres misérables ?
FAITSi par d'illustres faits on peut les mériter
FAROUCHEEt cette âme farouche Qui semble me flatter après tant de mépris
FAVORISERC'est trop favoriser un tyran qui m'outrage
FERBientôt ces coeurs de fer se verront adoucis
FERMEIl tient ferme pourtant et ne perd point courage
FIER, IÈREQuelque fier qu'il puisse être, il n'est pas invincible
FLATTÉ, ÉEMon coeur flatté de ces chimères
FORCEJ'ai des forces assez pour tenir la campagne
FORCESeconde mes soupirs, donne force à mes pleurs
FORT, ORTECeux que des noeuds si forts n'ont pas su retenir
FORTUNEIl n'est point de fortune à mon bonheur égale
FRAPPERIl se tait et se frappe en achevant ces mots
FRAYEURNous voici donc, hélas ! à ce jour détestable Dont la seule frayeur me rendait misérable
FRÈREOn hait avec fureur lorsque l'on hait un frère
FROID, OIDEJ'ai senti ce beau corps tout froid entre mes bras
GAGNEROn peut bien le vaincre et non pas le gagner
GARANT, ANTEDe ce titre odieux mes droits me sont garants
GÊNERAdieu, nous ne faisons tous deux que nous gêner
GESTED'un geste menaçant, d'un oeil brûlant de rage, Dans le sein l'un de l'autre ils cherchent un passage
GLACERL'approche d'un combat qui le glaçait d'effroi
GRAND, ANDEDieux ! si, devenant grand, souvent on devient pire, Si la vertu se perd quand on gagne l'empire
GRAND, ANDEMon coeur, jaloux du sort de ces grands malheureux, Veut s'élever, madame, et tomber avec eux
GRANDEUROn ne partage point la grandeur souveraine ; Et ce n'est pas un bien qu'on quitte et qu'on reprenne
GUÈRE ou GUÈRESC'est un don que le ciel ne nous refuse guère
HABITQuelles traces de sang vois-je sur vos habits ?
HAINENous avons l'un et l'autre une haine obstinée
HAÏREt je souhaiterais, dans ma juste colère, Que chacun le haït, comme le hait son père
HAÏRQuand il hait une fois, il veut haïr toujours
HARDI, IEIl montre aux plus hardis à braver le danger
HÂTERQue l'on coure avertir et hâter la princesse
HÉROÏQUEUne héroïque ardeur brillait sur son visage
HONNÊTETout courageux qu'il est, sans doute il ne souhaite Que de faire en effet une honnête retraite
HORMISEt lui promettez tout, hormis le diadème
ILLUSTREPrennent-ils [les dieux] donc plaisir à faire des coupables, Afin d'en faire après d'illustres misérables ?
ILLUSTRECet illustre trépas ne peut-il vous [dieux] calmer ?
IMMOLERUn héros pour l'État s'est lui-même immolé
IMPÉRIEUX, EUSEArrêtez, a-t-il dit, arrêtez, inhumains.... Ces mots impérieux n'ont point trouvé d'obstacle
IMPOSERMais enfin c'est vouloir que je m'impose un maître
INDIGNEMénécée, en un mot, digne frère d'Hémon, Et trop indigne aussi d'être fils de Créon
INDIGNEMENTPrendrait-elle pour roi l'esclave de Mycène.... Qui s'est au roi d'Argos indignement soumis ?
INFÂMEDepuis le jour infâme Où de mon propre fils je me trouvai la femme
INONDERThèbes, avec raison, craint le règne d'un prince Qui de fleuves de sang inonde sa province
INSIGNEMais si l'on peut prétendre à cet honneur insigne
INSOLENCELe perfide ! à quel point son insolence monte !
INTERDIRELes dieux de ce haut rang te voulaient interdire, Puisqu'ils m'ont élevé le premier à l'empire
INTÉRESSÉ, ÉECette âme intéressée Nous ravit tout le fruit du sang de Ménécée
INTERROGERPermettez que mon coeur, en voyant vos beaux yeux, De l'état de son sort interroge ses dieux
INVOLONTAIREEt toutefois, ô dieux ! un crime involontaire Devait-il attirer toute votre colère ?
LE, LA, LESLa honte suit toujours le parti des rebelles ; Leurs grandes actions sont les plus criminelles
LÉGER, ÈREPouvez-vous refuser cette grâce légère Aux larmes d'une soeur, aux soupirs d'une mère ?
LIBERTÉVous abusez, Créon, de l'état où nous sommes ; Tout vous semble permis, mais craignez mon courroux, Vos libertés enfin retomberont sur vous
LIMITÉ, ÉECe terme limité que l'on veut leur prescrire [à Polynice et à Étéocle], Accroît leur violence en bornant leur empire
LIVRERChaque assaut [donné à la ville] à mon coeur livrait mille combats
MAINMais en sont-ils aux mains ?
MAL, ALEQuel est donc ce grand mal que leur courroux [des dieux] annonce ?
MALHEUREUX, EUSETous deux ils préviendront tes conseils malheureux
MÊMEJamais dessus le trône on ne vit plus d'un maître ; Il n'en peut tenir deux, quelque grand qu'il puisse être ; L'un des deux tôt ou tard se verrait renversé, Et d'un autre soi-même on y serait pressé
MÊMECet illustre trépas ne peut-il vous calmer, Puisque même mes fils s'en laissent désarmer ?
MÊMEMais vous-même, ma soeur, est-ce aimer votre frère Que de lui faire en vain une injuste prière ?
MENAÇANT, ANTED'un geste menaçant, d'un oeil brûlant de rage, Dans le sein l'un de l'autre ils cherchent un passage
METTREIl fallait entre vous mettre un plus grand espace, Et que le ciel vous mît, pour finir vos discords, L'un parmi les vivants, l'autre parmi les morts
MINISTREDois-je prendre pour juge une troupe insolente, D'un fier usurpateur ministre violente ?
MISÉRABLENous voici donc, hélas ! À ce jour détestable Dont la seule frayeur me rendait misérable
MOINSQuand j'y pensai le moins
MONTEREt moi je suis montée en haut de la muraille
MONTRERIl montre aux plus hardis à braver le danger
MORDREJ'ai fait mordre la poudre à ces audacieux
MOURIRTraître, songe, en mourant, que tu meurs mon sujet
MOURIREt du même poignard dont est morte la reine
NATURELa nature pour lui n'est plus qu'une chimère
NAUFRAGEAussi bien, que ferais-je en ce commun naufrage ?
NOIR, OIRETout ce qu'ont de plus noir et la haine et l'amour
NOIR, OIREPeut-on faire au vainqueur une injure plus noire ?
NOUVEAU ou, devant une voyelle ou une h muette, NOUVEL, NOUVELLEGoûtez tout le plaisir d'une grandeur nouvelle
OBJETJugez à cet objet ce que j'ai dû sentir
OBSTACLECe barbare spectacle à leur noire fureur n'apporte point d'obstacle
OEILD'un geste menaçant, d'un oeil brûlant de rage
OFFENSEURPlus l'offenseur m'est cher plus je ressens l'injure
OFFICETant d'autres malheureux dont j'ai causé les maux Font déjà dans mon coeur l'office des bourreaux
OFFRIRIl vous offre, seigneur, ou de venir ici, Ou d'attendre en son camp
OFFRIRPuisqu'il s'offre à vous voir, croyez qu'il veut la paix
OMBREEt, sans me rappeler des ombres des enfers
OMBREEt qu'étant loin de moi, quelque ombre d'amertume Vous fit trouver les jours plus longs que de coutume
ONQu'on hait un ennemi quand il est près de nous !
ONL'on hait avec excès lorsque l'on hait un frère
OUVERTEMENTMais puisqu'ouvertement il tient pour l'injustice
PARTAGEREt moi je ne veux plus, tant tu m'es odieux ! Partager avec toi la lumière des cieux
PASSAGED'un geste menaçant, d'un oeil brûlant de rage, Dans le sein l'un de l'autre ils cherchent un passage
PAYERC'est à nous à payer pour les crimes des nôtres
PAYSDe l'amour du pays noblement transporté
PEINEToute votre peine C'est de voir que la paix rend votre attente vaine
PÉNIBLEUn trône est plus pénible à quitter que la vie
PENSEREt moi, par un bonheur où je n'osais penser...
PERSONNELa personne du roi ne m'en est pas moins chère
POURIl a pour lui le peuple. - Polynice : Et j'ai pour moi les dieux
POUVOIREt qui peut immoler sa haine à sa patrie, Lui pourrait bien aussi sacrifier sa vie
PRÉCIPITEREt lui-même à la mort il s'est précipité
PRIXÔ dieux !... Si vous donnez les prix comme vous punissez
PROSPÈREIl est vrai, vous avez toute chose prospère
QUITTERJ'aurais même regret qu'il me quittât l'empire
RANGÀ peine en sa mémoire ai-je encor quelque rang
RAPPROCHEREt ces deux furieux se rapprochent toujours
RAYONÔ toi, soleil !... à de si noirs forfaits prêtes-tu tes rayons ?
RECULERHé quoi ! loin d'approcher, vous reculez tous deux !
REGRETJ'aurais même regret qu'il me quittât l'empire
REPRENDRE....Loin de me reprendre après m'avoir chassé, Il [le peuple] croit voir un tyran dans un prince offensé
RESSENTIRPlus l'offenseur m'est cher, plus je ressens l'injure
RÉTABLIRPuisse-t-il rétablir l'amitié dans leur coeur !
ROYAL, ALEDe tout le sang royal il ne reste que nous
SANGJ'ai vu le triste Hémon abandonner son rang Pour venir embrasser ce frère tout en sang
SANGEt le sang reprendra son empire ordinaire
SANGLANT, ANTEMais ne savez-vous pas cette sanglante histoire ?
SATISFAIREVous aurez satisfait une mère, une soeur, Et vous aurez surtout satisfait votre honneur
SENSIBLEAux larmes de sa mère il a paru sensible
SENTIRTout notre sang doit-il sentir votre colère ?
SONGETout ce qui s'est passé n'est qu'un songe pour moi
SOULEVERJe fais rompre la trêve, J'excite le soldat, tout le camp se soulève
SUITED'un oracle cruel suite trop manifeste
SUIVRETu dis que mon amant me suivrait au tombeau
SURPASSERSurpassez, s'il se peut, les crimes de vos pères
TANTEt moi je ne veux plus, tant tu m'es odieux, Partager avec toi la lumière des cieux
TANTÔTMe voici donc tantôt au comble de mes voeux
TENDRENous nous aimions tous deux dès la plus tendre enfance
TENDREÔ Dieux ! à quels tourments mon coeur s'est vu soumis, Voyant des deux côtés ses plus tendres amis !
TENDRELe trône où vous tendez
TENIRMais, hélas ! qu'on tient à la vie, Quand on tient si fort à l'amour !
TENIRJamais dessus le trône on ne vit plus d'un maître ; Il n'en peut tenir deux
TOUCHERMais si tant de malheurs vous touchent de pitié
TOURNEREt bientôt le combat tourne à son avantage
TOUT, TOUTEJ'ai vu le triste Hémon abandonner son rang Pour venir embrasser ce frère tout en sang
TOUT, TOUTEMais il me reste un fils, et je sens que je l'aime, Tout rebelle qu'il est, et tout mon rival même
TRACEQuelles traces de sang vois-je sur vos habits ?
TRAGIQUEQuittez, au nom des dieux, ces tragiques pensées
TRANSPORTÉ, ÉEEt lui-même à la mort il s'est précipité, De l'amour du pays noblement transporté
VERSERNe cesserons-nous point, après tant de malheurs, Vous, de verser du sang, moi, de verser des pleurs ?
VICTIMEDe ses propres forfaits serai-je la victime ?
VOIXÉcoutez un peu mieux la voix de la nature
VOUERJe lui vouai dès lors une amitié sincère

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