L'oeuvre La mort de Pompée de Pierre CORNEILLE

Ecrit par Pierre CORNEILLE

Date : 1643

Citations de "La mort de Pompée"

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OEILAyez l'oeil sur le roi dans la chaleur des armes, Et conservez son sang pour épargner mes larmes
OEILLADEEt ne permettons pas qu'après tant de bravades Mon sceptre soit le prix d'une de ses oeillades [de Cléopatre]
OEUVREMontrons que sa fortune est l'oeuvre de nos mains
OFFICELe ciel plus propice M'envoie un compagnon en ce pieux office
ORDINAIREOui, madame, on a vu son bonheur ordinaire [de César]....
ORDONNANCEMais de ce grand sénat les saintes ordonnances Eussent peu fait pour vous, seigneur, sans vos finances
ORDONNERLe temps de chaque chose ordonne et fait le prix
ÔTERJe les laisse en latin, de peur que ma traduction n'ôte trop de leur grâce et de leur force
OUTRÉ, ÉESi bien qu'enfin outré de tant d'indignités
OUVRIRMon âme, à ce bonheur, si le ciel me l'envoie, Oubliera ses douleurs pour s'ouvrir à la joie
PALMEIl [César] apporte en ces lieux les palmes ou la foudre
PAND'un des pans de sa robe il couvre son visage, à son mauvais destin en aveugle obéit
PARJe montre à tous par là que j'ai repris ma place
PARERVous ne pouvez enfin qu'aux dépens de sa tête Mettre à l'abri la vôtre et parer la tempête
PAROLELe soin qu'elle [Cornélie] a de conserver la dignité romaine lui fait prendre la parole la première
PAROLEIls ont donné parole, et peuvent mieux que nous Dans les flancs de César porter les premiers coups
PARRICIDELes fleuves [de Pharsale] teints de sang et rendus plus rapides Par le débordement de tant de parricides
PARTAGERQuand les dieux étonnés semblaient se partager, Pharsale a décidé ce qu'ils n'osaient juger
PASSERPassez, seigneur, dit-il, passez dans cette barque
PASSERSa tête [de Pompée].... Passe au bout d'une lance en la main d'Achillas
PASSIONJe ne vous tiendrai plus mes passions secrètes
PENSERPar un prompt sacrifice expiez tous vos crimes ; Et surtout pensez bien au choix de vos victimes
PENSIF, IVEPuis tout triste et pensif il s'obstine au silence
PERCERIl pousse dans nos rangs, il les perce, et fait voir Ce que peut la vertu qu'arme le désespoir
PERDREQuels que soient leurs décrets [des dieux], déclarez-vous pour eux, Et pour leur obéir perdez le malheureux
PERSONNEOui, tandis que le roi va lui-même en personne Jusqu'aux pieds de César prosterner sa couronne
PERTEJ'attends la liberté qu'ici tu m'as offerte, Afin de l'employer tout entière à ta perte
PEUVous montrez cependant un peu bien du mépris
PEUEt pour peu qu'on le pousse, il est prêt d'éclater
PEUPLEUn grand peuple, seigneur, dont cette cour est pleine, Par des cris redoublés demande à voir la reine
PIEUX, EUSEToi, qui l'as honoré sur cette infâme rive D'une flamme pieuse autant comme chétive, Dis-moi quel bon démon a mis en ton pouvoir De rendre à ce héros ce funèbre devoir
PILLAGEJ'ai traduit de Lucain tout ce que j'y ai trouvé de propre à mon sujet, et, comme je n'ai point fait de scrupule d'enrichir notre langue du pillage que j'ai pu faire chez lui...
PISQue m'offrirait de pis la fortune ennemie ?
PITEUSEMENTLe sénat.... Dont plus de la moitié piteusement étale Une indigne curée aux vautours de Pharsale
PITIÉDont le courage étonne, et le sort fait pitié
PITOYABLEJe jure donc par vous, ô pitoyable reste [cendres de Pompée]...
PLAINDRE....ô qu'il est doux de plaindre Le sort d'un ennemi quand il n'est plus à craindre !
PLAINDREEt quiconque se plaint cherche à se consoler
PLEIN, EINECette pleine victoire est leur dernier ouvrage
PLEIN, EINEVotre zèle était faux, si seul il redoutait Ce que le monde entier à pleins voeux souhaitait
PLOYERSoutiendrez-vous un faix sous qui Rome succombe,... Sous qui le grand Pompée a lui-même ployé ?
PLUSCher appui de mon trône, allons, sans plus attendre, Offrir tout à César afin de tout reprendre
PLUTONMais quand tu les verrais descendre chez Pluton
POINTAu point qu'il est j'en voudrais faire autant
POLITIQUEUn roi qui s'y résout est mauvais politique
POMPESeigneur, ne donnez point de prétexte à César Pour attacher l'Égypte aux pompes de son char
POMPEUX, EUSEPour le style, il est plus élevé en ce poëme qu'en aucun des miens, et ce sont sans contredit les vers les plus pompeux que j'aie faits ; la gloire n'en est pas tout à moi, j'ai traduit de Lucain tout ce que j'y ai trouvé de propre à mon sujet
PORTIl [Pompée] ne vient que vous perdre en venant prendre port
PORTÉENe parlons point ici du Tage ni du Gange, Je connais ma portée et ne prends point le change
POTENTATEt je puis dire enfin que jamais potentat N'eut à délibérer d'un si grand coup d'État [le sort de Pompée fugitif]
POUPESa flotte, qu'à l'envi favorisait Neptune, Avait le vent en poupe ainsi que sa fortune
POURPour de ce grand dessein assurer le succès
POUSSERUn moment pousse et rompt un transport violent ; Mais l'indignation qu'on prend avec étude, Augmente avec le temps, et porte un coup plus rude
POUSSERIl pousse dans nos rangs, il les perce et fait voir Ce que peut la vertu qu'arme le désespoir
POUSSIÈREEt d'un peu de poussière élever un tombeau à celui qui du monde eut le sort le plus beau
POUVOIRLui seul pouvait pour soi, cédez alors qu'il tombe
POUVOIRMais sur le grand César je puis fort peu de chose
PRÉCIPICEIl faut le recevoir ou hâter son supplice, Le suivre, ou le pousser dedans le précipice
PREMIER, IÈREM'ont rendu le premier et de Rome et du monde
PRENDREDe mon trône en son âme elle prend la moitié
PRENDREIl ne vient que vous perdre en venant prendre port
PRENDREMais, puisqu'il est vaincu, qu'il s'en prenne aux destins
PRÉOCCUPER....Si l'intérêt m'avait préoccupée, J'agirais pour César et non pas pour Pompée
PRÉSENTPensez-vous que j'ignore ou que je dissimule Que vous n'auriez pas eu pour moi [César] plus de scrupule [que pour Pompée], Et que, s'il m'eût vaincu, votre esprit complaisant Lui faisait de ma tète un semblable présent ?
PRESSÉ, ÉE[Ils] Percent à coups pressés les flancs de ce grand homme
PRÊTERIl croit que ce climat [l'Égypte].... Ayant sauvé le ciel, sauvera bien la terre, Et.... Pourra prêter l'épaule au monde chancelant
PRÊTERImmobile à leurs coups, en lui-même il rappelle Ce qu'eut de beau sa vie et ce qu'on dira d'elle, Et tient la trahison que le roi leur prescrit, Trop au-dessous de lui pour y prêter l'esprit
PRÉTEXTESeigneur, ne donnez point de prétexte à César
PRÊTREPtolémée à César par un lâche artifice, Rome, de ton Pompée a fait un sacrifice ; Et je n'entrerai point dans tes murs désolés Que le prêtre et le dieu ne lui soient immolés
PRIERVois l'urne de Pompée, il y manque sa tête ; Ne me la retiens plus ; c'est l'unique faveur Dont je te puis encor prier avec honneur
PRIÈREVotre faveur pour nous éclata la première ; Tout ce qu'il fit après fut à votre prière
PRISONNIER, IÈRELe destin, que dans tes fers je brave, M'a fait ta prisonnière et non pas ton esclave
PRIXLe temps de chaque chose ordonne et fait le prix
PRIXOù Photin a reçu le prix de son audace
PROMESSEDites-moi seulement s'il a sauvé mon frère, S'il m'a tenu promesse
PROSTERNEROui, tandis que le roi va lui-même en personne Jusqu'aux pieds de César prosterner sa couronne
QUEJ'ai cru sa mort pour vous un malheur nécessaire, Et que sa haine injuste augmentant tous les jours....
QUELe chasser, c'est vous faire un puissant ennemi, Sans obliger par là le vainqueur qu'à demi
QUISoutiendrez-vous un faix sous qui Rome succombe ?
QUOICléopâtre a de quoi vous mettre tous en poudre
QUOISa mort a de quoi vous apprendre La honte qu'il prévient et qu'il vous faut attendre
QUOIDe quoi peut satisfaire un coeur si généreux Le sang abject et vil de ces deux malheureux ?
RADESes trois vaisseaux en rade avaient mis voiles bas
RAMENERLa diversité des lieux où les choses se sont passées et la longueur du temps qu'elles ont consumé dans la vérité historique, m'ont réduit à cette falsification, pour les ramener dans l'unité de jour et de lieu
RANGQuoi que doive un monarque, et dût-il sa couronne, Il doit à ses sujets encor plus qu'à personne ; Il cesse de devoir quand la dette est d'un rang à ne point l'acquitter qu'aux dépens de leur sang
RANGÉ, ÉECet État de nouveau rangé sous ma puissance
RANGERSeigneur, n'attirez point le tonnerre en ces lieux, Rangez-vous du parti des destins et des dieux
RASSURERJugez si vos discours rassurent mes esprits
RÉCEPTIONAinsi il m'a fallu nécessairement faire voir quelle réception il [César] ferait à leur lâche et cruelle politique [de Ptolémée et ses ministres]
RECULERTous mes soins, tous mes voeux hâtent cette vengeance, Ta perte la recule, et ton salut l'avance
RÉDUIREPour le temps, il m'a fallu réduire en soulèvement tumultuaire une guerre qui n'a pu durer guère moins d'un an
REGAGNERLes siens en ce désastre, à force de ramer, L'éloignent de la rive, et regagnent la mer
RÉGLERJ'ai de l'ambition, mais je la sais régler
RÉGLERLe ciel règle souvent les effets sur les causes, Et rend aux criminels ce qu'ils ont mérité
RÉGNERCar c'est ne régner pas qu'être deux à régner
REJAILLIRTu veux à ce héros rendre un devoir suprême ; L'honneur que tu lui rends rejaillit sur toi-même
RELEVEROui, Pompée avec lui porte le sort du monde, Et veut que notre Égypte, en miracles féconde, Serve à sa liberté de sépulcre ou d'appui, Et relève sa chute ou trébuche sous lui
RELEVERAu sortir de Pharsale un si grand capitaine Saurait mal son métier, s'il laissait prendre haleine, Et s'il donnait loisir à des coeurs si hardis De relever du coup dont ils sont étourdis
REMERCÎMENT ou REMERCIEMENTIl peut aller, s'il veut, dessus son monument, Recevoir ses devoirs et son remercîment
REMUEMENT ou REMÛMENTÀ deux milles d'ici vous avez six mille hommes, Que depuis quelques jours, craignant des remuements, Je faisais tenir prêts à tous événements
RENDREPhilippe.... examine d'un oeil et d'un soin curieux Où les vagues rendront ce dépôt précieux
RENDREEt si c'est un bienfait qu'il faut rendre aujourd'hui, Comme il parla pour vous, vous parlerez pour lui
RENDREC'est ainsi que sa mort lui rend toute sa gloire, à vous toute l'Égypte, à César la victoire
RÉPRIMERJusque-là réprimez ces transports violents
RÉSOUDREC'est de quoi, mes amis, nous avons à résoudre
RESPIREROn m'en veut plus qu'à vous ; c'est ma mort qu'ils respirent
RESSAISIRSe saisir de nouveau, reprendre.... La vague en courroux semblait prendre plaisir à feindre de le rendre et puis s'en ressaisir
RESTEÔ vous, à ma douleur objet terrible et tendre, Éternel entretien de haine et de pitié, Reste du grand Pompée, écoutez sa moitié
RESTERÔ ciel ! et ne pourrai-je enfin à mon amour Donner en liberté ce qui reste du jour ?
RÉTABLIRSon jeune frère qu'il rétablit dans le trône
RÉVOQUERMais, puisque le passé ne peut se révoquer....
RIDEJe faiblis, ou du moins ils se le persuadent ; Pour bien écrire encor, j'ai trop longtemps écrit, Et les rides du front passent jusqu'à l'esprit
RIREL'occasion vous rit, et vous en userez
ROBED'un des pans de sa robe il [Pompée] couvre son visage
ROCHEJe cours longtemps en vain ; mais enfin, d'une roche, J'en découvre le tronc [du corps de Pompée] vers un sable assez proche
ROMPU, UEEt quand tout notre effort se trouvera rompu
ROULERN'examinons donc plus la justice des causes, Et cédons au torrent qui roule toutes choses
RUISSELANT, ANTEEt César, dans la place Ruisselante du sang de cette populace
SACRIFICEPtolémée à César par un lâche artifice, Rome, de ton Pompée a fait un sacrifice
SAISIRIl se saisit du port, il se saisit des portes, Met des gardes partout
SALUERSeptime se présente, et, lui tendant la main, Le salue empereur en langage romain
SANSIl recevra des voeux, de l'encens, des victimes, Sans recevoir par là d'honneurs que légitimes
SATELLITEMais voyant que ce prince [Ptolémée].... N'envoyait [à Pompée] qu'un esquif rempli de satellites
SAUVERQuelque maligne joie en son coeur s'élevait, Dont sa gloire indignée à peine le sauvait
SCRUPULEPensez-vous que j'ignore, ou que je dissimule, Que vous n'auriez pas eu pour moi plus de scrupule [que vous m'auriez assassiné comme vous avez assassiné Pompée] ?
SCRUPULEJe n'ai point fait de scrupule d'enrichir notre langue du pillage que j'ai pu faire chez lui [Lucain]
SECOND, ONDEMais puisque par sa perte à jamais sans seconde
SENSIBLESon sort que tu plains te doit faire penser Que ton coeur est sensible et qu'on peut le percer
SÉPULCREOui, Pompée avec lui porte le sort du monde, Et veut que notre Égypte en miracles féconde Serve à sa liberté de sépulcre, ou d'appui
SERVILEPhilippe d'autre part, montrant sur le rivage Dans une âme servile un généreux courage
SERVIRUn coeur né pour servir sait mal comme on commande
SOUHAITEREt s'il pouvait plus faire, il souhaiterait moins
SOULEVERJ'irai, n'en doute point, au sortir de ces lieux, Soulever contre toi les hommes et les dieux
SOUTENIRSoutiendrez-vous un faix sous qui Rome succombe ?
SOUTENIRQuand on veut soutenir ceux que le sort accable
SOUVERAIN, AINE,Ne me refusez pas ce bonheur souverain
SUCCÈSTous les coeurs trouvent doux le succès qu'ils espèrent
SUFFIRETout beau, que votre haine, en son sang [celui de Pompée] assouvie, N'aille point à sa gloire ; il suffit de sa vie
SUITEC'est lui laisser, et sur mer, et sur terre, La suite d'une longue et difficile guerre
SUIVRECésar, de ta victoire écoute moins le bruit ; Elle n'est que l'effet du malheur qui me suit
SUIVREEn suivant du feu roi l'ordre et le testament
SUPERBEAssez et trop longtemps l'arrogance de Rome A cru qu'être Romain c'était être plus qu'homme ; Abattons sa superbe avec sa liberté
SUPRÊMECes montagnes de morts privés d'honneurs suprêmes
SURPRENDREIl [Pompée] soupçonne aussitôt son manquement de foi [de Ptolémée], Et se laisse surprendre à quelque peu d'effroi
TANTJe ne la fais amoureuse que par ambition, et en sorte qu'elle semble n'avoir point d'amour, qu'en tant qu'il peut servir à sa grandeur
TARDERD'où l'on peut tirer une conséquence infaillible, que, si le plus jeune des deux frères était en âge de se marier quand César partit d'Égypte, l'aîné en était capable quand il y arriva, puisqu'il n'y tarda pas plus d'un an
TÂTERIl se juge en autrui, se tâte, s'étudie
TEMPSLe temps de chaque chose ordonne et fait le prix
TENDRESeptime se présente, et, lui tendant la main, Le salue empereur en langage romain
TENIRQuel temps devons-nous prendre, et quel ordre tenir ?
TERREPompée fut massacré devant les murs de Pélusium qu'on appelle aujourd'hui Damiette, et César prit terre à Alexandrie
TERREJe sais.... qu'Antoine a mis à terre Ce qui dans ses vaisseaux restait de gens de guerre
TÊTEQu'il n'est pas tout à fait indigne de vos feux, Et qu'il peut en prétendre une juste conquête, N'ayant plus que les dieux au-dessus de sa tête
TITAN.... Contre son beau-père [César] ayant besoin d'asile, Sa déroute orgueilleuse [de Pompée] en cherche aux mêmes lieux [Égypte] Où contre les Titans en trouvèrent les dieux
TOMBANT, ANTELui, d'une voix tombante, offrant ce don fatal....
TONNERRESeigneur, n'attirez point le tonnerre en ces lieux ; Rangez-vous du parti du destin et des dieux
TORRENTN'examinons donc plus la justice des causes ; Et cédons au torrent qui roule toutes choses
TOURNERJ'en ai déjà parlé, mais il a su gauchir, Et, tournant le discours sur une autre matière, Il n'a ni refusé ni souffert ma prière
TOURNERAmitié dangereuse et redoutable zèle, Que règle la fortune et qui tourne avec elle
TRAITDe quelque rude trait qu'il [le destin] m'ose avoir frappée
TRAITJ'avoue après cela, seigneur, que je vous aime, Et que mon coeur n'est point à l'épreuve des traits Ni de tant de vertus, ni de tant de bienfaits
TREMPÉ, ÉEEt notre main alors également trempée Et du sang de César et du sang de Pompée
TROMPÉ, ÉEMais quoique de Pompée Je voie et la fortune et la valeur trompée....
TRONCOn donne à ce héros [Pompée] la mer pour sépulture ; Et le tronc sur les flots roule dorénavant Au gré de la fortune, et de l'onde, et du vent
TUMULTUAIREPour le temps, il m'a fallu réduire en soulèvement tumultuaire une guerre qui n'a pu durer moins d'un an
TYRANEt donnons un tyran à ces tyrans du monde [les Romains]
URNEA-t-il reçu de toi les honneurs du bûcher ? Cette urne que je tiens contient-elle sa cendre ?
USERPtolémée : L'occasion vous rit, et vous en userez. - Cléopâtre : Si je n'en use bien, vous m'en accuserez
VAINCRES'il [César] les vainc [ses ennemis], s'il parvient où son désir aspire
VAINCRE....Me vaincre en générosité
VANTERJe ne me vante pas de pouvoir le fléchir
VAUTOUR[Le sénat romain dont plus de la moitié offre] Une indigne curée aux vautours de Pharsale
VENGEANCELa vengeance éloignée est à demi perdue ; Et, quand il faut l'attendre, elle est trop cher vendue
VENT[Guerriers morts].... dont les troncs pourris exhalent dans les vents De quoi faire la guerre au reste des vivants
VENTSa flotte, qu'à l'envi favorisait Neptune, Avait le vent en poupe ainsi que sa fortune
VERSERFaites-m'en souvenir, et soutenez ma haine, ô cendres, mon espoir aussi bien que ma peine, Et, pour m'aider un jour à perdre son vainqueur, Versez dans tous les coeurs ce que ressent mon coeur
VIDERSeigneur, quand par le fer les choses sont vidées, La justice et le droit sont de vaines idées
VIEIL ou VIEUX, VIEILLEEt se promettant tout de leur vieille amitié....
VIF, VIVEDans un âge, Où ce peu de beauté que m'ont donné les cieux D'un assez vif éclat faisait briller mes yeux
VITESSELe voulant secourir, César nous eût surpris ; Vous voyez sa vitesse
VIVANT, ANTENe désespère point du vivant de Caton
VOICITremblez, tremblez, méchants, voici venir la foudre
VOILESes trois vaisseaux en rade avaient mis voile bas
VOILEIl venait à plein voile
VOTREVoici votre Achorée
VOULOIRVeuillez vous souvenir Que les événements régleront l'avenir

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