Définition de ALARMER

DÉFINITIONS - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : a-lar-mé

DÉFINITIONS

1
Donner l'alarme. Les bruits qui couraient alarmèrent la ville.
Il m'importe de me souvenir qu'en mille occasions cette censure des hommes m'alarme, me déconcerte, m'humilie, m'abat
de Louis BOURDALOUE dans Carême, t. I, p. 249
Un ordre qui d'abord a pu vous alarmer
Cet enfant dont la vie alarme tant d'États
Ces discours commencés, ce visage interdit Pourraient de quelque ombrage alarmer mon esprit
Heureux si ses discours craints du chaste lecteur, Ne se sentaient des lieux où fréquentait l'auteur, Et si du son hardi de ses rimes cyniques, Il n'alarmait souvent les oreilles pudiques
S'ALARMER, v. réfl.
2
Prendre l'alarme, s'effrayer, être ému. On s'alarma d'autant plus qu'on ne s'attendait à rien de tel.
Nous nous alarmons, nous nous troublons, nous nous désespérons, à mesure que les biens du monde nous échappent et que nous nous en voyons privés
de Louis BOURDALOUE dans Carême, t. I, p. 2
Vous vous alarmez peu d'une telle menace
Mais je m'alarme trop et Rome est plus égale
On ne voit pas mon peuple à mon nom s'alarmer
Tous vos voisins s'alarment pour vous
Nulle raison de crainte ; et, loin de s'alarmer, Confiant, il se livre aux délices d'aimer
3
Sémantique : Fig.
Sa pudeur s'alarma d'abord, mais elle céda à l'utilité publique

ÉTYMOLOGIE

1
Alarme. Alarmer, dont on n'a pas d'exemple pour le XVIe siècle, paraît être venu en usage dans le XVIIe.

Synonymes de ALARMER

Termes proches de ALARMER