Définition de POUVANTER

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DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : é-pou-van-t'

DÉFINITIONS

1
Terreur profonde et soudaine.
Il a pris l'épouvante et la voudrait donner à ceux que les périls ne peuvent étonner
de François L'Hermite, sieur du Soliers, dit TRISTAN L'HERMITE dans Panthée, IV, 2
Est-ce un si grand sujet d'en prendre l'épouvante ?
de Jean de ROTROU dans Vencesl. IV, 1
L'épouvante est au nid plus forte que jamais
de Jean de LA FONTAINE dans Fabl. III, 20
Autre qualité assez naturelle aux conquérants, qui savent que l'épouvante fait plus de la moitié des conquêtes
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans Hist. III, 6
Tandis qu'on vous verra, d'une voix suppliante, Semer ici la plainte et non pas l'épouvante
de Jean RACINE dans Brit. I, 4
Ce cri glace d'épouvante les ennemis
de François de Salignac de La Mothe FÉNELON dans Tél. X

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Il suit l'espouvante des siens
de Théodore Agrippa D'AUBIGNÉ dans Hist. II, 467
Depuis que l'espavente se met en un royaume, 500 hommes en feront fuir dix mille
de Vincent CARLOIX dans I, 18

ÉTYMOLOGIE

1
Voy. ÉPOUVANTER ; provenç. espaven, s. m. ; ital. spavento.

Synonymes de ÉPOUVANTE

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