L'oeuvre Les fâcheux de Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE

Ecrit par Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE

Date : 1661

Citations de "Les fâcheux"

Pages 1

Utilisé pour le motCitation
AFFAIREPoint d'affaire, marquis
ÂMEEt je veux qu'un amant pour me prouver sa flamme, Sur d'éternels soupçons laisse flotter son âme
AMPLEMENTQuand un carrosse fait de superbe manière, Et comblé de laquais et devant et derrière, S'est avec grand fracas devant nous arrêté, D'où sortant un jeune homme amplement ajusté....
ÂNEMa foi de tels savants sont des ânes bien faits
ÂNEJe n'y suis pas âne [je m'y connais]
ANIMALQuelques provinciales, Aux personnes de cour fâcheuses animales
APPELERJe sais de bonne part qu'on t'a fait appeler
ARRÊTERMais moi, mon jugement, sans qu'aux marques j'arrête, Fut qu'il n'était que cerf à sa seconde tête
ASTRESous quel astre, bon Dieu, faut-il que je sois né ?
AVISEnfin c'est un avis d'un gain inconcevable, Et que du premier mot on trouverait faisable
AVISERSi pour mon infortune il ne m'eût avisé
BALANCERUne part de mes chiens se sépare de l'autre, Et je les vois, marquis, comme tu peux penser, Chasser tous avec crainte, et Finaut balancer
BATTREUne heure, là dedans, notre cerf se fait battre
BIENIl s'est dit grand chasseur et nous a priés tous Qu'il pût avoir le bien de courir avec nous
BON, BONNEAh ! j'enrage ! à quoi bon de te cacher de moi ?
BRASAu diantre tout valet qui vous est sur les bras, Qui fatigue son maître et ne fait que déplaire à force de vouloir trancher du nécessaire
BRUITVotre esprit fait du bruit
CALÈCHEMarquis, allons au Cours faire voir ma calèche, Elle est bien entendue, et plus d'un duc et pair En fait à mon faiseur faire une de même air
CAMPAGNARD, ARDEQuel campagnard ! Nous déjeunions en hâte avec quelques oeufs frais, Lorsqu'un franc campagnard avec longue rapière, Montant superbement sa jument poulinière, Qu'il honorait du nom de sa bonne jument, S'en est venu nous faire un mauvais compliment
CAPITANJe ne veux point ici faire le capitan
CECe m'a-t-il dit
CERFEt nous conclûmes tous d'attacher nos efforts Sur un cerf qu'un chacun nous disait cerf dix cors ; Mais moi, mon jugement, sans qu'aux marques j'arrête, Fut qu'il n'était que cerf à sa seconde tête
CHAMPEt laissent un champ libre à leur persévérance
CHANCEIl a poussé sa chance
CHASSEUR, EUSEIl s'est dit grand chasseur, et nous a priés tous Qu'il pût avoir le bien de courir avec nous
CIVILITÉEt tandis que tous deux étaient précipités Dans les convulsions de leurs civilités
COEURJ'aurai toujours ce coup-là sur le coeur
COLÈRE.... On m'accable et les astres sévères Ont contre mon amour redoublé leurs colères
COMBATTREJe tiens aussi difficile de combattre un ouvrage que le public approuve, que d'en défendre un qu'il condamne
COMBLÉ, ÉEQuand un carrosse fait de superbe manière, Et comblé de laquais et devant et derrière
COMÉDIEEt j'ai maudit cent fois cette innocente envie, Qui m'a pris, à dîner, de voir la comédie
COMMEComme à de mes amis il faut que je te chante Certain air que j'ai fait de petite courante
COMMODESi, pour vous plaire, il faut n'être jamais jaloux, Je sais certaines gens fort commodes pour vous, Des hommes en amour d'une humeur si souffrante....
COMPLIMENTNon, m'a-t-il répondu, je suis sans compliment, Et j'y vais pour causer avec toi seulement
COMPOSERIl n'y a personne qui ne sache pour quelle réjouissance la pièce fut composée
COMPTEEn peut donner au roi quatre cents [millions], de bon compte
COMPTEMais lui, ferme et constant, n'en a fait aucun compte
CONCLUREEt nous conclûmes tous d'attacher nos efforts Sur un cerf que chacun nous disait cerf dix cors
CONNAISSANCEDes pinces de son cerf et de ses connaissances
CONVULSIONEt tandis que tous deux étaient précipités Dans les convulsions de leurs civilités
CORSSur un cerf qu'un chacun nous disait cerf dix cors
COUDREDe sorte que, pour ne point rompre le fil de la pièce, on s'avisa de les coudre au sujet du mieux que l'on put
COUPÉVois-tu ce petit trait de feinte que voilà ? Ce fleuret ? ces coupés courant après la belle ? Dos à dos, face-à-face, en se pressant sur elle ?
COUPEUR, EUSEJe monte donc dessus [mon cheval], et ma joie était pleine De voir filer de loin les coupeurs dans la plaine
COURANTEBaptiste le très cher N'a point vu ma courante, et je le vais chercher
COURANTEComme à de mes amis, il faut que je te chante Certain air que j'ai fait de petite courante.... (Il chante la courante) N'est-elle pas belle ?
COURREA-t-on jamais parlé de pistolets, bon Dieu ! Pour courre un cerf ?
COURT-JOINTÉ, ÉEPoint d'épaules non plus qu'un lièvre, court-jointé
COUVRIRCiel ! faut-il que le rang dont on veut tout couvrir, De cent sots tous les jours nous oblige à souffrir !
CRAINDREJe craindrais que peut-être à quelques yeux suspects tu me fisses connaître
CRINCRINMonsieur, ce sont des masques Qui portent des crincrins et des tambours de basques
CROUPEUne croupe, en largeur à nulle autre pareille
DÉBARRASSÉ, ÉEMais il n'est rien d'égal au fâcheux d'aujourd'hui ; J'ai cru n'être jamais débarrassé de lui
DÉBUCHERVoilà d'abord Le cerf donné aux chiens ; j'appuie et sonne fort ; Mon cerf débuche et passe une assez longue plaine, Et mes chiens après lui....
DÉFAITEC'est un vieux importun qui n'a pas l'esprit sain, Et pour qui j'ai toujours quelque défaite en main
DÉFENDU, UE,Et le moindre entretien de la beauté qu'on aime, Quand il est défendu, devient grâce suprême
DÉJEUNERNous avions comme il faut séparé nos relais Et déjeunions en hâte avec quelques oeufs frais
DENTSouffrez qu'on peigne un peu.... - Sottise sans pareille ! Tu m'as d'un coup de dent presque emporté l'oreille
DESSUSSi j'avais dessus moi ces paroles nouvelles
DEVERSIl a poussé sa chance, Et s'est devers la fin levé longtemps d'avance
DIVERTI, IE.... Hé quoi ! toujours ma flamme divertie !
DIVERTIRJe pense qu'à la fin je pourrai bien sortir ; Viendra-t-il point encor quelqu'un me divertir ?
DONNERJe donne, il en prend six, et demande à refaire
DOUCEMENTJe me suis doucement esquivé sans rien dire
DUELUn duel met les gens en mauvaise posture, Et notre roi n'est pas un monarque en peinture
ÉCARTERJ'en avais écarté la dame avec le roi
ÉLEVERPlus haut que les acteurs élevant ses paroles
EMBRASSADEMon importun et lui courant à l'embrassade
EMBÛCHEVa-t'en faire venir ceux que je viens de dire, Pour les mettre en embûche aux lieux que je désire
ÉMOUVOIRSouffrez qu'on vous appelle Pour être entre nous deux juge d'une querelle, D'un débat qu'ont ému nos divers sentiments Sur ce qui peut marquer les plus parfaits amants
EMPAUMERUne part de mes chiens se sépare de l'autre, Et je les vois, marquis, comme tu peux penser, Chasser tous avec crainte, et Finaut balancer : Il se rabat soudain, dont j'eus l'âme ravie ; Il empaume la voie
ENCOLUREUne tête de barbe, avec l'étoile nette, L'encolure d'un cygne, effilée et bien droite
ESQUIVERJe me suis doucement esquivé sans rien dire
ÊTRECe serait pour monter à des sommes très hautes
ÊTREEt nous fûmes coucher sur le pays exprès, C'est-à-dire, mon cher, au fin fond des forêts
ÉVENTÉ, ÉEQue l'on me vît connu d'un pareil éventé
FÂCHEUX, EUSEQue le ciel te confonde, Homme, à mon sentiment, le plus fâcheux du monde
FÂCHEUX, EUSEFaut-il qu'aujourd'hui fâcheuses et fâcheux Conspirent à troubler les plus chers de mes voeux ?
FAIRELes mauvais traitements qu'il me faut endurer Pour jamais de la cour me feraient retirer
FAITSi le roi le peut voir [mon projet], je suis sûr de mon fait
FAQUINIls [les huissiers de la cour] traitent les savants de faquins à nasardes
FIGUREJe fais figure en France assez considérable
FIN, FINEEt nous fûmes coucher sur le pays exprès, C'est-à-dire, mon cher, en fin fond de forêts
FLEURETVois-tu ce petit trait, ce fleuret, ces coupés ?
FONDC'est-à-dire, mon cher, en fin fond de forêts
FONDERTant de méchants placets, monsieur, sont présentés, Qu'ils étouffent les bons ; et l'espoir où je fonde Est qu'on donne le mien quand le prince est sans monde
FOULEREt sans fouler le peuple en aucune façon
FRACASEt de son grand fracas surprenant l'assemblée, Dans le plus bel endroit a la pièce troublée
FRANC, FRANCHELorsqu'un franc campagnard avec longue rapière
FROTTERLa Montagne : Accordez-moi du moins, par grâce singulière, De frotter ce chapeau qu'on voit plein de poussière. - Éraste : Frotte donc, puisqu'il faut que j'en passe par là
GAULISJe pousse mon cheval et par haut et par bas, Qui pliait des gaulis aussi gros que le bras
GENSEt je connais des gens dans Paris, plus de quatre, Qui, comme ils le font voir, aiment jusques à battre
GREC, ECQUEIl n'est rien si commun qu'un nom à la latine ; Ceux qu'on habille en grec ont bien meilleure mine
GUEUX, EUSENon de ces gueux d'avis dont les prétentions Ne parlent que de vingt ou trente millions
HALEINEJe me suis à courir presque mis hors d'haleine
HEMLa, la.... hem, hem, écoute avec soin, je te prie
HEUREEt je souhaite fort, pour ne rien reculer, Qu'à l'heure de ma part tu l'ailles appeler
HOURETDe ces gens qui, suivis de dix hourets galeux, Disent ma meute et font les chasseurs merveilleux
HUCHETDieu préserve, en chassant, toute sage personne D'un porteur de huchet qui mal à propos sonne
HUMEURDes hommes en amour d'une humeur si souffrante [endurante], Qu'ils vous verraient sans peine entre les bras de trente
HUMEURJ'étais sur le théâtre en humeur d'écouter
IMPORTUN, UNEC'est un vieux importun qui n'a pas l'esprit sain, Et pour qui j'ai toujours quelque défaite en main
INCARTADEMon importun et lui, courant à l'embrassade, Ont surpris les passants de leur brusque incartade
INHUMAIN, AINEJ'ai de l'amour encor pour la belle inhumaine, Et ma raison voudrait que j'eusse de la haine
INSPECTATEURLes Allemands, curieux lecteurs et inspectateurs desdites inscriptions
INTERROMPREAh ! marquis, que l'on voit de fâcheux tous les jours Venir de nos plaisirs interrompre le cours !
INTRODUIREEt toujours près des grands on doit être introduit Par des gens qui de nous fassent un peu de bruit
INVENTERQue ne puis-je à mon traître inspirer le souci D'inventer quelque chose à me tirer d'ici ?
INVENTEUR, TRICECet avis merveilleux dont je suis l'inventeur
JALOUX, OUSEUn amour si tranquille excite mon courroux ; C'est aimer froidement que n'être point jaloux
JETERAvec les sept carreaux il avait quatre piques, Et, jetant le dernier, m'a mis dans l'embarras
JEUParbleu, tu jugeras toi-même si j'ai tort, Et si c'est sans raison que ce coup me transporte ; Car voici nos deux jeux, qu'exprès sur moi je porte
JOINTÉ, ÉE[En parlant d'un cheval] Point d'épaules non plus qu'un lièvre, court-jointé, Et qui fait dans son port voir sa vivacité
JUGERParbleu, tu jugeras toi-même si j'ai tort
JUMENTLorsqu'un franc campagnard avec longue rapière, Montant superbement sa jument poulinière, Qu'il honorait du nom de sa bonne jument
JUSTEBien que de s'emporter on ait de justes causes, Une belle d'un mot rajuste bien des choses
LAISSERUne bête est là dans vos cheveux. - Laisse
LATIN, INEIl n'est rien si commun qu'un nom à la latine ; Ceux qu'on habille en grec ont bien meilleure mine
LEQUELLequel aimez-vous le mieux de ces deux tableaux-là ? Lequel vous plaît le plus ? Duquel des deux voulez-vous vous défaire ? Ou pour mieux expliquer ma pensée et la vôtre, Lequel doit plaire plus d'un jaloux ou d'un autre ?
LORSQUEEt le moindre entretien de la beauté qu'on aime, Lorsqu'il est défendu, devient grâce suprême
MAINConsole-moi, marquis, d'une étrange partie Qu'au piquet je perdis hier contre un Saint-Bouvain, à qui je donnerais quinze points et la main
MAJEUR, EURESur mes cinq coeurs portés la dame arrive encor, Qui me fait justement une quinte major
MANQUERAh ! que je sens de trouble, et qu'il m'eût été doux Que l'on m'eût fait manquer ce fatal rendez-vous !
MANQUEREncore est-ce un grand heur dont le destin m'honore ; Car, deux moments plus tard, je vous manquais encore
MIEUXJe le relance seul, et tout allait des mieux, Lorsque d'un jeune cerf s'accompagne le nôtre
MINUTERJe le remerciais doucement de la tête, Minutant à tous coups quelque retraite honnête
MORGUEREt, de son large dos morguant les spectateurs, Aux trois quarts du parterre [il] a caché les acteurs
NASARDEIls traitent les savants de faquins à nasardes
NÉCESSAIRE....Au diantre tout valet.... Qui fatigue son maître et ne fait que déplaire, à force de vouloir trancher du nécessaire !
OBJETSi ce parfait amour que vous prouvez si bien Se fait vers votre objet un grand crime de rien
OBSTINATIONCroyez-vous l'emporter par obstination ?
OFFICIEUX, EUSEUn de ces importuns et sots officieux Qui ne sauraient souffrir qu'on soit seule en des lieux
OFFREJe te viens contre tous faire offre de service
C'est dans cette allée où devrait être Orphise
OUFOuf ! tu m'étrangles ; fat, laisse-le comme il est
OUVRIRJe le [le succès] dois, sire, à l'ordre que Votre Majesté me donna d'y ajouter un caractère de fâcheux, dont elle eut la bonté de m'ouvrir les idées elle-même
OUVRIRAu moins appuyez-moi Pour en avoir ouvert les premières paroles
PAISIBLEFi ! ne me parlez point, pour être vrais amants.... De ces tièdes galants, de qui les coeurs paisibles Tiennent déjà pour eux les choses infaillibles
PAROLESi j'avais dessus moi ces paroles nouvelles, Nous les lirions ensemble, et verrions les plus belles
PARTJe sais de bonne part qu'on t'a fait appeler [en duel]
PARTIEBaptiste le très cher N'a point vu ma courante, et je le vais chercher : Nous avons pour les airs de grandes sympathies, Et je veux le prier d'y faire des parties
PASMais allons sur ses pas, malgré sa résistance
PEINTUREUn duel met les gens en mauvaise posture, Et notre roi n'est pas un monarque en peinture
PICIl ne m'en faut que deux [points], l'autre a besoin d'un pic
PINCEJ'ai beau lui faire voir toutes les différences Des pinces de mon cerf et de ses connaissances
PIQUETConsole-moi, marquis, d'une étrange partie Qu'au piquet je perdis hier contre un Saint-Bouvain à qui je donnerais quinze points et la main
PLEUVOIRLes fâcheux à la fin se sont-ils écartés ? Je pense qu'il en pleut ici de tous côtés
PLIERJe pousse mon cheval et par haut et par bas, Qui pliait des gaulis aussi gros que le bras
POINTComme au point allait la politique
POINTEt [je] croyais bien au moins faire deux points uniques
POINTContre un Saint-Bouvain à qui je donnerais quinze points et la main
PORTVous voyez le grand gain, sans qu'il faille le dire, Que de ses ports de mer le roi tous les ans tire : Or l'avis dont encor nul ne s'est avisé, Est qu'il faut de la France, et c'est un coup aisé, En fameux ports de mer mettre toutes les côtes
PORTTiens, c'est ici mon port, comme je te l'ai dit
PORTERJe porte l'as de trèfle
PORTEUR, EUSEDieu préserve, en chassant, toute sage personne D'un porteur de huchet qui mal à propos sonne
POSTUREUn duel met les gens en mauvaise posture
POULINIÈREMontant superbement sa jument poulinière, Qu'il honorait du nom de sa bonne jument
POURD'un peu plus loin et pour cause, monsieur
POUSSERJ'avais beau m'en défendre, il a poussé sa chance
PRÉCIPITÉ, ÉEMon importun et lui courant à l'embrassade Ont surpris les passants de leur brusque incartade, Et, tandis que tous deux étaient précipités Dans les convulsions de leurs civilités....
PRÉSENTERC'est un placet, Monsieur, que je voudrais vous lire, Et que, dans la posture où vous met votre emploi, J'ose vous conjurer de présenter au roi. - Hé ! Monsieur, vous pouvez le présenter vous-même
QUEL QUEEn quel lieu que ce soit je veux suivre tes pas
QUESTIONIl m'a fait à l'abord cent questions frivoles
QUINTESur mes cinq coeurs portés la dame arrive encor, Qui me fait justement une quinte major
QUINZEUn Saint-Bouvain, À qui je donnerais quinze points et la main
RAISONMorbleu, fais-moi raison de ce coup effroyable
RECHANTERIl rechante la fin quatre ou cinq fois de suite
REDRESSÉ, ÉEHé ! mon Dieu ! nos Français, si souvent redressés, Ne prendront-ils jamais un air de gens sensés ?
RÉDUIREC'est un cheval aussi bon qu'il est beau.... à vrai dire, J'ai trouvé le moyen, moi seul, de le réduire
REFAIREJe donne, il en prend six et demande à refaire
REINUne tête de barbe avec l'étoile nette [chez un cheval], L'encolure d'un cygne.... Point d'épaules non plus qu'un lièvre, court-jointé.... Des pieds, morbleu ! des pieds ! le rein double....
RELAISNous avions, comme il faut, séparé nos relais
RELANCERJe le relance seul [le cerf], et tout allait des mieux
RENCONTRERDe vous rencontrer il n'est pas bien facile ; Car vous dormez toujours ou vous êtes en ville
RENDEZ-VOUSL'heure d'un rendez-vous d'ordinaire s'étend, Et n'est pas resserrée aux bornes d'un instant
RENTREREt j'ai, pour vous trouver, rentré par l'autre porte
REPASSERTiens, l'homme passe ainsi ; puis la femme repasse [dans une danse]
RÉPUGNERM. Caritidès : Monsieur, le temps répugne à l'honneur de vous voir
RETIRERLes mauvais traitements qu'il me faut endurer, Pour jamais de la cour me feraient retirer
RETOUREt j'en ai refusé cent pistoles, crois-moi, Au retour d'un cheval acheté pour le roi
RETOURNERLe soleil baisse fort, et je suis étonné Que mon valet encor ne soit point retourné
ROIUn duel met les gens en mauvaise posture, Et notre roi n'est pas un monarque en peinture
ROMPREÀ rompre un rendez-vous qui dans ce lieu l'appelle
ROUGEAu visage sur l'heure un rouge m'est monté
SAVANT, ANTEOui, je suis un savant charmé de vos vertus, Non pas de ces savants dont le nom est en us
SAVANTASEt des gens comme vous doivent fuir l'entretien De tous ces savantas qui ne sont bons à rien
SEC, SÈCHEMais lui [un fâcheux], pour le quitter, me voyant ébranlé : Sortons, ce m'a-t-il dit, le monde est écoulé ; Et, sortis de ce lieu, me la donnant plus sèche : Marquis, allons au cours faire voir ma calèche
SECRET, ÈTEL'amour aime surtout les secrètes faveurs
SEMBLANTEt sur lui [un cheval difficile], quoique aux yeux il montrât beau semblant, Petit-Jean de Gaveau ne montait qu'en tremblant
SERVICE.... Comme ton ami.... Je te viens contre tous faire offre de service
SIXEt par un six de coeur je me suis vu capot, Sans pouvoir de dépit proférer un seul mot
SIXIÈMEMais mon homme, avec l'as.... Des bas carreaux sur table étale une sixième
SOMMAIRELà-dessus, de la pièce il m'a fait un sommaire
SORTIRJe sortis hors d'effroi
SOUFFLEUR, EUSEVoici quelque souffleur, de ces gens qui n'ont rien, Et nous viennent toujours promettre tant de bien
SOUFFRIRCiel ! faut-il que le rang dont on veut tout couvrir, De cent sots tous les jours nous oblige à souffrir !
SOUPÇONMais un [avis] qui tous les ans, à si peu qu'on le monte, En peut donner au roi quatre cents [millions] de bon compte, Avec facilité, sans risque ni soupçon
SURIl faut que je te chante Certain air que j'ai fait de petite courante, Qui de toute la cour contente les experts, Et sur qui plus de vingt ont déjà fait des vers
TAÏAUTÀ trois longueurs de trait, taïaut, voilà d'abord Le cerf donné aux chiens
TÊTEMais moi, mon jugement, sans qu'aux marques j'arrête, Fut qu'il n'était que cerf à sa seconde tête
THÉÂTREJ'étais sur le théâtre, en humeur d'écouter La pièce
TIÈDEFi ! ne me parlez point, pour être vrais amants, De ces gens qui pour nous n'ont nuls emportements, De ces tièdes galants, de qui les coeurs paisibles Tiennent déjà pour eux les choses infaillibles
TÔTDis-moi ton ordre, tôt
TOUCHERJe me réduisis à ne toucher qu'un petit nombre d'importuns ; et je pris ceux qui s'offrirent d'abord à mon esprit
TOURNEREn quel lieu sommes-nous ? De quelque part qu'on tourne, on ne voit que des fous
TRAITCe trait si surprenant de générosité Doit étouffer en moi toute animosité
TRANSPORTERParbleu, tu jugeras toi-même si j'ai tort, Et si c'est sans raison que ce coup me transporte
TRÈFLE....il avait quitté [écarté] quatre trèfles ensemble
USOui, je suis un savant charmé de vos vertus ; Non pas de ces savants dont le nom n'est qu'en us, Il n'est rien si commun qu'un nom à la latine : Ceux qu'on habille en grec ont bien meilleure mine
VIDERAdieu, videz sans moi tout ce que vous aurez
VILLEMais de vous rencontrer il n'est pas bien facile : Car vous dormez toujours, ou vous êtes en ville
VOIEJe ramène les chiens à ma première voie, Qui vont, en me donnant une excessive joie, Requérir notre cerf....

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