L'oeuvre Monsieur de Crac dans son petit castel, ou Les Gascons de Jean-François COLLIN D'HARLEVILLE

Ecrit par Jean-François COLLIN D'HARLEVILLE

Date : 1792

Citations de "Monsieur de Crac dans son petit castel, ou Les Gascons"

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CARNIERDans mon carnier ils [un lièvre et un perdreau] sont encore ensemble, Et je prétends qu'un jour la broche les rassemble
CHOSEQue te dit-elle alors ? - Eh ! mais tout plein de choses
DÉBATTRE.... Avant que de nous battre, Messieurs, il est un point qu'il est bon de débattre
DÉCONCERTER....Allez, son gros bon sens Saura déconcerter tous ces mauvais plaisants
DÉDIREComment, vous avez cru que j'irais me dédire à cause du revers qui vous est survenu
DEHORSSouvent ces dehors froids cachent des coeurs sensibles
DÉLASSÉ, ÉEHé bien ! mon cher monsieur, êtes-vous délassé ?
DEMI, IEQuant à moi, je ne suis malheureux qu'à demi ; Car, si je perds un gendre, il me reste un ami
DÉPENDRE[Il] Dérange les fauteuils, dépend lustre et tableaux
DÉPENSRire aux dépens d'autrui, quel talent, quel plaisir !
DÉSORDREUn aimable désordre embellira la fête
DÉTOURÀ la nuit, au hasard, que je dois rendre grâce ! De détours en détours m'amener jusqu'ici ! C'est conduire fort bien que s'égarer ainsi !
DÉTOURNERC'est le chemin, je crois, pour aller en Provence. - Eh mais, quand il faudrait se détourner un peu, Cent milles de chemin ne sont pour moi qu'un jeu
DINDONNIER, IÈREEn ce petit garçon On voit le dindonnier, le page et l'échanson
DISPUTERJe dispute toujours le plus tard que je puis
DOMESTIQUEPar un seul domestique on est bien mieux servi
DOUCEMENTVous voulez doucement m'annoncer mon arrêt
DRÔLEJe ne suis point un drôle, et je suis honnête homme
ENTREVOIRJe n'en puis trop juger, je ne l'ai qu'entrevu
ERMITAGE ou HERMITAGEVous ne connaissez pas les moulins, l'ermitage
ÉTABLI, IEIl est tout naturel, lorsque l'on est jolie, Jeune, de souhaiter de se voir établie
EXAMENDe bonne foi du moins il fait son examen
FADEURSaint-Firmin : Vous étiez déjà de la famille, trop aimable orpheline. - Mme Dolban : Allons, point de fadeur
FAIREEn un soir, ce n'est pas être heureux à demi, Je trouve un doux asile et je fais un ami
FAMILIER, IÈRELa demande est un peu familière
FÊTELe jour où l'on s'égare est un vrai jour de fête [il s'agit d'un voyageur égaré qui trouve bon gîte]
FILSIls étaient à cheval comme les fils Aymon
FINMais après cinquante ans on est bien aise enfin De vivre un peu tranquille ; il faut faire une fin
FINIRVictor : Et de longtemps, je pense, il ne se mariera. - Justine : Vous verrez que lui-même il finira par là
FORCEÊtes-vous voyageur dans la force du mot ?
GIBIERQuoiqu'entre nous, Mon cher, je ne sois point de ces seigneurs jaloux Qui gardent leur gibier comme on fait sa maîtresse
GRÉEst-il rien de plus doux dans la vie, Que d'aller, de venir au gré de son envie ?
HAUT, AUTEUn mot : que dites-vous de notre nouvel hôte ? - Eh ! mais.... - Il a vraiment la mine fière et haute
HEUREUX, EUSEQuand je songe, je suis le plus heureux des hommes, Et, dès que nous croyons être heureux, nous le sommes
HIERAussi notre amitié ne date pas d'hier
HIERPour celui qui vint hier deux heures après nous
HUMEUROui, ma tante souvent prend de l'humeur pour rien
HYMENEt l'hymen le plus doux est toujours une chaîne
IMPOSANT, ANTECette imposante entrée, Cet antique château, ces bois silencieux, Dont la cime paraît se perdre dans les cieux
IMPOSSIBLEMais qui peut du tonnerre expliquer les effets ? Impossible est un mot que je ne dis jamais
INOCULERTôt ou tard un poison [le virus de la petite vérole] dans les veines circule, Qui défigure ou tue. - Oui, mais on inocule
JUIF, IVEC'est donc un voyageur ? - C'est un vrai Juif errant
LECTEUR, TRICEJe suis, de plus, sa lectrice ordinaire ; Ma manière de lire a le don de lui plaire
MAISQue dit-elle ? une affaire, où je suis Intéressée !... eh mais ! à ceci je ne puis Rien comprendre...
MALICEEt leur rendre, à mon tour, malice pour malice
MANQUERTrop heureux, en manquant un mauvais mariage, D'en être quitte encor pour les frais du voyage !
MARQUERMarquez-moi votre adresse, et je vous répondrai
MATINOui, l'un de ces matins, je lui dirai deux mots
MÉCHANT, ANTEVous ne le disiez pas, vous êtes méchant
MÉDIOCRITÉEt.... le premier des biens, la médiocrité
MÉMOIRESa mémoire, à la fois, m'est chère et douloureuse
MENERMme de Roselle : Vous êtes postillon ? - Le postillon : Madame, à vous servir ; Et chacun vous dira que je mène à ravir
MENERMais cette affaire-ci s'est menée un peu vite
MONDEIl court toujours le monde, et le monde est bien grand
MONDEJ'ai vu ce beau jardin des plantes. - Miséricorde ! eh quoi ! tu viens ?.... Mais c'est, d'honneur, à l'autre bout du monde
MONDE.... Je ne me sens pas, En ce moment, d'humeur à recevoir du monde
MONTVous promettez monts d'or, et n'avez pas un sou
MOTLe bon Picard a donc le petit mot pour rire !
MYSTIFICATIONCe jeu, je crois, s'appelle.... Attendez donc.... eh ! oui, mystification
MYSTIFIEROh ! bien, dans ce jeu-là je puis vous défier ; Et c'est moi qui prétends vous bien mystifier
NOURRITUREÉlise s'est gâté l'esprit par sa lecture ; Elle en est aux romans pour toute nourriture
NOUVELLEDans un ménage il faut de petites querelles ; Tu m'en diras bientôt toi-même des nouvelles
OBLIGÉ, ÉEBien obligé ; Mais moi, je veux sortir, voilà la différence
OBLIGERObliger ceux qu'on aime, Qu'on estime surtout, c'est s'obliger soi-même
ONOn n'a pas plus d'esprit, de grâce....
OPTIMISMEUn tel optimisme, à parler franchement, ressemble à l'égoïsme
OPTIMISTES'il allait, comme vous, devenir optimiste ?
PARLEUR, EUSEElle n'est point parleuse, et j'en rends grâce à Dieu
PARTAmitié même à part, tout artiste est mon frère
PATRON, ONNEEt mon patron à moi, c'est le joyeux Chapelle
PAYERQuand on fait, comme vous, métier d'être railleur, Il faudrait savoir mieux payer de sa personne
PEINDREVous, monsieur, qui peignez toutes choses en beau, Je vous défie ici d'égayer le tableau
PÉNÉTRERÀ son âge on est franc, facile à pénétrer
PERCERVa, va, le caractère enfin perce toujours
PERSIFLERIl vous persifle même en gardant le silence
PERSIFLERVous persiflez, je vois, jeunes gens que vous êtes ; C'est le ton d'à présent, c'est le talent du jour
PETIT, ITEAvec son petit air langoureux et discret
PEUC'était peu de nos maux ; nous y joignons nos vices
PLAINDRENon, il n'est homme à plaindre ici que le méchant
POURIl faut aimer les gens, non pour soi, mais pour eux
POUSSERJ'ai poussé jusqu'au bout de la grande avenue
PRÉFACEDamis : Point de préface ; Au fait. - Le poëte : Oh ! ce n'est pas pour vous demander grâce
PRÉFACEPermettez que sans nulle préface J'aille d'abord au fait
PRÉVENIRVos soins me préviennent toujours. - Il est tout naturel qu'ainsi l'on se prévienne
PROSAÏQUEJe ne sais, mais d'abord il est bien prosaïque
QUELQU'UN, UNEMais ne voyez-vous pas qu'il a l'air de quelqu'un ?
RABATTREOn ne me vit jamais prodigue de louanges ; Mais ils ont rabattu comme de petits anges
RAILLERVous aviez épuisé tout votre voisinage [pour s'en moquer], Et la disette enfin allait nous obliger à nous railler l'un l'autre
RAISONCette plaisanterie est fort peu de saison, Et sur l'heure, monsieur, j'en demande raison
RAISONRaison de plus, monsieur, je reste en mon pays
RAJEUNIRIl [un bâtiment] est un peu gothique ; Mais je rajeunirai cet édifice antique
RÉCAPITULERMais récapitulez avec moi ma journée
RÉCITERIl me fait réciter : il est si complaisant !
REMETTREHé bien, es-tu remise un peu de ta frayeur ?
RENCHÉRIRÀ renchérir sur lui, voyons, que je m'amuse
RÉPONDREEh ! calmez vos frayeurs ; je vous réponds de tout
REPRÉSAILLEM. Saint-Firmin : Rien n'est juste pourtant comme la représaille. - Eusébie : Nous voulons bien railler, mais non pas qu'on nous raille
RÉPUTATIONLes réputations ne m'en imposent guère ; J'examine et je juge....
RESSAISIRIl n'en reste au réveil qu'une légère trace [d'un songe], Et j'aurais maintenant peine à le ressaisir
RETENIREnfin, quoiqu'il n'eût pas besoin de secrétaire, En cette qualité monsieur l'a retenu
RETOUCHERIl faut avec un soin extrême Corriger, expier sa facilité même, Retoucher en un mot
RETRAITEJ'entends une retraite isolée et profonde, Et non celle où toujours le voisinage abonde
REVANCHEEh oui ! votre réception Me touche, me pénètre ; elle est et noble et franche : Ne pourrai-je chez moi prendre un jour ma revanche ?
RIREIl me vient un projet d'une grande importance, Et qui me rit
SAISONLa jeunesse à l'amour est livrée, Et l'âge mûr au soin d'établir sa maison ; Croyez-moi, le bonheur est de toute saison
SANTÉLa santé peut paraître à la longue un peu fade ; Il faut, pour la sentir, avoir été malade
SIMPLESSEVous m'annoncez quelqu'un si facile, si bon ! D'une ingénuité, d'une simplesse extrême
SOIGNERJadis les demoiselles Soignaient les chevaliers qui se battaient pour elles
SUIVRE.... Il en parle avec feu, s'intéresse Aux progrès qu'elle fait, enfin la suit des yeux
SURVoyez un peu ! sur moi je n'ai pas cette somme
TÂCHE.... ainsi travailler sans relâche ! Mais quelle tâche ! - Il est une plus rude tâche, Et c'est de ne rien faire
TAPAGEAu milieu de la nuit ! quel tapage vous faites !
TOURNÉENous aurions fait la plus agréable tournée Dans nos prés, dans mes bois
TOUT, TOUTEDans ce que je suis, moi, je mets toute mon âme ; J'étais tout à la guerre, et suis tout à ma femme
TRAINEt la coquetterie ira toujours son train, je gage ?
TRÊVELes fléaux avec nous ne font ni paix ni trêve
TRIBUTÀ son penchant toujours il faut payer tribut
TUERNon, j'ai tué fort peu, tout au plus trois levrauts, Autant de cailles, oui, peut-être dix perdreaux
VEINEJ'ai, depuis quelque temps, essuyé bien des peines, Enfin la chance tourne : il est d'heureuses veines
VENIRMme Verteuil : Vous m'étonnez toujours ; mais d'où venez-vous donc ? - Formont : D'où je viens, madame ? - Mme Verteuil : Oui. - Formont : De mon pays, j'espère
VIEDu courage : il faut bien s'amuser dans la vie
VISAGEDepuis un mois pourtant ce visage est chez moi ; Je n'en gardais jamais aussi longtemps, ma foi
VOLAGE.... Pourtant il faudrait, entre nous, Ou n'être point volage on n'être point jaloux
VOYAGEUR, EUSEMais quoi ! les voyageurs font bientôt connaissance

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