Définition de PERCHER

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : pèr-ché

DÉFINITIONS

1
En parlant des oiseaux, se poser sur une perche, sur une branche d'arbre. Tous les oiseaux ne perchent pas.
Il [un amateur d'oiseaux] retrouve des oiseaux dans son sommeil, lui-même il est oiseau, il est huppé, il gazouille, il perche
de Jean de LA BRUYÈRE dans XIII
Se dit, par extension, de tout lieu élevé sur lequel les oiseaux se posent. Cet oiseau a perché longtemps sur ma fenêtre, sur le clocher.
2
Se percher, Nature : v. réfl. même sens.
Un aigle se vint percher sur le joug du chariot
de D'ABLANC. dans Arrien, II, 2
Pour peu qu'Aristote connût l'outarde, il ne pouvait ignorer qu'elle ne se perche point
de Georges Louis Leclerc, comte de BUFFON dans Ois. t. III, p. 17
Elle lui présenta le phénix, qui fut très caressé de l'empereur et qui se percha sur son fauteuil
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Princ. de Babyl. 5
Sémantique : Familièrement. Se mettre sur quelque chose d'élevé. Où est-il allé se percher ?
3
Nature : S. m. Le percher, bâton sur lequel on fait sécher les mottes à brûler.

HISTORIQUE

1
XIVe s.
Le faulcon perche volontiers aussi comme au milieu de l'arbre
dans Modus, f° CXX
2
XVIe s.
Le sire d'Aubigny qui pour ses demerites le vouloit faire percher [pendre]
de J. D'ANTON dans Annales de Louis XII, p. 26
Que les vignes perchées et appuiées soient fournies de bois, selon le besoin, liées et ploiées par art
de Olivier DE SERRES dans 60

ÉTYMOLOGIE

1
Perche 2.

Synonymes de PERCHER

Termes proches de PERCHER

Phonétiquement proche de PERCHER