L'oeuvre Le philosophe marié de Philippe Néricault DESTOUCHES

Ecrit par Philippe Néricault DESTOUCHES

Date : 1727

Citations de "Le philosophe marié"

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Utilisé pour le motCitation
BROCARDEt conseillez-lui fort de s'armer de courage, Afin de recevoir galamment aujourd'hui Certains petits brocards qui vont fondre sur lui
FADEURAh ! vous allez lâcher quelque fadeur
FAUBOURGJ'aurai pour confidents la ville et les faubourgs
FEMMEMa femme est toute aimable ; oui, mais elle est ma femme
FIEFFÉ, ÉES'il dit vrai, je suis folle et coquette fieffée
FILERElle est dans ses grands airs, il me faut filer doux
FONDNous parlerons à fond quand j'aurai bu deux coups
FUTUR, URESa soeur, votre future, et qui, par parenthèse, Vous donnera tout lieu d'enrager à votre aise
GAGNERMon fils gagne toujours à se faire connaître
GALAMMENT....Dites-lui qu'on sait son mariage, Et conseillez-lui fort de s'armer de courage, Afin de recevoir galamment aujourd'hui Certains petits brocards qui vont fondre sur lui
GARESinon, gare l'instant de la conclusion
GRAS, ASSEAh ! vous voilà bien gras avec votre chimère
HEUREC'en est fait ; je vois bien que mon heure est venue
HUMBLEHumble dans le bonheur grand dans l'adversité, Dans la seule vertu trouvant la volupté
HUPPÉ, ÉEAvec tous nos défauts [nous femmes], nous gouvernons les hommes, Même les plus huppés
IMPUDENCE.... mais voyez l'impudence ! Qui, moi, j'épouserais un homme sans naissance !
INJURESi ce n'est que cela, remettez-vous, mesdames, Je ne m'offense point des injures des femmes
JAMAISCroyez donc votre coeur et jamais votre esprit
JOLI, IEJe joue ici vraiment un joli personnage
JOUERQu'il s'y joue, il verra
LANTERNERSi le parti convient, à quoi bon lanterner ?
LEVERVous moquez-vous de moi ? vous lever au dessert ? Et, pour me planter là, sortir l'un après l'autre
LOUVREJ'ai mille courtisans [mes livres] rangés autour de moi ; Ma retraite est mon Louvre, et j'y commande en roi
MALIGNEMENTFinette sous ses doigts malignement sourit
MOINSQui croit qu'on n'est point sage à moins qu'être insensible
MONSTREUne femme constante est un monstre nouveau Que le ciel a produit pour être mon bourreau
NOURRI, IEQuoi ! cet esprit nourri de la sagesse antique....
NULLITÉMais je n'y trouve, moi, qu'une difficulté, Le mariage est nul, de toute nullité
OBSÉDERDe tant d'objets divers mon âme est obsédée, Qu'à force de penser elle n'a plus d'idée
OISONQue Damon ne vient-il ? mais vous ferez l'oison, Sitôt qu'il paraîtra....
OUTRERIl ne faut rien outrer, quand on veut être sage
OUVRIRVous voyez que je m'ouvre Librement avec vous....
PISPour être un pis aller je ne fus jamais faite
POSITIVEMENTVous voulez éluder un éclaircissement ; Mais il faut me répondre, et positivement
PRESSURERIl ne vient de fort loin que pour vous pressurer
PROMENERLui dire, sans tenir d'inutiles propos, Qu'il s'aille promener, et vous laisse en repos
QUELQU'UN, UNEPuisqu'il n'observe pas que c'est être indiscret Que de chasser quelqu'un qui sait notre secret, Surtout si ce quelqu'un est d'un sexe qui penche Au plaisir de jaser et d'avoir sa revanche
QUERELLEROh bien ! querellez donc, si cela peut vous plaire
RAGELa rage de parler est encor plus pressante
RAGECe portrait-là n'est pas fort à votre avantage ; Mais, malgré vos défauts, je vous aime à la rage
RAILLERVous avez si souvent loué le célibat, Vous avez tant raillé, déploré la folie De tout homme d'esprit qui pour jamais se lie
RAILLERTous ceux que j'ai raillés vont railler à leur tour
RAILLERIEÉpargnez-vous, marquis, ces froides railleries
REBOURSUn père d'ordinaire à son fils, tout au moins, fournit le nécessaire ; Ici, tout au rebours, le fils depuis dix ans....
RELANCERMe venir relancer jusqu'en mon cabinet !
ROIJe soutiens, moi, qu'il faut être le roi des fous Pour se faire prier d'épouser une fille Jeune, riche héritière et de noble famille
SAUVERCela suffit ; je vais vous sauver sa visite
SEUL, EULEJe suis seul en ce lieu sans être solitaire, Et toujours occupé sans avoir rien à faire
SIRÈNEQui pourrait résister à sa voix de sirène ?
SUFFOQUERJe n'y puis plus tenir, le secret me suffoque
TRAITEREst-il joli, Quand on traite quelqu'un, de s'ennuyer à table, D'en sortir le premier ?
UNIVERSUn déluge d'écrits, tant en prose qu'en vers, Qui vont à mes dépens réjouir l'univers
VALOIRLes femmes valent bien messieurs les beaux esprits
VIVANT, ANTEEh quoi ! pour un mari vous serez complaisante Jusqu'à vouloir pour lui vous enterrer vivante
ZESTEt zeste! si quelqu'un vous pouvait prendre au mot, Vous diriez : serviteur, je ne suis pas si sot

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