Définition de IMPUDENCE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : in-pu-dan-s'

DÉFINITIONS

1
Manque de ce qui fait la bonne honte.
Ton impudence, Téméraire vieillard, aura sa récompense
de Pierre CORNEILLE dans Cid, I, 7
Du nom de fierté noble on orna l'impudence, Et la fourbe passa pour exquise prudence
de Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX dans Sat. XI
Ah ! Que ton impudence excite mon courroux !
de Jean RACINE dans Phèd. IV, 2
Il ne faut rien de moins dans le monde qu'une vraie et naïve impudence pour réussir
de Jean de LA BRUYÈRE dans VIII
L'impudence brutale donne de l'indignation
de François de Salignac de La Mothe FÉNELON dans Tél. VII
À quoi bon tout cet appareil, je ne dis pas seulement de faste et de vanité, mais d'immodestie et d'impudence avec lequel vous venez paraître dans cette maison de larmes et de prières ?
de Jean-Baptiste MASSILLON dans Carême, Temple.
Et qui n'a pour tout bien qu'un grand fonds d'impudence
de BOISSY dans Impatient, III, 3
2
Action ou paroles impudentes. Il mérite d'être châtié pour ses impudences.
.... mais voyez l'impudence ! Qui, moi, j'épouserais un homme sans naissance !
de Philippe Néricault DESTOUCHES dans Phil. mar. V, 6

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Qu'elles [nos femmes] apprennent l'impudence, au moins d'une aultre main
de Michel de MONTAIGNE dans I, 216

ÉTYMOLOGIE

1
Lat. impudentia, de impudens, impudent.

Synonymes de IMPUDENCE

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