L'oeuvre Othello ou le more de Venise de Jean-François DUCIS
Ecrit par Jean-François DUCIS
Date : 1792
Citations de "Othello ou le more de Venise"
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Utilisé pour le mot | Citation |
ABAISSER | Mais nous aurons bientôt abaissé son audace |
ABANDONNER | Au cours de mes destins j'abandonnais ma vie |
ABORD | Le secret de vos coeurs fut d'abord entendu |
ABRÉGER | Je la voyais bientôt, abrégeant son absence, revenir empressée |
ACCESSIBLE | Plus il brûle pour vous, Plus il est accessible à des soupçons jaloux |
ACQUÉRIR | De ses feux tôt ou tard j'acquerrai quelque indice |
BAISSER | Mais le jour baisse et l'air s'est épaissi |
CONSOMMÉ, ÉE | Mon infortune enfin vient d'être consommée |
CONTER | Au pied du saule assise, et douce, et sans murmure, Elle contait aux vents sa peine et son injure |
CORRUPTEUR, TRICE | Un lâche, un corrupteur, un traître l'a séduite |
CRÉATEUR, TRICE | Mais ce feu créateur [la vie] qui sert à l'animer [un être vivant], Si je l'avais éteint, comment le ranimer ? |
CRI | perdu, XI., Cri de l'honneur |
CRI | J'ai souvent sur ma tête Entendu les fureurs, les cris de la tempête |
CROÎTRE | Pourquoi chercher vous-même à croître vos ennuis ? |
DÉPIT | Croyez-moi, ces dépits que l'orgueil vous déguise, Sont partout dangereux et surtout à Venise |
DÉSIGNER | Il lui faut un guerrier qui la serve après moi, Je peux le désigner, et co guerrier c'est toi |
DÉTOUR | Je sais que ce détour blesse la vérité |
DÉVORANT, ANTE | Faim dévorante |
DIRE | Dis, penses-tu qu'un jour mon père nous pardonne ? |
DISPENSER | Votre bras, votre gloire ont combattu pour vous, Et dispensent d'aïeux un guerrier comme vous |
DOULOUREUX, EUSE | C'est un chant douloureux dont mon coeur a besoin |
DOUTEUX, EUSE | Qu'entrevois-je, ô destin, dans ta clarté douteuse ? |
DOUX, DOUCE | Chantez le saule et sa douce verdure |
ÉCLAT | De son premier courroux vous voyez les éclats |
ÉCOUTER | Je ne l'entendais plus et j'écoutais encore |
EFFROI | Ma fille, me dit-elle, avec un cri d'effroi |
EMBARRAS | Craignez-vous de montrer ce front jeune et timide ? Un si grand embarras sied mal à la vertu |
EMBELLIR | Ce More l'adorait ; son front victorieux Sut à force d'exploits s'embellir à ses yeux |
ENGLOUTIR | Oui, dans ces noirs cachots, dans ces muets abîmes, Où Venise engloutit le coupable et ses crimes.... |
ENHARDIR | Quelque espoir cependant vient encor m'enhardir |
ENIVRER | C'est moi qui, les regards attachés sur les siens, L'enivrai du poison de nos longs entretiens |
ÉPAISSIR | Mais le jour baisse et l'air s'est épaissi |
ÉPUISER | Sur son lit une lampe fatale Versait en s'épuisant sa lumière inégale |
ÉTALER | Quand j'étale à tes yeux ton crime et ma misère |
FACILE | J'admirais cette vie et si douce et si pure, Ce facile bonheur que donne la nature |
FAUTE | Ma faute maintenant se découvre à mes yeux |
FILS | Mais moi fils du désert, moi fils de la nature, Qui dois tout à moi-même et rien à l'imposture |
FIXER | Les regards un moment se sont fixés sur moi |
FRAÎCHEUR | Son calme, sa fraîcheur [de l'air] se répand dans mes veines |
FRAPPER | [à Venise] La mort frappe sans bruit, le sang coule en silence |
GLOIRE | La gloire aux criminels ne sert point de refuge |
GOUVERNEMENT | Dans tous les lieux, sans cesse ouvrant l'oeil et l'oreille, En paraissant dormir le gouvernement veille [à Venise] |
GROSSIR | Voilà ce qui m'irrite et grossit mon injure |
INATTENTIF, IVE | Vois comme ils ont d'abord détruit l'égalité, Au peuple inattentif ravi la liberté |
INDICE | De ses feux tôt ou tard j'acquerrai quelque indice |
INQUIET, ÈTE | Ta tendresse inquiète accroît ta vigilance |
INTRÉPIDE | Avec un coeur barbare on peut être intrépide |
IRRITER | Ce feu, longtemps caché, qui vient de nous surprendre, Dans Vérone allumé, s'irritait sous la cendre |
JEUNESSE | La jeunesse est souvent la saison des douleurs |
LAMPE | Sur son lit une lampe fatale Versait en s'épuisant sa lumière inégale |
LEVER | ....Quand le coeur, de ses ennuis pressé, Lève à peine le poids dont il est oppressé |
LOINTAIN, AINE | Il reviendra vainqueur de ces lointains rivages |
LUMIÈRE | On eût dit que son âme à son heure dernière D'un funeste avenir repoussait la lumière |
MARCHER | Mais moi, fils du désert.... Sans crainte, sans remords, avec simplicité Je marche dans ma force et dans ma liberté |
MUET, ETTE | Oui, dans ces noirs cachots, dans ces muets abîmes, Où Venise engloutit le coupable et ses crimes |
MURMURE | ....Tout resta mort, muet dans la nature, Le vent sans bruit, le ruisseau sans murmure |
NAÏF, IVE | Dans un long entretien, à sa pitié naïve J'offris tout le tableau des maux que j'ai soufferts |
NOBLE | Tous ces nobles sans gloire ou connus par leurs vices |
NOIR, OIRE | Il nous vient d'avouer ses noires impostures |
NUAGE | Si jamais d'un soupçon le plus léger nuage Affligeait sa vertu par quelque indigne outrage |
OISEAU | Mais le jour baisse et l'air s'est épaissi ; J'entends crier l'oiseau de triste augure |
ORAGE | Son coeur cacherait-il quelque orage terrible ? |
PAISIBLE | Mais toi qui voyais tout avec un oeil paisible |
PARER | Né sous un ciel sauvage et nourri loin des cours, On ne m'a point appris à parer mes discours |
PARVENU, UE | Le peuple élève au ciel ta valeur, ta vertu ; Mais tu n'es pour ces grands qu'un soldat parvenu |
PASSER | Il faut pour tant d'horreur, Que tout l'art de Venise ait passé dans son coeur |
PLAINTIF, IVE | Chant plaintif |
RAMEAU | Ces verts rameaux penchent leur chevelure |
RANGER | Mais as-tu près de moi rangé ces vêtements Qui couvrirent ma mère à ses derniers moments ? |
RÉGNER | Quand Venise aspirait à régner sur les eaux |
RENDRE | Tu me rends à l'espoir, tu me rends à la vie |
RÉPUBLICAIN, AINE | C'est ainsi de tout temps qu'au gré de leurs caprices D'ingrats républicains ont payé les services |
SILENCE | [à Venise, sous l'inquisition d'État] La mort frappe sans bruit, le sang coule en silence |
SOMMEIL | Hélas ! il m'a parlé de calme, de repos, D'un long sommeil de paix qui finit tous nos maux |
SOUFFLE | Avec quel souffle pur je l'entends qui respire ! |
TÉNÉBREUX, EUSE | En paraissant dormir le gouvernement veille ; Ténébreux dans sa marche, il poursuit son chemin |
TITRE | Je suis homme et soldat ; ce sont là tous mes titres |
UNIR | Et, dans un chant plaintif conforme à ses douleurs, Elle unissait souvent et sa voix et ses pleurs |
USAGE | Pourquoi ? dans quel dessein ? parlez : à quel usage ? |
VERDURE | Chantez le saule et sa douce verdure |
VERS | Et moi j'aime à chanter les vers plaintifs d'Isaure |
VERT, ERTE | Ces verts rameaux penchent leur chevelure |
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