L'oeuvre La veuve de Pierre CORNEILLE

Ecrit par Pierre CORNEILLE

Citations de "La veuve"

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CROIRECroyez-moi qu'Alcidon n'en sait guère en amour
CRU, CRUEJe te vois accablé d'un chagrin si profond, Que j'excuse aisément ta réponse un peu crue
DIVERSITÉJe n'ai jamais connu d'homme qui lui ressemble, Ni qui mêle en discours tant de diversités
EFFETJ'ai mis, grâces aux dieux, ma promesse en effet
EMPORTÉ, ÉEDieux ! que cet emporté me donne de tourment !
EMPORTERTrop chaud ami qu'il est, il s'emporte à tous coups Pour un fourbe insolent qui se moque de nous
ENNEMI, IELa raison et l'amour sont ennemis jurés
ENTR'APPELER (S')Ne nous entr'appeler que mon âme et ma vie
ENTRE-PAYER (S')Il a beau m'accabler de protestations ; Je démêle aisément toutes ses fictions ; Il ne me prête rien que je ne lui renvoie ; Nous nous entre-payons de la même monnoie
ÉPAULEPerfides, vous prêtez épaule à leur retraite
ESPRITNe vous entr'appeler que mon âme et ma vie, C'est montrer que tous deux vous n'avez qu'une envie, Et que d'un même trait vos esprits sont blessés
FAIREPhiliste assurément tient son esprit charmé ; Je n'aurais jamais cru qu'elle l'eût tant aimé. - Alcidon, c'est à faire à du temps
FARDEREt moi, sans compliment qui vous farde mon coeur, Je vous offre et demande une amitié de soeur
FENDANTFaire ici du fendant pendant qu'on nous sépare, C'est montrer un esprit lâche autant que barbare
FIN, FINEIl faut jouer au fin contre un esprit si double
FORCEOn enlève madame ; ami, secourez-nous ; à la force ! aux brigands ! au meurtre ! accourez tous
FORCENERJe forcène de voir que sur votre retour Un traître assure ainsi ma perte et son amour
GENSMettre des compliments d'amour suivis entre deux gens qui....
HÉLASTraîtres, ces feints hélas ne sauraient m'abuser
INDIFFÉRENT, ENTEPeut-être, mais enfin, vois-tu qu'elle me fuie ? Qu'indifférent qu'il est, mon entretien l'ennuie ?
INSPIREREt l'inspirant bientôt de rompre avec Florange, Donnez-moi le moyen de montrer qu'à mon tour Je sais pour un ami contraindre mon amour
INTRIGUESi tu n'es homme à te contenter de la naïveté du style et de la subtilité de l'intrique, je ne t'invite point à la lecture de cette pièce
JEUNe parler point d'amour ! pour moi, je me défie Des fantasques raisons de la philosophie ; Ce n'est pas là mon jeu....
JEUC'était un beau jeu pour ces discours à part si fréquents chez les anciens et chez les modernes de toutes les langues
JUSTESSELa nourrice parut en même temps que nous, Et se pâma soudain avec tant de justesse Que cette pâmoison nous livra sa maîtresse
LIBERTIN, INEC'était un tempérament que je croyais fort raisonnable entre la rigueur des vingt-quatre heures [pour le théâtre], et cette étendue libertine qui n'avait aucunes bornes
LOURD, OURDETu te laisses donc prendre à ce lourd artifice
MAINAdieu, je tiens le coup, autant vaut, dans ma main
MAINTandis que le succès est encore en ma main
MARTYREAvec ces bons esprits je n'étais qu'en martyre ; Leur discours m'assassine
MAUVAIS, AISEIl n'est pas si mauvais que l'on n'en vienne à bout
MENERChange, pauvre abusé, change de batterie, Conte ce qui te mène, et ne t'amuse pas à perdre innocemment tes discours et tes pas
MENU, UETu m'en veux informer en vain par le menu
MÉRITEDemeurez avec moi d'accord de vos mérites
METTRE....Le siècle où nous sommes À bien dissimuler met la vertu des hommes
MISÈREQue je te plains, ma fille ! hélas ! pour ta misère Les destins ennemis ont fait naître ce frère
MON ou MA ou MESVoilà mon homme pris, et ma vieille attrapée
MOURIRJe meure, mon enfant, si tu n'es admirable
MOURIRLui, quand il a promis, il meurt qu'il n'effectue
MOYENNERSi Clarice une fois est en notre puissance, Crois que c'est un bon gage à moyenner l'accord, Et rendre en le faisant ton parti le plus fort
OBLIGERAlcidon, cet adieu me prend au dépourvu, Tu ne fais que d'entrer, à peine t'ai-je vu ; C'est m'envier trop tôt le bien de ta présence ; De grâce, oblige-moi d'un peu de complaisance
OBSTINATIONMais, après les efforts de cette déférence, Si tu gardes encor la même violence, Peut-être saurons-nous apaiser autrement Les obstinations de ton emportement
OUTRECUIDÉ, ÉEL'aveugle outrecuidé Se croirait mal guidé Par l'aveugle fortune
PARTJe n'ai point eu de part en cet enlèvement
PARTJe viens après mon fils vous rendre une assurance De la part que je prends en votre délivrance
PARTAvant que de partir, il faudra sur le tard De vos heureux succès lui faire quelque part
PASSE-TEMPSLe joli passe-temps D'être auprès d'une dame et causer du beau temps
PÉCHÉOn a beau nous aimer, les pleurs sont tôt séchés, Et les morts soudain mis au rang des vieux péchés
PENCHEMENTDes penchements de tête à demi concertés
PENSERJe ne me pensais pas si fort dans sa mémoire
PEU...Le peu souvent que ce bonheur arrive, Piquant notre appétit, rend sa pointe plus vive
POINTE...Le peu souvent que ce bonheur arrive, Piquant notre appétit, rend la pointe plus vive
POINTELe style n'est pas plus élevé ci que dans Mélite ; mais il est plus net et plus dégagé des pointes dont l'autre est semée, qui ne sont, à en bien parler, que de fausses lumières dont le brillant marque bien quelque vivacité d'esprit, mais sans aucune solidité de raisonnement
PORTERAinsi, de tous côtés primé par un rival, Ses affaires sans moi se porteraient fort mal
PORTRAIT, AITEMais je reviens à vous, en qui je vois portraits De ses perfections les plus aimables traits
POURCesse de m'outrager, ou le respect des dames N'est plus pour contenir celui que tu diffames
POURSUITEL'autre ayant pris la fuite, Philiste a négligé d'en faire la poursuite
PRÉCÉDERS'il précéda Philiste en vaines dignités, Philiste le devance en rares qualités
PRIMÉ, ÉEAinsi de tous côtés primé par un rival
PRUNELLEMon baladin muet se retranche en un coin, Pour mieux faire jouer la prunelle de loin
PUISSAMMENTJe sentirais mon mal puissamment soulagé
PUISSANT, ANTEC'est une belle chose que de les faire [les vers] puissants et majestueux ; cette pompe ravit d'ordinaire les esprits, et pour le moins les éblouit
QUIQui lui pourrait un peu tirer les vers du nez, Que nous verrions demain des gens bien étonnés !
RAVALÉ, ÉEN'oublierez-vous jamais ces termes ravalés ?
RECONNAÎTREElle renverse tout ce qui s'offre à ses pas, Et, sur ceux qu'elle voit, frappe sans reconnaître
RÉDUIREDe six pièces de théâtre qui me sont échappées, en ayant réduit trois dans la contrainte qu'elle [la règle des vingt-quatre heures] nous a prescrite
RÉDUIREDonne-moi le moyen, après un tel bienfait, De réduire pour toi ma parole en effet
RÉDUIT, ITE....Un tel orage en bonace réduit
REGARDERTu sais que tout son bien ne regarde que moi
RENDREL'effet a dû t'apprendre, Quand on feint avec moi, que je sais bien le rendre
RENDRESa réponse rendra nos débats terminés
RESPECTMon feu qui t'offensait est demeuré couvert ; Et, si cette beauté malgré moi l'a fait naître, J'ai su, pour ton respect, l'empêcher de paraître
RESSERRERPour l'unité de lieu et d'action, ce sont deux règles que j'observe inviolablement ; mais j'interprète la dernière à ma mode, et la première, tantôt je la resserre à la seule grandeur du théâtre, et tantôt je l'étends jusqu'à toute une ville
RETOUREn quoi que mon service oblige votre amour, Vos seuls remercîments me mettent à retour
RETOURAussi bien, m'a-t-on dit, à beau jeu beau retour
RIREElle a cru me braver ; mais je n'en fais que rire
SECONDERIl pensait m'avoir dit le meilleur mot du monde ; Entendant ce haut style, aussitôt je seconde, Et réponds brusquement sans beaucoup m'émouvoir : Vous êtes donc de fer, à ce que je puis voir
SERVAGEClarice, unique objet qui me tient en servage
SOUDAIN, AINESoudain qu'elle m'a vu, Ces mots ont éclaté d'un transport imprévu
SOULASVain et faible soulas en un coup si funeste
SOUVENT... Le peu souvent que ce bonheur arrive, Piquant notre appétit, rend sa pointe plus vive
SUCCESSIF, IVEVotre feu père, dis-je, eut de l'amour pour moi ; J'étais son cher objet, et maintenant je voi Que, comme par un droit successif de famille, L'amour qu'il eut pour moi, vous l'avez pour ma fille
SURLa comédie n'est qu'un portrait de nos actions et de nos discours, et la perfection des portraits consiste en la ressemblance ; sur cette maxime, je tâche de ne mettre en la bouche de mes acteurs....
SÛRETÉMettons-la cependant en lieu de sûreté
TANTTu ne fais pas tant mal
TAPABORIl est temps d'avancer ; baissons le tapabor
TENIRMais si tu ne les perds [tes pas et tes discours], je le tiens à miracle
TOUCHERTouche, cocher
TUERJe me tuais moi-même à tous coups de lui dire Que mon âme pour lui n'a que de la froideur
TYRANSecrets tyrans de ma pensée, Respect, amour, de qui les lois....
VALOIRTu vaux trop ; c'est ainsi qu'il faut, quand on se moque, Que le moqué surtout sorte fort satisfait
VALOIRLe peu que j'y perdrai ne vaut pas m'en fâcher
VENU, UEIl est nouveau venu des universités
VERSMais au lieu d'affaiblir vers toi mon amitié

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