L'oeuvre Esther de Jean RACINE
Ecrit par Jean RACINE
Date : 1689
Citations de "Esther"
Utilisé pour le mot | Citation |
SUJET | Il ne fut jamais sous les cieux Un si juste sujet de larmes |
SUJET | Là tu verras d'Esther la pompe et les honneurs, Et sur le trône assis le sujet de tes pleurs |
SUPERBE | C'est donc ici d'Esther le superbe jardin |
SUPERFLU, UE | Que nous servent, hélas ! ces regrets superflus ? |
SÛR, ÛRE | La mer la plus terrible et la plus orageuse Est plus sûre pour nous que cette cour trompeuse |
SURPRENDRE | On peut des plus grands rois surprendre la justice |
SUSPENDRE | Votre absence en ces lieux suspend toute la joie |
TABLE | Permettez, avant tout, qu'Esther puisse à sa table Recevoir aujourd'hui son souverain seigneur |
TANDIS | Il fait que tout prospère aux âmes innocentes, Tandis qu'en ses projets l'orgueilleux est trompé |
TANT | Jamais tant de beauté fut-elle couronnée ? |
TEINT | Dieux puissants ! quelle étrange pâleur De son teint tout à coup efface la couleur ! |
TEMPÊTE | Je sais par quels ressorts on le pousse, on l'arrête, Et fais, comme il me plaît, le calme et la tempête |
TEMPLE | Tu le vois, tous les jours [Louis XIV], devant toi prosterné, Humilier ce front, de splendeur couronné, Et, confondant l'orgueil par d'augustes exemples, Baiser avec respect le pavé de tes temples |
TENDRE | Jeunes et tendres fleurs par le sort agitées |
TÉNÈBRES | Et l'enfer, couvrant tout de ses vapeurs funèbres, Sur les yeux les plus saints a jeté ses ténèbres |
TENIR | Dieu tient le coeur des rois entre ses mains puissantes |
TERRIBLE | La mer la plus terrible et la plus orageuse Est plus sûre pour nous que cette cour trompeuse |
TIGRE et TIGRESSE | Je ne sais si ce tigre a reconnu sa proie |
TIRER | Et que du sein des monts le marbre soit tiré |
TOMBER | Je tomberai comme une fleur Qui n'a vu qu'une aurore |
TONNERRE | Dieu fit choix de Cyrus avant qu'il vît le jour.... Le fit naître et soudain l'arma de son tonnerre |
TOUR | Quand verrai-je, ô Sion, relever tes remparts, Et de tes tours les magnifiques faîtes ? |
TOUR | Déjà la sombre nuit a commencé son tour |
TOURMENT | Dans les tourments ils laissèrent la vie |
TOUT, TOUTE | Hé quoi ! tout ce que j'aime, Cette Esther, l'innocence et la sagesse même.... Dans cette source impure aurait puisé ses jours ! |
TRACER | Il s'est fait apporter ces annales célèbres Où les faits de son règne avec soin amassés Par de fidèles mains chaque jour sont tracés |
TRAHIR | Moi ! je pourrais trahir le Dieu que j'aime ! |
TRAÎNER | N'était-ce pas assez qu'un vainqueur odieux De l'auguste Sion eût détruit tous les charmes, Et traîné ses enfants captifs en mille lieux ? |
TRAIT | Mais Mardochée, assis aux portes du palais, Dans ce coeur malheureux enfonce mille traits |
TRAME | Ils conjuraient ce Dieu de veiller sur vos jours, De rompre des méchants les trames criminelles |
TRANQUILLE | Quand son roi lui dit : pars, il s'élance avec joie, Du tonnerre vengeur s'en va tout embraser, Et, tranquille, à ses pieds revient le déposer |
TRANSPLANTÉ, ÉE | Jeunes et tendres fleurs par le sort agitées, Sous un ciel étranger comme moi transplantées |
TRÉSOR | Quel climat renfermait un si rare trésor [Esther] ? |
TRIBU | Rompez vos fers, tribus captives |
TRIOMPHE | Que vos heureux enfants dans leurs solennités Conservent de ce jour le triomphe et la gloire ! |
TRIOMPHE | Laissez-le s'applaudir d'un triomphe frivole |
TRIOMPHER | Esther a triomphé des filles des Persans |
TRISTESSE | Comme autrefois David, par ses accords touchants, Calmait d'un roi jaloux la sauvage tristesse |
TROMPER | Je me trompe, ou vos voeux, par Esther secondés, Obtiendront plus encor que vous ne demandez |
TROMPEUR, EUSE | La mer la plus terrible et la plus orageuse Est plus sûre pour nous que cette cour trompeuse |
TRONC | Moi ! je pourrais trahir le Dieu que j'aime ? J'adorerais un dieu sans force et sans vertu, Reste d'un tronc par les vents abattu ? |
TRÔNE | Dieu que la lumière environne.... Et dont le trône est porté par les anges |
TROUBLER | Jamais l'air n'est troublé de ses gémissements |
TROUBLER | Mais je demande au moins que, pour grâce dernière, Jusqu'à la fin, seigneur, vous m'entendiez parler, Et que surtout Aman n'ose point me troubler |
TROUPEAU | Ils [les Juifs] firent d'Amalec un indigne carnage, Et jusqu'aux vils troupeaux tout éprouva leur rage |
TROUVER | Je ne trouve qu'en vous je ne sais quelle grâce Qui me charme toujours et jamais ne me lasse |
TROUVER | Seigneur, si j'ai trouvé grâce devant vos yeux |
TROUVER | Et de tant de mortels à toute heure empressés à nous faire valoir leurs soins intéressés, Il ne s'en trouve point qui, touchés d'un vrai zèle, Prennent à notre gloire un intérêt fidèle |
TUMULTUEUX, EUSE | De soins tumultueux un prince environné, Vers de nouveaux objets est sans cesse entraîné |
TYRANNIE | Tu [Assuérus] ne m'as prodigué tes perfides bienfaits Que pour me faire mieux sentir ta tyrannie |
UNIR | Que peuvent contre lui [Dieu] tous les rois de la terre ? En vain ils s'uniraient pour lui faire la guerre |
USURE | Babylone paya nos pleurs avec usure |
VALOIR | Et de tant de mortels à toute heure empressés à nous faire valoir leurs soins intéressés.... |
VAPEUR | Et l'enfer, couvrant tout de ses vapeurs funèbres, Sur les yeux les plus saints a jeté ses ténèbres |
VASTE | Je ne m'égare point dans ces vastes désirs |
VAUTOUR | La nation entière est promise aux vautours |
VEILLER | Ils conjuraient ce Dieu de veiller sur vos jours |
VERS | Lève-toi, m'a-t-il dit, prends ton chemin vers Suse |
VICTOIRE | C'est peu qu'il ait sur moi remporté la victoire |
VICTORIEUX, EUSE | Retracez-lui d'Esther l'histoire glorieuse, Et sur l'impiété la foi victorieuse |
VIE | Je vois de quel succès leur fureur fut suivie, Et que dans les tourments ils laissèrent la vie |
VIE | Hélas ! si jeune encore, Par quel crime ai-je pu mériter mon malheur ? Ma vie à peine a commencé d'éclore |
VIGILANT, ANTE | On m'élevait alors, solitaire et cachée, Sous les yeux vigilants du sage Mardochée |
VIL, ILE | Mardochée à ses yeux est une âme trop vile.... |
VIN | Quels mets à ce cruel, quel vin préparez-vous ? Le sang de l'orphelin, les pleurs des misérables... C'est son breuvage le plus doux |
VISAGE | Quelle aimable pudeur sur leur visage est peinte ! |
VIVRE | Et qu'à jamais mon nom vive dans leur mémoire |
VOILE | Venez, derrière un voile écoutant leurs discours, De vos propres clartés me prêter le secours |
VOILE | Quand sera le voile arraché Qui sur tout l'univers jette une nuit si sombre ? |
VOIR | Il voit l'astre qui vous éclaire |
VOIR | Je tomberai comme une fleur Qui n'a vu qu'une aurore |
VOIX | Crois-tu que quelque voix ose parler pour lui ? |
VOLER | Ô Dieu, que la gloire couronne, Dieu, que la lumière environne, Qui voles sur l'aile des vents, Et dont le trône est porté par les anges |
VOLER | Le temps vole, et bientôt amènera le jour Où le nom des Hébreux doit périr sans retour |
VOLONTÉ | Il a fait assembler ceux qui savent le mieux Lire en un songe obscur les volontés des cieux.... |
VOULOIR | Un intérêt pressant veut que je vous implore |
ZÈLE | C'est lui, c'est ce ministre infidèle et barbare Qui, d'un zèle trompeur à vos yeux revêtu.... |
ZÉLÉ, ÉE | Mais ce sujet zélé qui, d'un oeil si subtil, Sut de leur noir complot développer le fil |