L'oeuvre Soliman de Jean de MAIRET

Ecrit par Jean de MAIRET

Date : ????

Citations de "Soliman"

Pages 1

Utilisé pour le motCitation
ABÎMERQue les tristes pensers où votre âme s'abîme, Ne vous empêchent pas de prévenir son crime
ACCROIRENon qu'il y fût par un désir de gloire, Comme possible alors il vous l'a fait accroire
AVENTUREEst-il, en ce danger, de jugement perclus ? Ou si par aventure il ne lui souvient plus Que j'ai du sang des siens ses campagnes noyées ?
BLANC-SIGNÉ....C'est un blanc-signé Qu'autrefois par larcin je pris au roi mon père
CENSUREJ'ai besoin d'un remède et non pas de censure
COUCHANT, ANTETout passé qu'est le roi dans un âge penchant, Son fils par caractère est plus près du couchant
COURONNEDe peur que quelque jour, venant à la couronne....
COURT, COURTEEnfin, pour faire court, l'aventure fut telle....
COUVERTMa fourbe est à couvert, l'autre a tout avoué
CRAYONNERSouventefois le ciel en ses augures De nos maux à venir crayonne les figures
DÉDALEBref, perdez tout à fait mon âme épouvantée, Ou l'ôtez du dédale où vous l'avez jetée
DÉDUIRELes puissantes raisons qu'on vient de me déduire Vont ranger mes soupçons au point de se détruire
DÉLICAT, ATECette explication est assez délicate
DISCOUREUR, EUSE.... Impudent discoureur, Tu sauras si mon bras....
DISSEMBLABLEJe leur suis cependant dissemblable en ce point
DOIGTLa guerre est pour sa vie un agréable orage Qui le porte sans cesse à deux doigts du naufrage
DRAPLevez donc ce drap d'or et voyons ce qu'il cache
ÉBAHI, IEMais toi qui tiens nos sens et nos yeux ébahis
ÉCLIPSERUn accident pareil Devrait faire d'horreur éclipser le soleil
EFFRONTERIELe traître, dites-vous, appelle mon voyage Du nom d'effronterie et de libertinage
ENUn désir.... De Tauris en Alep a causé ma venue
ENQUÉRIR (S')Orcambe mille fois s'en est enquis sous main
ENRAGÉ, ÉE....Rustan est enragé de voir Que vous nous commandez avec tant de pouvoir
ENTASSERC'est vouloir entasser offense sur offense
ENVIEAh ! sire, plût au ciel qu'il vous eût pris envie De me laisser en Perse abandonner ma vie !
ÉPANDRERetournez vite au camp où s'épand un murmure
ÉPAULEDéjà Despine était sur l'échafaud, Les cheveux retroussés et les épaules nues
ÉQUIVOQUEVous n'avez pas pris garde à ce sens équivoque Qui fait qu'en vous flattant il semble qu'il se moque
ESPION, ONNEJ'exerce en cette occasion Un plus noble métier que celui d'espion
ÉTOURDIR.... Pour un temps les extrêmes douleurs Étourdissent l'esprit et restreignent les pleurs
ÊTREAh ! sire, êtes-vous donc à vous apercevoir Qu'il sème....
ÊTREIl m'apprit en secret et son nom et son être
FAIREVous faites hors de temps le brave et le rebelle
FAUX, FAUSSELe nom de cavalier que tu portes à faux
FENÊTREBajazet et les siens entrés par les fenêtres Sont dans la grande cour qui demandent les traîtres
FORGEREt sur un incident fortuit et véritable En forger un exprès de nature semblable
FORMELe roi mon père est trop juste et trop bon Pour me faire mourir contre toutes les formes
FORTUIT, ITEUn incident fortuit et véritable
FRAGMENTTâche encor d'ajuster ces fragments ramassés
FRANCHEMENTEt dites franchement ce qu'il faut que je fasse
FRÉQUENTÉ, ÉEUn coin qui du palais est le moins fréquenté
GALERIEUn petit cabinet qui joint la galerie
GIRONUne femme de peu se présente à sa vue Avec un enfant mort couché dans son giron
GRÂCEOui, mais notre retour aurait-il bonne grâce ?
HASARDEUX, EUSESus, sus, Mars et le sort aiment les hasardeux
HEUREJe trouve que pour l'heure il n'est pas à propos De conter comme quoi je perdis le repos
IDOLED'abord nous n'avons su non plus que d'une idole Lui tirer de la bouche une seule parole
IMPORTUN, UNEViendrait-il de nouveau d'une audace importune Pour la centième fois éprouver la fortune ?
INJURIERVotre douleur m'afflige, Comme en m'injuriant votre zèle m'oblige
INSIGNEMalheur insigne
INVENTIONJe ne m'étonne pas que Rustan et la reine Par leurs inventions m'aient rendu criminel
JOINDREAu travers de la tapisserie D'un petit cabinet qui joint la galerie
JOYAURecevez, s'il vous plaît, quelques rares joyaux
JUDICIEUX, EUSELes plus judicieux ne me blâmeront point De joindre encore mieux ce que l'amour a joint
LARGESSECet excès de largesse ou de profusion
LECTUREAh ! seigneur, ce billet n'est point coup d'aventure ; C'est pourquoi hâtez-vous d'en faire la lecture
LIGNEPortez-lui donc ma lettre, où sont en peu de lignes Dépeints tous mes travaux et mes malheurs insignes
LOGERLe soupçon, ce monstre sans pitié, Loge bientôt la haine où logeait l'amitié
LOILa loi de l'État veut que les rois de Thrace....
LUNEEnfin nous éprouvons, à la neuvième lune, Avec pareil hasard différente fortune
MACHINEQue si de tes conseils il forme une machine Qui de mon ennemi retarde la ruine
MAINOrcambre mille fois s'en est enquis sous main
MALSAIN, AINECette explication est assez délicate
MANQUERLui qui, presque en naissant, fut meurtrier d'un autre, Et qui ne peut manquer d'être encore le nôtre
MAUDIT, ITEEt l'ingrat a pu faire un acte si maudit
MENACERTel tremble qui menace
MENER[Il] Mena si bien la fourbe et la tint si secrète....
MÉPRISANT, ANTETermes méprisants
MESUREOn ne peut procéder avec trop de mesure
MINEHélas ! comment veux-tu, chère et fidèle Hermine, Qu'au prince Mustapha je fasse bonne mine ?
MISÉRICORDEAvancez, compagnons, la flèche sur la corde, Et tirez sans respect, ou sans miséricorde
MONDEAllons-nous-en d'ici, j'entends venir du monde
MOQUER (SE)En nous flattant il semble qu'il se moque
MOUCHOIRMais que veut cette esclave avecque ce mouchoir ?
OROr le plus grand dessein qui m'arrête en ces lieux
ORDRECependant donnons ordre à notre sûreté
ORNEMENTGrand prince, en attendant vos ornements royaux, Recevez, s'il vous plaît, quelques rares joyaux
OSLa frayeur de la mort dans mes os a couru
PAPIERSeigneur, j'ai des papiers qu'il faut que je vous montre
PASSERAvant que le jour passe, On saura qui des deux doit régner sur la Thrace
PAYERIl est plus à propos D'apprivoiser la mort en payant de constance, Que de l'effaroucher en faisant résistance
PETIT, ITEÀ ces raisons qui ne sont pas petites
PEUUne femme de peu se présente à ma vue
PIEDJamais roi n'a mis en moins de temps Ni tant d'amis sur pied, ni tant de combattants
PLANIl a dressé le plan de quelque trahison
PLEUVOIRLes avis, les conseils vous pleuvent l'un sur l'autre
PORTERQue tous les serviteurs et les proches des traîtres Portent l'iniquité des parents et des maîtres
PRISONCe fut dans ce voyage et durant sa prison Qu'il étreignit le noeud de cette trahison
PROCÉDEROn ne peut procéder avec trop de mesure
PROFÉRERDes termes dont un jour vous vous repentirez Avec plus de raison qu'ils ne sont proférés
PROMENER....Mes lieutenants ont encor depuis peu Promené dans son camp et le fer et le feu
PROPOSMais changeons de propos, on vient d'ouvrir la porte
QUARTIER....Ayez soin qu'on la mène Comme fille royale au quartier de la reine
QUARTIERMais un page du roi tire Osman à quartier ; Ne désespérons pas ; il lui donne un papier
RACINEEt comme si mes pieds eussent jeté racine, J'ai resté quelque temps immobile....
RÉFÉRERC'est à quoi.... les signes du ciel se doivent référer
REFUSMais s'il faisait refus d'abandonner la tente ?
RÉGNEROn sent croître en régnant le désir de régner
REMÉMORERTu veux, en les niant, qu'on te les remémore
RÉSIPISCENCESous l'espoir mal conçu de sa résipiscence
RESSERRERSes beaux cheveux pendants Que le turban et l'art resserraient au dedans
RIANT, ANTELèvre riante
RICHEÔ don, si tu n'es riche, au moins es-tu nouveau
SEIGNEURNe connaissant que vous de maître et de seigneur
SEMERIl sema des malheurs, il en cueille le fruit
SERRERSerrez-vous contre moi
SIMais, quoique le repos règne en ma conscience, Si ne puis-je endurer avecque patience Des termes dont un jour vous vous repentirez
SOLEILLe vingtième soleil fait son cours maintenant
SOMMEILLERDans l'erreur du soupçon votre raison sommeille
SOUPÇONLe soupçon, ce monstre sans pitié, Loge bientôt la haine où logeait l'amitié
SUPPLIERSouffrez, je vous supplie, Que pour la bienséance au moins on la délie
SURSEOIRSeigneur, que l'intérêt de tant de gens de bien Vous fasse au moins surseoir ce voyage funeste
SURVIVREJe plains bien moins les morts que ceux qui les survivent
TARDIF, IVEUne occasion si tardive à s'offrir
TENDU, UENos ennemis plus forts viennent les arcs tendus
TRAHISONTaire une trahison, c'est presque la commettre
VOICIVoici que de notre heur la fortune jalouse Vient arracher l'époux du sein de son épouse

Pages 1