Définition de RLEMENT

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DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : hur-le-man

DÉFINITIONS

1
Le cri prolongé que fait le loup et que le chien fait quelquefois aussi.
Les dogues gémissants, en hurlements funèbres, Appellent-ils leur maître errant dans les ténèbres ?
de Jean-François DUCIS dans Oscar, I, 2
2
Sémantique : Par extension. Le hurlement de l'ours.
Sa voix [de l'hoazin, sorte d'oiseau] est très forte ; et c'est moins un cri qu'un hurlement : on dit qu'il prononce son nom, apparemment d'un ton lugubre et effrayant
de Georges Louis Leclerc, comte de BUFFON dans Ois. t. IV, p. 147
Sémantique : Par analogie. Cri fort et prolongé.
Allez donc de ce pas par de saints hurlements Vous-mêmes appeler les chanoines dormants
de Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX dans Lutr. IV
Cris de douleur, de colère.
Poussez des cris et des hurlements, parce que le jour du Seigneur est proche
de Isaac Louis Lemaistre de SACY dans Bible, Isaïe, XIII, 6
Des enfants de Lévi la troupe consternée En poussa vers le ciel des hurlements affreux
de Jean RACINE dans Athal. III, 3
Quelquefois elle [Astarté] semblait se ranimer ; mais ce n'était que pour pousser des hurlements
de François de Salignac de La Mothe FÉNELON dans Tél. VIII

HISTORIQUE

1
XIIe s.
Morz est li dux, e teinz e pale Del sang qui del cors li devale ; Od brais, od cris, od uslemenz L'en unt aporté à ses genz
de Benoît de Sainte-Maure dans II, 12465
2
XVIe s.
Tant fut dur le chapplys [le combat], qu'on oyoit par dehors Les hurlemens et cris des miserables corps
de Jean des Mares ou Des Marets, dit Jean MAROT dans V, 157
....Et des sommets mainte nymphe estonnée Par hullemens a chanté l'hymenée
de Joachim DU BELLAY dans IV, 11, recto.
Je n'entendy que les voix très hydeuses, Et hurlemens de bestes dangereuses
de Clément MAROT dans II, 6

ÉTYMOLOGIE

1
Hurler ; Berry, ioûlement ; provenç. udolament. On a dit aussi hullée, hurlée.

Synonymes de HURLEMENT

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