Définition de APPROBATION

DÉFINITIONS - SYNONYME - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : a-pro-ba-sion ; en poésie, de cinq syllabes

DÉFINITIONS

1
Agrément, consentement. Donner son approbation à un projet. Avec votre approbation. La loi fut revêtue de l'approbation du sénat.
2
Jugement ou témoignage favorable. Ce discours eut l'approbation générale. Signes nombreux d'approbation. Approbation bruyante.
Ils recherchèrent l'approbation des Égyptiens
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans Hist. III, 3
L'approbation des hommes est quelque chose de forcé, et qui ne demande qu'à finir
de Bernard le Bouyer de FONTENELLE dans Tournefort.
L'injustice des hommes, toujours portés à ne donner leur approbation qu'aux succès
de Bernard le Bouyer de FONTENELLE dans Chazelles.
Il est vrai que j'ai l'avantage de ne me point faire d'ennemis, et que tous mes ouvrages ont l'approbation des savants
de Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE dans Impr. 3
3
Autorisation donnée par un censeur pour l'impression et la publication d'un livre. Avec approbation et privilége du roi.
Imprimée sans approbation ni privilége
de Blaise PASCAL dans Prov. 2
La Sorbonne n'a pas voulu donner son approbation à mon livre
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans Rép. Exp.
Il était naturel de penser qu'Albani, devenu pape, ferait au moins contre les approbations données à Quesnel ce qu'on avait fait contre les approbations données à Sfondrate
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Louis XIV, Jansénisme.
4
Sémantique : En termes de théologie, pouvoir qu'un évêque donne à un prêtre de prêcher et de confesser dans son diocèse.

SYNONYME

1
APPROBATION, SUFFRAGE. Celui qui donne son approbation à un homme, à une action, à un livre, fait quelque chose d'aussi favorable au fond, mais de moins éclatant dans la forme que celui qui donne son suffrage. L'approbation peut être tacite, le suffrage est manifeste.

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Pour donner quelque approbation [preuve] de leur chrestienté
de Jean CALVIN dans 227
Après soupper pour recreation, Le roy voulut veoir l'approbation [la preuve] De la beauté de sa cité de Bresse
de Jean des Mares ou Des Marets, dit Jean MAROT dans V, 151
C'est une tacite approbation [aveu] du perissement de l'ame avecques le corps, lorsqu'ils se veulent à plein rassasier de biens terrestres, pour ce qu'ils ignorent les celestes
de Francois LANOUE, dit Lanoue Bras de Fer dans 501

ÉTYMOLOGIE

1
Approbatio (voy. APPROUVER). Anciennement on a dit approuvement, et, si on avait formé un mot d'approbationem, il eût été aprovaison.

Synonymes de APPROBATION

Termes proches de APPROBATION