Définition de PROBATION

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE - SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE -

Prononciation : pro-ba-sion ; en vers, de quatre syllabes

DÉFINITIONS

1
Dans quelques ordres religieux, le noviciat, parce qu'on y met comme à l'épreuve les novices.
2
Il se dit aussi du temps d'épreuve qui précède le noviciat.
S'enfermer dans le cloître et recevoir, pendant une année de probation, tant de leçons
de Louis BOURDALOUE dans Pensées, t. II, p. 410
Sémantique : Fig.
Vous n'avez pas eu besoin de probation pour être parfaitement honnête homme
de Jean-Louis GUEZ de BALZAC dans liv. v, lett. 5

HISTORIQUE

1
XIVe s.
Et ce appert à tous sans autre probacion
de Nicolas ORESME dans Eth. 145
2
XVIe s.
La probation est dure, mais nos peres en ont eu d'aussi pressantes, et sont demeurés constants
de Jean CALVIN dans Lettres à Jacques de Bourgogne, p. 126
Je dispute du fait, et dis, puisqu'il n'y a nulle probation legitime, qu'il faut tenir tout cela pour fable
de Jean CALVIN dans Inst. 157

ÉTYMOLOGIE

1
Provenç. proazo, probatio ; espagn. probacion ; ital. probazione ; du lat. probationem, de probare, prouver.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1
Ajoutez :
Sémantique : Par extension.
On pense en Angleterre qu'avant de commencer la peine, il faut [au condamné] un temps de probation en cellule
de JULES SIMON dans Journ. offic. 28 mars 1870, p. 515, 6e col.

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