Définition de SAIN
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DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE - Essayez ces orthographes :
- ADVERSAIRE
- AMBRESAILLES
- ANDRÉ (SAINT)
- ANNIVERSAIRE
- ANTOINE (SAINT-)
- ARCHIDIOCÉSAIN, AINE
- ARRIÈRE-SAISON
- ASSAI
- ASSAILLANT
- ASSAILLEUR
- ASSAILLI, IE
- ASSAILLIR
- ASSAINI, IE
- ASSAINIR
- ASSAINISSEMENT
- ASSAISONNANT, ANTE
- ASSAISONNÉ, ÉE
- ASSAISONNEMENT
- ASSAISONNER
- ASSAISONNEUR
- AUGUSTIN (SAINT-)
- BAISAILLER
- BARTHÉLEMY (SAINT-)
- BERSAILLER
- BESAIGRE
- BESAIGUË
- BESAINE
- BISAÏEUL
- BISAÏEULE
- BISAIGLE
- BISAIGUË
- BISAILLE
- BLANMANSAIS
- BOUT-SAIGNEUX
- BROSSAILLES
- BROUSSAILLEMENT
- BROUSSAILLER
- BROUSSAILLES
- BROUSSAILLEUR, EUSE
- BROUSSAILLEUX, EUSE
- BUISSAIE
- BURSAIRE
- BUSAIGLE
- CASSAILLE
- CERISAIE
- CISAILLÉ, ÉE
- CISAILLEMENT
- CISAILLER
- CISAILLES
- CLAIRE (SAINTE-)
Prononciation : a-dvèr-sê-r'
DÉFINITIONS
1
Celui qui s'oppose à, qui lutte contre. Être l'adversaire de quelqu'un. Il a été l'adversaire de cette loi. Cette femme a été un adversaire persévérant.Ils auront toujours en eux de puissants adversaires
de Blaise PASCAL dans Prov. 1
Qui se hasarderait contre un tel adversaire ?
de Pierre CORNEILLE dans Cid. IV, 5
Mais comme il s'est vu seul contre trois adversaires....
de Pierre CORNEILLE dans Hor. III, 6
.... mes plus dangereux et plus grands adversaires, Si tôt qu'ils sont vaincus, ne sont plus que mes frères
de Pierre CORNEILLE dans Pomp. III, 2
Je vous ai de la paix immolé l'adversaire
de Pierre CORNEILLE dans Sert. V, 3
J'ai tué justement un injuste adversaire
Le détail de l'exactitude que les experts apportèrent à cette affaire est imprimé ; ils se convainquirent parfaitement que l'adversaire de M. Delisle était un plagiaire
de Bernard le Bouyer de FONTENELLE dans Éloges, Delisle.
HISTORIQUE
1
XIe s.L'ame de lui emportent averser [les diables]
dans Rol. 116
Serpenz et guivres, dragon et averser
dans ib. 181
2
XIIe s.Verrunt lur adversarie el temple
dans Rois, 4
L'ame de lui emporte l'averser
dans Ronc. p. 62
Par mi la porte s'en ist tos eslaissiés ; Diex ! com l'esgardent li paien adversier
dans R. de Cambr. 270
[Il] a veü et trové moult mortel aversaire
dans Saxons, 31
3
XIIIe s.Il avoient, entre grans et petis vaissiaus, dix set, et lor aversaire en avoient bien soixante
de Geoffroi de VILLEHARDOUIN dans 170
La seconde esciele [escadron] les secouru vighereusement, et moult chargierent lor aviersaires
dans Chr. de Rains, p. 76
Jà [elle] avoit en son cuer le conseil l'aversier [du diable]
dans Berte, 11
Nostre mort fu presque acordée, dont il avint ainsi que un amirant qui estoit nostre adversaire, cuida que en [on] nous deust touz occire
de Jean, PRINCE DE JOINVILLE dans 248
4
XIVe s.Se un grant segneur estoit prins et se il se humilioit devant son adversaire par paour de mort....
de Nicolas ORESME dans Eth. 49
Paix entre nous et nos adversaires
dans le Menagier, I, 3
5
XVe s.Guerroyer contre les ennemis de N. S. J. C. et les adversaires de la foi chrestienne
de Jean FROISSART dans I, I, 47
Nous en aurons le cueur plus chaud, Et vaincrons mieux nostre adversaire
de BASSEL dans 47
6
XVIe s.Ce n'est que la violence des tyrans et la lascheté des peuples qui lui soit adversaire [opposée]
de Michel de MONTAIGNE dans I, 212
Soubtenir hardiement l'effort des adversaires
de ID. dans III, 169
Pour aller veoir un peu noz adversaires
de Jean des Mares ou Des Marets, dit Jean MAROT dans V, 131
ÉTYMOLOGIE
1
Provenç. adversari, aversari ; espagn. adversario ; ital. avversario ; de adversarius, de adversus(voy. ADVERSE). L'ancien français disait aversier et aversaire, tous deux réguliers, ayant l'accent sur la syllabe qui répond à la syllabe accentuée du latin, adversérius. Aversier signifiait souvent le diable, c'est-à-dire le grand ennemi.