Définition de CENSURER

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : san-su-ré

DÉFINITIONS

1
Relever, reprendre ce qui paraît digne de blâme.
Cette seule rebelle, entre tous mes sujets, Censure mes édits, attaque mes projets
de Jean de ROTROU dans Antig. IV, 6
Il [le peuple] aime à censurer ceux qui lui font la loi
de Pierre CORNEILLE dans Pulchérie, III, 1
Socrate un jour faisant bâtir, Chacun censurait son ouvrage
de Jean de LA FONTAINE dans Fab. IV, 17
Celui qui a la mémoire fidèle et une grande prévoyance est hors du péril de censurer dans les autres ce qu'il a peut-être fait lui-même
de Jean de LA BRUYÈRE dans XII
Prompte à nous censurer, leur adroite éloquence Ressaisit par degrés sa première influence
de C. DELA VIGNE dans Vêp. sic. II, 2
Il est avantageux qu'on blâme, qu'on censure Nos plus sincères actions
de Pierre CORNEILLE dans Imit. I, 12
2
En matière de dogme, condamner.
Quand on eut censuré ses livres à Rome
de Blaise PASCAL dans Prov. 6
Sa doctrine a été censurée par l'université
de Blaise PASCAL dans ib. 13
3
Dans certains corps, infliger la peine disciplinaire de la censure. Cet avocat a été censuré par l'ordre.
4
Se censurer, Nature : v. réfl. Faire la censure l'un de l'autre.
Jupin les renvoya s'étant censurés tous, Du reste contents d'eux....
de Jean de LA FONTAINE dans Fabl. I, 7

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Mais je ne suis pour censurer Vostre mestier : Tous estats tendent à l'argent
de J. LE HOUX dans VII

ÉTYMOLOGIE

1
Censure.

Synonymes de CENSURER

Termes proches de CENSURER