L'oeuvre Clitandre de Pierre CORNEILLE
Ecrit par Pierre CORNEILLE
Date : 1632
Citations de "Clitandre"
Pages 1
Utilisé pour le mot | Citation |
CONCURRENCE | Que si l'on remarque des concurrences dans mes vers, qu'on ne les prenne pas pour des larcins |
DÉSANIMÉ, ÉE | De sorte qu'à présent deux corps désanimés Termineront l'exploit de tant de gens armés |
DÉSISTER (SE) | .... Va-t'en donc et désiste De plus m'offrir une aide à mériter Caliste |
EMPORTER | Ce que demande Horace au poëte qu'il instruit, quand il veut qu'il possède tellement ses sujets qu'il en demeure le maître et les asservisse à soi-même, sans se laisser emporter par eux |
ENTRE-DEVOIR (S') | L'admirable rencontre à mon âme ravie, De voir que deux amants s'entre-doivent la vie |
ÉPLUCHER | Et bien que ma pensée Épluche à la rigueur ma conduite passée |
EXCÈS | Mais tels sont les excès du malheur qui m'opprime |
EXPOSER | Heureux couple d'amants que le destin assemble, Qu'il expose en péril, qu'il en retire ensemble |
EXPRIMER | L'antiquité nous parle de l'écume d'un cheval qu'une éponge jetée par dépit sur un tableau exprima parfaitement |
FARD | Seigneur, moi qui connais le fond de son courage Et qui n'ai jamais vu de fard en son langage |
FAUSSAIRE | Ah ! mes yeux.... Si vous ne m'abusez, si vous n'êtes faussaires, Vous êtes de mon heur les cruels adversaires |
FAVEUR | Ils avaient rendez-vous dans les bois le lendemain au lever du soleil pour en venir aux dernières faveurs |
FEINDRE | Dorise se feint être un jeune gentilhomme contraint pour quelque occasion de se retirer de la cour |
FUITE | Lysarque : N'as-tu point ici vu deux cavaliers aux coups ? - Pymante : Non, monsieur. - Lysarque : Ou l'un d'eux se sauver à la fuite ? |
FUSEAU | Noires divinités qui tournez un fuseau |
GUISE | Il passe le tronçon de la sienne [épée] en la main gauche, à guise d'un poignard |
HEURE | Qu'à bonne heure défait d'un masque et d'une épée, J'ai leur crédulité sous vos habits trompée ! |
INCLÉMENCE | Dans ces funestes lieux où la seule inclémence D'un rigoureux destin réduit mon innocence |
INDIGNE | ....Un cavalier indigne des liens Où l'a mis aujourd'hui la trahison des siens |
LICENCIER | Ce vermillon nouveau qui colore ta joue, M'invite expressément à me licencier |
MIEN | Et d'abord, vous prenant pour ce mien camarade, Mes sens d'aise aveuglés ont fait cette escapade |
MISE | Il est impossible qu'on s'imagine qu'à des personnes de votre rang et à des esprits de l'excellence du vôtre, on présente rien qui ne soit de mise, puisqu'il est tout vrai que vous avez un tel dégoût des mauvaises choses.... |
MOLLEMENT | Qu'au reste les veneurs, allant sur leurs brisées, Ne forcent pas le cerf s'il est aux reposées ; Qu'ils prennent connaissance et pressent mollement, Sans le donner aux chiens qu'à mon commandement |
MONSEIGNEUR | Monseigneur, je prends avantage de ma témérité |
OCCULTE | Sire, ajoutez du ciel l'occulte providence ; Sur deux amants il verse une même influence |
OÙ | Où que soit Rosidor, il le suivra de près |
OUVRIR | De semblables secrets ne s'ouvrent pas à moi |
PARAÎTRE | Toi, pense à te guérir, et crois que, pour le mieux, Je ne veux pas montrer ce perfide à tes yeux ; Sans doute qu'aussitôt qu'il se ferait paraître.... |
PARAVANT QUE | Cette soif s'éteindra ; ta prompte guérison, Paravant qu'il soit peu, t'en dira la raison |
PART | Laisse la feinte à part.... |
PEINE | Ma soeur, l'heure s'avance, et nous serons à peine, Si nous ne retournons, au lever de la reine |
PÉRIODE | Puisque les sciences et les arts ne sont jamais à leur période, il m'est permis de croire qu'ils [les anciens] n'ont pas tout su |
PERMISSION | Ce cavalier [la tragédie de Clitandre] n'eût jamais osé vous aller entretenir de ma part, si votre permission ne l'en eût autorisé et comme assuré que vous l'aviez en quelque sorte d'estime |
PIED | Nous sommes seul à seul ; quoi ! ton peu d'assurance Ne met plus qu'en ces pieds sa dernière espérance ? |
POIL | Bourreau, qui, secondant son courage inhumain, Au lieu d'orner son poil, déshonores sa main |
POINTE | Il est mêlé de pointes, comme dans cette première ; mais ce n'était pas alors un si grand vice dans le choix des pensées, que la scène en dût être entièrement purgée |
PORT | ... Pour le port de si bonnes nouvelles, C'est trop peu d'un baiser |
PRENDRE | Cependant, malheureux, à qui me dois-je prendre D'une accusation que je ne puis comprendre ? |
PROVINCE | Je tiens l'éloignement pire que le trépas ; Et la terre n'a point de si douce province Où le jour m'agréât loin des yeux de mon prince |
QUELQUE | Attendez, il y peut avoir quelques huit jours |
REFLATTER | Je flattais ton image, elle me reflattait ; Je lui faisais des voeux, elle les acceptait |
RELÂCHER | J'ai honte que mon coeur, auprès d'elle attaché, De son ardeur pour vous ait souvent relâché |
SÉDUIT, UITE | Rosidor, séduit d'un faux cartel |
SONDE | Ami, ne porte plus la sonde en mon courage |
SUPERCHERIE | Voyons si le projet ne saurait avorter, Si la supercherie.... - Elle est si bien tissue Qu'il faut manquer de sens pour douter de l'issue |
SUPPLICE | .... tu veux donc vivre en d'éternels supplices ? |
TIRER | Et l'air de son visage a quelque mignardise Qui ne tire pas mal à celle de Dorise |
TROMPEUR, EUSE | Nous changeons bien d'habits, mais non pas de courages ; Et ces masques trompeurs de nos conditions Cachent, sans les changer, nos inclinations |
Pages 1