L'oeuvre Jeannot et Colin de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE
Ecrit par François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE
Date : 1764
Citations de "Jeannot et Colin"
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Utilisé pour le mot | Citation |
ARME | On a perdu l'habitude de faire peindre ses armes aux portières de son carrosse |
ARPENTER | Ses terres, il les fera arpenter pour son argent |
BROCHURE | Ils font contre vous des brochures que vous ne lisez pas |
CAHOTÉ, ÉE | Il y avait dans la chaise roulante un jeune homme grossièrement vêtu ; sa petite femme était cahotée à côté de lui |
CAMARADE | Eh, mon Dieu ! s'écria-t-il, je crois que c'est là Jeannot ; le petit homme rebondi ne fait qu'un saut et court embrasser son ancien camarade |
CERVEAU | Un seigneur comme M. le marquis ne doit pas se dessécher le cerveau dans ces vaines études |
CONGRATULER | Colin lui fit [à Jeannot] ces lignes pour le congratuler |
CONSIDÉRATION | Un théatin qui ne dirigeait que des femmes de la première considération |
COUR | Adieu, il y a une dame de la cour qui m'attend |
DÉBROUILLER | S'il veut débrouiller l'antiquité de sa noblesse qui remonte aux temps les plus reculés, il enverra chercher un bénédictin |
DÉMÉNAGER | Des huissiers déménagent la maison de M. Jeannot |
DILIGENCE | Je vais faire mes diligences pour être payé de mes gages |
ÉPUISER | Il dépensa beaucoup, pendant que ses parents s'épuisaient encore davantage à vivre en grands seigneurs |
ÉTOUFFER | On étouffe l'esprit des enfants sous un amas de connaissances inutiles ; mais de toutes les sciences la plus absurde, à mon avis, et celle qui est la plus capable d'étouffer toute espèce de génie, c'est la géométrie [paroles mises dans la bouche d'un précepteur ignorant] |
FÊTÉ, ÉE | Vous savez que tout ce qui devient commun est peu fêté |
FIL | Dès qu'on est dans le fil de l'eau, il n'y a qu'à se laisser aller ; on fait sans peine une fortune immense |
FIN | Vous avez très bien remarqué, madame, que la grande fin de l'homme est de réussir en société ; de bonne foi, est-ce par les sciences qu'on obtient ce succès ? |
FORT, ORTE | Enfin après avoir examiné le fort et le faible des sciences, il fut décidé que monsieur le marquis apprendrait à danser |
FORTUNE | Vous demandez comment on fait ces grandes fortunes, c'est parce qu'on est heureux |
GRACIEUX, EUSE | Madame à ce discours embrassa le gracieux ignorant |
GROSSIÈREMENT | Il y avait dans la chaise un jeune homme grossièrement vêtu |
HISTOIRE | Il n'y a certainement d'agréable et d'utile que l'histoire du jour ; toutes les histoires anciennes, comme le disait un de nos beaux esprits, ne sont que des fables convenues |
INFORMER | S'informe-t-on à souper si Clodion le chevelu a passé le Rhin ? |
INITIER | Non, sans doute, s'écria la marquise de la Jeannotière, que ses charmes avaient initiée quelquefois dans le beau monde |
LUNE | Quel quantième de la lune avons-nous ? Faudra-t-il que M. le marquis se tue à calculer une éclipse, quand il la trouve à point nommé dans l'almanach, qui lui enseigne de plus les fêtes mobiles, l'âge de la lune et celui de toutes les princesses de l'Europe ? |
MONSIEUR | C'était un ordre de monsieur son père de faire venir monsieur son fils à Paris |
NÉANT | Colin sentit son néant et pleura |
PART | Jeannot fut bientôt de part dans l'entreprise |
PART | Je t'apprendrai le métier, il n'est pas bien difficile ; je te mettrai de part, et nous vivrons gaiement dans le coin de la terre où nous sommes nés |
PIED | Comme il y avait toujours dans ses vers quelques pieds de plus ou de moins qu'il ne fallait, il les faisait corriger moyennant vingt louis d'or par chanson |
PRÉFÉRENCE | Allez chez cette pauvre femme, et dites-lui que je lui veux du bien : j'ai besoin d'une femme de chambre, et je lui donnerai la préférence |
PRISE | Voici bien d'autres nouvelles, dit-il : des huissiers déménagent la maison de Monsieur et de Madame ; tout est saisi par des créanciers ; on parle de prise de corps |
PRIVAUTÉ | Jeannot et Colin avaient ensemble de petites privautés dont on se ressouvient avec agrément |
PROTECTION | Jeannot tendant la main à Colin avec un air de protection assez noble |
PUISSAMMENT | Un brave laboureur.... qui, après avoir payé la taille, le taillon, les aides et gabelles, le sou pour livre, la capitation et les vingtièmes, ne se trouvait pas puissamment riche au bout de l'année |
PUPILLE | Le père et la mère donnèrent un gouverneur au jeune marquis ; ce gouverneur, qui était un homme du bel air et qui ne savait rien, ne put rien enseigner à son pupille |
REBONDI, IE | Le petit homme rebondi ne fait qu'un saut, et court embrasser son ancien camarade |
RENVERSÉ, ÉE | La tête du jeune homme fut bientôt renversée |
RIVAGE | Dès qu'on est dans le fil de l'eau, il n'y a qu'à se laisser aller ; on fait sans peine une fortune immense ; les gredins qui du rivage vous regardent voguer à pleines voiles, ouvrent des yeux étonnés |
ROMAN | Faites des romans, lui dit un bel esprit qui était là ; c'est une excellente ressource à Paris |
SENTIR | Colin sentit son néant et pleura |
SOURIRE | Jeannot monta en chaise en tendant la main à Colin avec un sourire de protection assez noble |
SUFFIRE | Il suffit que M. le marquis ait du goût ; c'est aux artistes à travailler pour lui |
TAILLON | Un brave laboureur.... qui, après avoir payé la taille, le taillon, les aides et gabelles, le sou pour livre, la capitation et les vingtièmes, ne se trouvait pas puissamment riche au bout de l'année |
TÊTE | Je suis à la tête d'une bonne manufacture de fer étamé et de cuivre |
TOURNÉ, ÉE | Mon garçon, tu me parais assez bien tourné, lui dit l'officier ; si tu veux entrer dans ma compagnie, je te donnerai un bon engagement |
TUER | Faudra-t-il que M. le marquis se tue à calculer une éclipse, quand il la trouve à point nommé dans l'almanach ? |
VINGTIÈME | Après avoir payé le sou pour livre, la capitation et les vingtièmes |
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