Définition de PUPILLE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : pu-pi-l'

DÉFINITIONS

1
Mineur et orphelin de père et de mère ou de l'un des deux seulement, qui est sous la conduite d'un tuteur. Un pupille. Une pupille.
Jugez pour le pauvre et pour le pupille ; justifiez le faible et le pauvre
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans Polit. VIII, I, 1
Oh ! que ta main par là va sauver de pupilles !
de Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX dans Épître I
Cette personne est... la pupille de votre tuteur
de Pierre Augustin Caron de BEAUMARCHAIS dans le Barb. II, 2
Les rois voisins, qui en naissant avaient trouvé Louis déjà vieilli sur le trône, se fussent regardés comme les enfants et les pupilles d'un si grand roi
de Jean-Baptiste MASSILLON dans Or. fun. Louis le Grand.
2
Il se dit quelquefois d'un enfant par rapport à son gouverneur.
Le père et la mère donnèrent un gouverneur au jeune marquis ; ce gouverneur, qui était un homme du bel air et qui ne savait rien, ne put rien enseigner à son pupille
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Jeannot.
3
Pupilles de la garde, corps d'enfants ou de jeunes gens qui était attaché à la garde de Napoléon Ier.

HISTORIQUE

1
XIVe s.
Hennequin qui estoit et est desaagez, orphenes, pupilles et menres [moindre] d'ans
de Victor Henri-Joseph Brahain, dit DU CANGE dans aagiatus.
2
XVe s.
Jehan Lommes aagié de vingt ans ou environ, pupille de pere et de mere, et sans gouvernement d'autre gent
de Victor Henri-Joseph Brahain, dit DU CANGE dans pupillarietas.
Regnault de Laval escolier et l'un des pupilles [pensionnaires] du dit Cordier
de Victor Henri-Joseph Brahain, dit DU CANGE dans ib.
3
XVIe s.
Prescription de dix, vingt, ni de trente ans ne court contre les pupils, ni en effet contre les mineurs, en estant relevés tout aussitost qu'ils le requierent
de Antoine LOYSEL dans 718

ÉTYMOLOGIE

1
Provenç. pupilli ; espagn. pupilo ; ital. pupillo ; du lat. pupillus, diminutif de pupus, petit garçon (voy. POUPÉE).

Synonymes de PUPILLE

Termes proches de PUPILLE