L'oeuvre Le jeu de l'amour et du hasard de Pierre de MARIVAUX

Ecrit par Pierre de MARIVAUX

Date : 1730

Citations de "Le jeu de l'amour et du hasard"

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Utilisé pour le motCitation
COIFFEUR, EUSELe soldat d'antichambre de monsieur vaut bien la coiffeuse de madame
DOMESTIQUEJe n'aime pas l'esprit domestique
ESCAMOTERTu pourrais bien aussi escamoter Dorante à ta maîtresse
EXPIRERElle n'est mariée qu'avec une figure qui sort d'un cabinet, qui vient à table, et qui fait expirer de langueur, de froid et d'ennui tout ce qui l'environne
FAMEUX, EUSEC'est fameux ! Hé ! je me connais bien aussi, et je n'ai pas là une fameuse connaissance
FATSilvia : Volontiers un bel homme est fat, je l'ai remarqué. - Lisette : Oh ! il a tort d'être fat, mais il a raison d'être beau
FIEROui, fiez-vous-y, à cette physionomie si prévenante, qui disparaît un quart d'heure après, pour faire place à un visage sombre
FONDERVous avez fondé notre bonheur pour la vie en me laissant faire
GARANTIRCertifier qu'on aura ceci ou cela Demain je me garantis adorée
GÂTERLes gens indifférents gâtent tout
GENSAh ! les sottes gens que nos gens !
GLACEFais comme tu voudras [tutoie-moi, si tu veux], Bourguignon, voilà la glace rompue, puisque cela divertit ces messieurs
HAUT, AUTENon pas dans le fond que je craigne qu'elle t'aime ; elle me paraît avoir le coeur trop haut pour cela
HÉTÉROCLITETant pis ! tant pis ! mais voilà une pensée bien hétéroclite !
IRRÉGULIER, ÈREJe vous fais d'abord mes excuses de tout ce que mes discours ont pu avoir d'irrégulier dans nos entretiens
Allons, j'avais grand besoin que ce fût là Dorante
MAGOTVoyez cette magotte, avec qui, depuis une heure, j'entre en confusion de ma misère !
MALADEComment ! elle consent à t'épouser ? - La voilà bien malade !
MARTINETQuand je vous aurais vue, le martinet à la main, descendre à la cave, vous auriez toujours été ma princesse
MÉNAGEMENTTâchez de parler de votre maître avec un peu plus de ménagement que vous ne faites
MESQUIN, INELe présent qu'il vous fait ne le ruinera pas, il est bien mesquin
METTREAhi ! ah ! je ne sais plus où me mettre
MOMENTJ'ai besoin à tout moment d'oublier que je l'écoute
ORTHOGRAPHETu sais bien que nous nous sommes promis fidélité, en dépit de toutes les fautes d'orthographe
PILLERMonsieur Bourguignon, vous avez pillé cette galanterie-là quelque part
PLOMBÉ, ÉEJe la trouvai toute battue, le teint plombé, avec des yeux qui venaient de pleurer
RABATTREC'est un homme de condition qui m'est prédit pour époux, et je n'en rabattrai rien
RÉGLÉ, ÉENous voilà, grâce au ciel, en conversation réglée
REMERCIERPour moi, je n'ai jamais vu Dorante ; il était absent quand j'étais chez son père ; mais, sur tout le bien qu'on m'en a dit, je ne saurais craindre que vous vous remerciiez ni l'un ni l'autre
RIREVous auriez dit qu'il sortait de la conversation la plus badine, sa bouche et ses yeux riaient encore
RONDELET, ETTEChère petite main rondelette et potelée, je vous prends sans marchander
SENTIRJe ne suis qu'une suivante, et vous me le faites bien sentir
SOUQUENILLEVoulez-vous gager que je l'épouse avec la casaque sur le corps, avec une souquenille si vous me fâchez ?
TRAVESTIRActuellement la maîtresse et la servante se travestissent
TRINQUEROh ! je n'ai jamais refusé de trinquer avec personne
TUTOYERBourguignon, ne nous tutoyons plus, je t'en prie
VALETAILLEMaudite soit la valetaille qui ne saurait nous laisser en repos !

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