Définition de RAVINE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : ra-vi-n'

DÉFINITIONS

1
Espèce de torrent d'eau pluviale qui se précipite d'un lieu élevé.
Cette prompte ravine
de BRÉBEUF dans Phars. IV
Nom donné dans les Antilles à de petits cours d'eau qui descendent des montagnes.
2
Lieu creusé par un torrent.
Nous pensâmes verser mille fois dans des ravines que nous eussions fort aisément évitées, si nous eussions eu seulement la lumière d'une petite bougie ; mais c'est une belle chose que de ne voir ni ciel ni terre
Ce n'est pas seulement des hommes à combattre ; c'est des montagnes inaccessibles, c'est des ravines et des précipices....
Dans toutes les collines et montagnes calcaires, les lits supérieurs sont les moins compactes et les plus tendres, en sorte que les eaux ont aisément entamé la superficie du terrain, et formé la première ravine qui a dirigé leur cours
de Georges Louis Leclerc, comte de BUFFON dans 4e ép. nat. Oeuv. t. XII, p. 228
Dans la ravine desséchée d'un torrent

HISTORIQUE

1
XIIe s.
Od [avec] la rabine [rapidité] des chevaux E od l'encuntre des vassaus [dans un combat]
de Benoît de Sainte-Maure dans II, 5271
2
XIIIe s.
Les larmes de son cuer courent de tel ravine, Que ses manteaus en mouille [son manteau en est mouillé] et ses bliaus d'ermine
de AUDEFR. LE BAST. dans Romancer. p. 24
Belin [le bélier] s'esmuet de grant ravine [vitesse]
dans Ren. 6425
3
XVe s.
Là estoient ces archers d'Angleterre habiles et legers, et qui traioient par art et par avis, et de tel ravine que grant hideur estoit à regarder
4
XVIe s.
... Après ravine d'eau [grande pluie] Selon son veuil la gelée survint
de Clément MAROT dans III, 182
Leur place de bataille estoit entrecoupée de ravines, sans lesquelles ils estoient accablez de coups de canon

ÉTYMOLOGIE

1
Provenç. rabina ; du lat. rapina (voy. RAPINE).

Synonymes de RAVINE

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Phonétiquement proche de RAVINE