Définition de RAPINE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : ra-pi-n'

DÉFINITIONS

1
Action de ravir quelque chose par violence.
Des brigands réunis que la rapine assemble
De voleurs déterminés, ils [les chats] deviennent seulement, lorsqu'ils sont bien élevés, souples et flatteurs comme les fripons ; ils ont la même adresse, la même subtilité, le même goût pour faire le mal, le même penchant à la petite rapine
Ce qui est ravi.
Des guerriers très grossiers vivant de rapine
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Lois de Minos, notes.
2
Volerie, larcin, concussion.
Les rapines des impies seront leur ruine, parce qu'ils n'ont pas voulu agir selon la justice
de Isaac Louis Lemaistre de SACY dans Bible, Prov. de Salom. 21, 7
Les Germains, comme eux [Romains], deviendront Gens de rapine et d'avarice
La rapine et l'orgueil sont les lois de la terre
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Agathocle, III, 2
Aristophane peignait fortement l'insolence et les rapines de ce Cléon qu'il haïssait, et qui était à la tête de la république

HISTORIQUE

1
XIIe s.
Ne voilez [veuillez] esperer en iniquité, et ravines ne vous chielt [chaille] à cuveiter
dans Liber psalm. p. 80
2
XIIIe s.
Et l'escriture dist que Diex ne voet pas iestre siervis de tolte ou de rapine
dans Chr. de Rains, p. 198
Après les grans dons viennent les rapines ; car, quant li hom devient poures et besoignous par doner, il est constreinz de prendre de l'autrui
Lor mestier defaut et decline ; Li plusor vivent de rapine
de RUTEBEUF dans 224
3
XIVe s.
Ceulx desquels il esperoit povoir aquerre aucun proufit par praie et par rapine
de Pierre BERCHEURE dans f° 23, verso
La seconde branche d'avarice si est rapine
dans Ménagier, I, 3

ÉTYMOLOGIE

1
Provenç. et ital. rapina, du lat. rapina, de rapere, ravir.

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