Définition de BQUOT

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE - SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE -

Prononciation : é-pô-lé

DÉFINITIONS

1
Rompre, démettre l'épaule, en parlant des animaux. Épauler un sanglier.
2
Prêter l'épaule, assister, aider à. Je vous épaulerai de mon crédit.
C'est bien la moindre chose que nous devions faire que d'épauler de nos louanges le vengeur de nos intérêts
3
Sémantique : Terme de guerre. Épauler des troupes, les mettre à l'abri du feu de l'ennemi par un épaulement.
4
Épauler un fusil, l'appuyer contre l'épaule pour faire feu.
5
Sémantique : Terme de coutellerie. Faire baisser une partie et monter l'autre à l'aide de la lime et du marteau.
Sémantique : Terme de menuisier. Diminuer la largeur d'un tenon pour qu'elle soit égale à celle de la mortaise.
6
S'épauler, Nature : v. réfl. En parlant des quadrupèdes, se blesser à l'épaule. Ce cheval s'est épaulé.
Sémantique : Terme d'horticulture. Un arbre s'épaule, quand il périt d'un côté et porte sa séve du côté opposé.
7
S'épauler, se donner réciproquement de l'appui, du secours.
J'y consens, repartit-il : je vais à mon rendez-vous, et nous nous épaulerons s'il en est besoin
8
Terme militaire. S'épauler, se couvrir d'un épaulement.

HISTORIQUE

1
XIIIe s.
Nus ne puet avoir drap espaulé, c'est à savoir drap delquel la chayne ne fust ausi bone au milieu come aus lisieres
dans Liv. des mét. 121
2
XIVe s.
Mais le cheval qu'il ot s'espaula, ce dist-on
dans Guesclin. 17607
3
XVe s.
Long col ai, mal suy espaulez [j'ai mauvaises épaules]
de Eustache DESCHAMPS dans Poésies mss. dans LACURNE

ÉTYMOLOGIE

1
Épaule.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1
ÉPAULER. - HIST. XIIIe s. Ajoutez :
Et s'il i a aucun qui cheval ait tués Qu'il n'ait sur quoi monter, ou cheval espaulés
dans Brun de la Montaigne, V. 2614, éd. P. Meyer, Paris, 1875

Synonymes de ÉPAULER

Termes proches de ÉPAULER

Phonétiquement proche de ÉPAULER