Définition de PARQUE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : par-k'

DÉFINITIONS

1
Chacune des trois déesses qui filaient, dévidaient et coupaient le fil de la vie des hommes (on met une majuscule) ; elles appartiennent au polythéisme latin. Les Parques sont Clotho qui file, Lachésis qui dévide, et Atropos qui coupe le fil de la vie.
Les Parques d'une même soie Ne dévident pas tous nos jours
de François de MALHERBE dans III, 1
.... La main des Parques blêmes De vos jours et des miens se joue également
de Jean de LA FONTAINE dans Fabl. XI, 8
La Parque à filets d'or n'ourdira point ma vie : Je ne dormirai point sous de riches lambris
de Jean de LA FONTAINE dans ib. XI, 4
Qu'on ne voit point mes pas sous l'âge chanceler, Et qu'il reste à la Parque encor de quoi filer
de Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX dans Sat. I
La Parque sur nos pas fait courir devant elle Midi, le soir, la nuit, et la nuit éternelle
de André CHÉNIER dans Élég. XXXIII
2
La mort.
Oui, je lui ferai voir par d'infaillibles marques Qu'un véritable amour brave la main des Parques
de Pierre CORNEILLE dans Hor. IV, 5
Que mon fils soit enlevé par la Parque, Ou que le ciel le rende à mes souhaits
de Jean de LA FONTAINE dans Fauc.
La Parque, ravissant ou son fils ou sa fille, A-, t-elle moissonné l'espoir de sa famille ?
de Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX dans Sat. X
3
Les Parques du Nord sont les Valkyries.

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Ô que trois et quatre fois heureux soient ceux qui plantent choux ! Ô Parces, que ne me filastes vous pour planteur de choux !
de François RABELAIS dans IV, 18

ÉTYMOLOGIE

1
Lat. Parca, que quelques-uns tirent de parcere, épargner, par antiphrase, attendu que les Parques n'épargnent personne. Preller le rattache à partus, enfantement, y voyant des déesses présidant aux naissances ; mais comment expliquer le t changé en c ? D'autres rapprochent parca de pars, partiri.

Synonymes de PARQUE

Termes proches de PARQUE

Phonétiquement proche de PARQUE