L'oeuvre Harold de Alphonse de LAMARTINE

Ecrit par Alphonse de LAMARTINE

Date : ????

Citations de "Harold"

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Utilisé pour le motCitation
ABORDAGEHarold, le sabre en main, s'élance à l'abordage
ADIEU[Ô nature] Quoi donc ! n'aimes-tu pas au moins celui qui t'aime ? N'as-tu pas de pitié pour notre heure suprême ? Ne peux-tu, dans l'instant de nos derniers adieux, D'un nuage de deuil te voiler à mes yeux ?
ADORERAh ! j'aurais dû peut-être.... Et courbant sous sa foi ma raison qui l'ignore [Dieu], L'adorer dans la langue où l'univers l'adore
ALCÔVELà, sous l'alcôve sombre.... Une jeune beauté dort sur un lit d'ébène
BALAYERDelphes n'a plus d'oracles ; Le temps a balayé le temple et les miracles
BRICKUn page et deux coursiers attendent, et plus bas, Un brick aux flancs étroits sous son poids se balance
CERCEAU[Il] Vole au vallon, courbe un myrte en cerceau, Pour ombrager ton enfant qui sommeille
CHASSERDonner la chasse, poursuivre pour prendre.... Les Delhys et les Slaves, Vils esclaves dressés à chasser aux esclaves
CLÉMATITELa clématite en fleurs se suspend aux arcades
COMPRIMÉ, ÉEDors, murmurait Harold, d'une voix comprimée, Toi que je vais quitter....
DENIERUne larme.... c'est là ce funèbre denier, Ce tribut qu'à la mort tout mortel doit payer
ÉVANGILESes compagnons [de Byron allant en Grèce] épars, groupés sur le navire, Ne parlent point entre eux de foi ni de martyre, Ni des prodiges saints par la croix opérés, Ni des péchés remis dans les lieux consacrés ; D'un plus fier évangile apôtres plus farouches, Des mots retentissants résonnent sur leurs bouches : Gloire, honneur, liberté, grandeur, droit des humains ....
EXTASETon sein, oppressé par l'extase, Se soulevait sous ses transports
FABLELà [en Grèce], l'histoire ou la Fable ont semé leurs grands noms Sur des débris sacrés, sur les mers, sur les monts
FILLes guerriers aiguisaient le fil de leurs épées
GOUVERNEROù va-t-il ? il gouverne au berceau du soleil [vers l'Orient]
GRAVIRUn seul passage encore à la fuite est ouvert : Leurs enfants dans les bras, les mères y gravissent
HOCHET....l'homme qui touche à son adolescence, Brise les vains hochets de sa crédule enfance
LIELa coupe où nous buvons a toujours une lie
MORSLe voyez-vous... Abandonner le mors à son fougueux coursier ?
NUAGETant qu'il brille ici-bas, tout astre a son nuage
OSCes bronzes, ces tambours qui, pleurant les héros, D'un dernier bruit de gloire accompagnent leurs os
PANLe dieu qu'adore Harold est cet agent suprême, Ce Pan mystérieux, insoluble problème, Grand, borné, bon, mauvais, que ce vaste univers Révèle à ses regards sous mille aspects divers
PAVÉEn voyant l'étranger, d'un pied silencieux, Fouler avec respect le pavé de ces lieux
PIEDL'espace qu'en ces lieux je couvre de mon pied A suffi pour ces saints : c'est là qu'ils ont prié
PRESSERLa vertu ! Eh bien ! pressons ce mot jusqu'à ce qu'il se brise
PRISMEDes cascades l'écume errante Faisait autour de toi, sur un tapis de fleurs, De son prisme liquide ondoyer les couleurs
QUIMépris des préjugés sous qui rampe la terre
RALLUMEREt, quand le saint vieillard, au retour du matin, Vint rallumer la lampe éteinte avec l'aurore
RAVI, IETriomphe, disait-il, immortelle nature, Tandis que devant toi ta frêle créature, Élevant ses regards de ta beauté ravis, Va passer et mourir ; triomphe ! tu survis !
RETENTISSANT, ANTEDes mots retentissants résonnent en leurs bouches : Gloire, honneur, liberté, grandeur, droit des humains....
RONDENotre foule en s'ouvrant forme une ronde immense
SAIEL'Épirote au front chauve, L'Étolien couvert d'une saie au poil fauve
SATURNE[La nature] être sans attributs, force sans providence, Exerçant au hasard une aveugle puissance, Vrai Saturne, enfantant, dévorant tour à tour, Faisant le mal sans haine et le bien sans amour
SCEPTIQUENon ; du sceptique Harold le doute est la doctrine ; Le croissant ni la croix ne couvrent sa poitrine
SURMONTERComme le flot captif qui, bouillant dans le vase, S'enfle, frémit, s'élève et surmonte ses bords

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