L'oeuvre Le chevalier à la mode de Florent Carton, sieur d'Ancourt, dit DANCOURT

Ecrit par Florent Carton, sieur d'Ancourt, dit DANCOURT

Date : 1687

Citations de "Le chevalier à la mode"

Pages 1

Utilisé pour le motCitation
AIMERJ'aime bien mieux qu'elle aille le chercher que non pas qu'elle l'attende chez moi
BARBOUILLERJe la connais ; elle se croit offensée, et elle est femme à vous barbouiller terriblement dans le monde
CARROUSELSix grands laquais, plus chamarrés de galons que les estafiers d'un carrousel
CHÈVREElle est prompte à prendre la chèvre
CHROMATIQUEAh ! madame, vous ne m'aimez plus, puisque vous êtes insensible au chromatique dont cet air est tout rempli
CLINQUANTQuoi ! votre personne qui est toute de clinquant, votre grand carrosse doré qui roule pour la première fois
CONSCIENCEOh ! puisque c'est un mariage de conscience, je n'ai plus rien à vous dire
CONSÉQUENCEJe viens de me souvenir que j'ai une affaire de conséquence, qui ne me permet pas d'attendre
COURIRC'est ce même chevalier que mademoiselle votre fille court aux Tuileries
CRASSEUX, EUSEMon mari étant mort, Dieu merci, M. Serrefort ne m'est plus rien ; cependant il semble à ce crasseux qu'il me soit de quelque chose
DEMEURERServez-vous du mot de madame, je vous prie, ou demeurez chez M. votre père
DÉVISAGERJe vais chercher le chevalier, madame, et je le dévisagerai si je le trouve
DIABLESSEUne femme diablesse est quelquefois pire qu'un vrai diable
DIANTREAh ! ah ! ceci ne vaut pas le diantre pour M. Mignard
DOUBLEAh ! la double enragée ; c'est donc elle qui a donné à ma fille la connaissance....
ÉCUYERComment donc, madame, un écuyer ? êtes-vous femme à écuyer ?
ENDETTÉ, ÉEOui, j'aimerais mieux être la marquise la plus endettée de toute la cour que de demeurer veuve du plus riche financier de France
ÉPINGLEJe crois que le plus sûr est de ne me point mêler de tout cela et de tirer adroitement mon épingle du jeu
ÊTREEt pourquoi lui dire que je n'y suis pas ? est-ce pour les personnes comme elle qu'on n'y veut pas être ?
FREDAINEIl n'y a personne en ce logis, et nous pouvons parler en assurance de nos fredaines
FRINGANT, ANTECes chevaux fringants qui éclaboussent les gens de pied
FURIEUSEMENTIl faudrait que ma tante se dépêchât, car M. le marquis des Guérets qui m'aime, a furieusement d'impatience
GUEULERMorguenne ! à qui en avez-vous ? comme vous gueulez !
GUEUX, EUSEC'est du fond d'un vieux carrosse traîné par deux chevaux étiques, que cette gueuse de marquise m'a fait insulter par des laquais tout déguenillés
HARENGÈREEt quoique vous soyez persuadée que la raison est pour vous, faut-il pour cela faire la harengère comme vous faites ?
HAUT, AUTEMme Patin : Qu'est devenu le chevalier ? - Lisette : Il a fait haut le pied, dès que vous avez eu le dos tourné
JARNONCEEt jarnonce ! quand il dirait vrai pour la baronne, comment se tirerait-il d'affaire pour votre nièce ?
JUSTAUCORPSCe misérable poëte à qui vous donnâtes ce vieux justaucorps qui vous avait tant servi à la chasse
LAVERPouvez-vous vous laver d'un procédé si malhonnête ?
LE, LA, LESCrispin : J'ai une lettre qui vous expliquera toute chose. - Le chevalier : Voyons donc, donne-la-moi ; l'est-ce là ?
MERCIMerci de ma vie, le premier qui avance, je lui donnerai de ces deux épées dans le ventre
MILLEQuarante bonnes mille livres de rente sont quelque chose de bon
MINAUDERIECe sont vos minauderies qui m'ont enlevé le coeur du chevalier
MONTÉEDescendez par la montée ; on vous le permet, mais dépêchez-vous
NÉGLIGÉ, ÉEPar ma foi, voilà le plus élégant négligé qu'on ait jamais vu
NEZPeu s'en est fallu que son portier ne vous ait fermé la porte au nez
OREILLEÔtez-vous de là, vous, ma mie, que je ne vous donne sur les oreilles
PAIR, AIRELa petite ridicule ! une nièce vouloir aller de pair avec sa tante !
PARTIEL'une a soin de son équipage, l'autre lui fournit de quoi jouer, celle-ci arrête les parties de son tailleur
PARTISANLa veuve d'un honnête partisan qui a gagné deux millions de bien au service du roi
PESANT, ANTECet homme-là vaut son pesant d'or
PESTEC'est une peste dans une famille bourgeoise qu'une Mme Patin
PIEDDès que M. Serrefort saura la chose, il la mettra [sa soeur] sur le bon pied, je vous en réponds
POILBourgeoise ! bourgeoise ! dans un carosse de velours cramoisi, à six poils, entouré d'une crépine d'or
PRENDREDe quel ton le prenez-vous là, s'il vous plaît ?
RACCOMMODERQuand les dames querellent longtemps, elles ont envie de se raccommoder
RATEJe ne sais vraiment pas quel sujet vous croyez avoir de vous tant épanouir la rate
RÉGALIl se lèvera d'auprès de vous dès quatre heures du matin pour voir panser ses chevaux ; le beau régal pour une femme !
RESTECourage, courage, monsieur Serrefort ; vous faites bien de jouer de votre reste
RETROUSSÉ, ÉEQue faites vous, entre autres choses, de ce cocher à barbe retroussée ?
SAVOIRPassez chez votre notaire pour ce que vous savez
SORCIER, IÈREIl ne faut pas être grand sorcier pour deviner cela
TABACEh bien, monsieur, boire et prendre du tabac, c'est ce qui fait aujourd'hui le mérite de la plupart des jeunes gens
VELOURSUn carrosse de velours cramoisi à six poils
VIVREOh ! madame, M. le chevalier sait trop bien son vivre

Pages 1