Définition de TTIRE

Le mot recherché n'existe pas
Essayez ces orthographes :
DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : a-su-jè-tir

DÉFINITIONS

1
Ranger sous sa domination. Les Gaulois furent assujettis par les Romains.
Grande reine de qui les charmes S'assujettissent tous les coeurs
de Jean RACINE dans La nymphe de la Seine.
Que votre génie vous assujettisse tout ce qui n'est pas soumis à vos armes
de Blaise PASCAL dans édit. COUSIN.
Nature : Absolument.
En assujettissant vous avez l'art de plaire
de Pierre CORNEILLE dans Sertor, III, 2
Sémantique : En termes de manége, assujettir un cheval, le conduire de manière que les épaules et les hanches ne sortent point de la piste. Assujettir la croupe d'un cheval, la fixer avec la rêne de dedans et la jambe de dehors.
2
Sémantique : Fig. Astreindre, obliger. Assujettir les passions. Il assujettissait ses désirs au joug de la raison. Assujettir la prose à un rhythme.
De ne point à l'hymen assujettir leur foi
de Jean RACINE dans Baj. I, 3
Serment qui pour jamais m'avez assujettie
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Alz. III, 2
3
Maintenir en place, fixer. Assujettir la vigne en l'attachant. Pour que les pieux fussent mieux assujettis.
4
S'assujettir, Nature : v. réfl. Se soumettre, s'astreindre. S'assujettir aux lois. Il se sont assujettis à la volonté de leurs maîtres.
Les hommes qui s'assujettissent aux règles de la vertu
de François de Salignac de La Mothe FÉNELON dans Tél. XVI
En s'assujettissant minutieusement à certaines positions
de Denis DIDEROT dans Lett. à Mme Riccoboni

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Assubjectir et employer des terres à certaines semences
de Michel de MONTAIGNE dans I, 31
Il lui faut necessairement assujettir l'edifice, et l'approprier à ce à quoi il est destiné
de Olivier DE SERRES dans 19
Il faudroit qu'ils fussent assujettis de demeurer quatre ou cinq mois....
de Francois LANOUE, dit Lanoue Bras de Fer dans 267

ÉTYMOLOGIE

1
À et sujet.